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- Inscrit le: 15 Juil 2011, 06:53
Je continue mon tour et malgré quelques bons moments, toujours pas mal de déceptions :
Etape Limoux-Foix : j'attaque dans la côte de Péguère avec Basso et prend proprement plus d'une minute au sommet. Le peloton est explosé et seul une dizaine de favoris sont encore derrière moi à une minute. Eh bien ça n'a servi à rien, dès le début de la simulation, dans la descente, la dizaine de coureurs reprend la minute. Pire en encore 10 autres à plus de deux minutes reviennent. Juste dans la descente. Cette situation est quasi systématique : rien ne sert d'attaquer avec un leader s'il y a encore une partie simulée. La seule chance de reprendre du temps c'est une arrivée en montagne.
Une fois rattrapé, groupe de vingt coureurs en gros, là c'est devenu de la science fiction : les mecs se sont arrêtés, à 15km de l'arrivée, pour attendre le peloton à 10 mins derrière. Chavanel dans le groupe décide d'attaquer et s'en va sans problème. Les mecs ne veulent même pas jouer l'étape. Du coup j'essaye aussi, forcément ils s'excitent. Donc j'étais condamné à attendre...Chavanel gagne avec 5 mins d'avance ( en 15 km ), du coup deux équipiers Nibali et Szmyd à 8 mins sont revenus, puis le peloton, fin au sprint. Une étape d'attaques, de surprises, qui se finit de manière totalement stupide.
Dans TDF 2011, c'était l'inverse, quand on passait le sommet seul avec un leader on creusait des écarts ensuite de manière farfelue, mais au moins c'était fun.
Etpe suivante : pour les sprinters, je me dis que je vais jouer Sagan. Déjà j'ai confirmation d'un truc étrange : le peloton lance un énorme train de sprint pour tous les sprints intermédiaires, ce qui en général cause des dégats. On se rend compte que les coureurs de notre équipe sont régulièrement les premiers lachés et de façon isolée.
Arrivé à 10 km de l'arrivée je lance le "train de sprint" et...il ne se passe rien. Si je mets Sagan à fond les autres restent derrière pépère. D'ailleurs quand on joue un soi-disant poisson pilote on se rend compte que c'est le sprinter qui ne réagit pas et reste gentiment dans lepeloton. Conclusion : j'ai fait comme dans TDF 2011, relai à fond, je prends la roue de Cavendish et je m'en sors à peu près. Naurellement, comme en 2011, mes autres coureurs ne suivent pas le sprint et s'écroulent derniers du peloton. Quand on ne joue pas un sprinter, comme en 2011, le sprinter ne sprint jamais...
On pourrait concevoir un jeu fun et pas forcément réaliste, genre Virtua Tennis, mais ici c'est pas le cas. Si le jeu vise la simulation, on voit que dans la plupart des cas. L'IA est dans les choux.
Le seul moment que j'ai pour l'instant adoré : la grande étape des Pyrénées, avec une chute dans la dernière descente, Basso se retrouve avec 2 mins dans la vue et au train et grâce à une bonne gestion des aliments, j'ai pu remonter presque tout le monde et même reprendre 6 secondes à Evans dans les derniers 100 m. Il est clair que tout a été mis sur les étapes de haute montagne, quelques moments passionnants dans un océan d'ennui et surtout d'incohérences. Dommage.