
A force de jouer, je remarque plusieurs gros défauts de gameplay qui, pour moi, nuisent au réalisme de pcm 2011 et au plaisir qu'on peut avoir à y jouer! Je vous balance les quelques problèmes qui m'ont marqué:
-Sur les Grands Tour, très souvent, un coureur est dominateur et écrase la concurrence: je joue toutes les étapes, et sur mon dernier Giro, Scarponi en a gagné 10. Sur mon dernier TDF, Contador a gagné toutes les étapes de montagne. Il n'y a souvent aucune place à l'aléatoire. On ne voit JAMAIS de second couteau gagner une étape de montagne sans partir de très très loin. C'est dommage, car même en ayant une tactique de course élaborée (avec la Léopard, j'avais 6 grimpeurs, j'esseulais à chaque fois Contador en roulant très tôt, mais ça ne changeait rien ou presque). Le problème vient probablement des stats, auquel l'IA se fie beaucoup trop, à mon goût (cf forum suggestions caractéristiques -> plein d'idées très intéressantes)
-Comme je viens de le dire, le fait d'avoir une très bonne équipe autour du leader ne donne pas un avantage sur un Grand Tour. Comme dit précédemment, si un adversaire est esseulé dès la mi-course sur une grosse étape, celà devrait être un gros désavantage pour lui. Or dans le jeu, ce n'est pas le cas.
-Dans le dernier col de chaque étape de montagne, les favoris s'attaquent toujours, quels qu'ils soient, a peu près toujours dans le même ordre et approximativement à la même distance de l'arrivée. Aucun réalisme! IRL, les favoris se regardent de temps en temps, il y a de la passivité, cf Luz Ardiden cette année, et le scénario est souvent différent d'une étape à l'autre. De plus, certains coureurs attaquent souvent, de loin, d'autres ne font que suivre, chose qu'on ne perçoit pas dans le jeu.
-Lors des arrivées en petit groupe échappé, c'est très rarement le meilleur sprinteur qui gagne. Par exemple, encore sur une étape de montagne (avec une arrivée plutôt plate ou en descente), on peut arriver avec un groupe d'une dizaine de coureurs. Dans ce cas, chez moi, c'est toujours le coureur le plus en forme, en gros le meilleur qui s'impose. Il n'y a pas de place pour la tactique, ou les qualités de sprinteur. C'est notamment pour cela que, dans ma partie, Scarponi ou Contador gagnent tellement d'étapes. J'ai vu plusieurs fois le cas de figure suivant: on arrive à une dizaine de coureurs, à 10kms de l'arrivée: déjà, à ce moment, le grand favori de la course est en train de mener le groupe, il roule (irréaliste). Je me mets dans sa roue pour tenter de le deborder, mais même en partant de devant, il s'impose sans problème.
Les gros points noirs du jeu sont donc, à mon goût:
-le manque de tactique: c'est toujours le meilleur qui gagne
-le fait que le meilleur, justement, est toujours celui qui a les meilleurs stats...
-Sur les Grands Tour, très souvent, un coureur est dominateur et écrase la concurrence: je joue toutes les étapes, et sur mon dernier Giro, Scarponi en a gagné 10. Sur mon dernier TDF, Contador a gagné toutes les étapes de montagne. Il n'y a souvent aucune place à l'aléatoire. On ne voit JAMAIS de second couteau gagner une étape de montagne sans partir de très très loin. C'est dommage, car même en ayant une tactique de course élaborée (avec la Léopard, j'avais 6 grimpeurs, j'esseulais à chaque fois Contador en roulant très tôt, mais ça ne changeait rien ou presque). Le problème vient probablement des stats, auquel l'IA se fie beaucoup trop, à mon goût (cf forum suggestions caractéristiques -> plein d'idées très intéressantes)
-Comme je viens de le dire, le fait d'avoir une très bonne équipe autour du leader ne donne pas un avantage sur un Grand Tour. Comme dit précédemment, si un adversaire est esseulé dès la mi-course sur une grosse étape, celà devrait être un gros désavantage pour lui. Or dans le jeu, ce n'est pas le cas.
-Dans le dernier col de chaque étape de montagne, les favoris s'attaquent toujours, quels qu'ils soient, a peu près toujours dans le même ordre et approximativement à la même distance de l'arrivée. Aucun réalisme! IRL, les favoris se regardent de temps en temps, il y a de la passivité, cf Luz Ardiden cette année, et le scénario est souvent différent d'une étape à l'autre. De plus, certains coureurs attaquent souvent, de loin, d'autres ne font que suivre, chose qu'on ne perçoit pas dans le jeu.
-Lors des arrivées en petit groupe échappé, c'est très rarement le meilleur sprinteur qui gagne. Par exemple, encore sur une étape de montagne (avec une arrivée plutôt plate ou en descente), on peut arriver avec un groupe d'une dizaine de coureurs. Dans ce cas, chez moi, c'est toujours le coureur le plus en forme, en gros le meilleur qui s'impose. Il n'y a pas de place pour la tactique, ou les qualités de sprinteur. C'est notamment pour cela que, dans ma partie, Scarponi ou Contador gagnent tellement d'étapes. J'ai vu plusieurs fois le cas de figure suivant: on arrive à une dizaine de coureurs, à 10kms de l'arrivée: déjà, à ce moment, le grand favori de la course est en train de mener le groupe, il roule (irréaliste). Je me mets dans sa roue pour tenter de le deborder, mais même en partant de devant, il s'impose sans problème.
Les gros points noirs du jeu sont donc, à mon goût:
-le manque de tactique: c'est toujours le meilleur qui gagne
-le fait que le meilleur, justement, est toujours celui qui a les meilleurs stats...