Je ne pense pas que le problème vienne de la notation en elle même dans PCM.
Ce qu'il faudrait rajouter c'est un vrai système de caractère et de moral propre à chaque coureur, et non pas seulement se limiter aux 3 courses favorites, au temps détesté/préféré et à la forme du jour. Ces 3 éléments ont été rajouté au fur et à mesure, ont apporté des choses (il faut les conserver) mais ils ne suffisent pas.
Dans mes différentes parties sur les opus précédents (je n'ai pas encore joué au 2013, j'attends toujours 2 mois après la sortie pour acheter PCM pour les raisons que tout le monde connait

), je m’aperçois que ce sont régulièrement les mêmes coureurs qui éclatent tout (du genre Cancellara qui gagne toutes les classiques pavés 3-4 ans de suite ou Gilbert qui gagne LBL et l'AGR 3 ans de suite et cela malgré la forme du jour variable). Et pourtant ces coureurs sont bien notés. On sait très bien que Cancellara dans la réalité est surement le meilleur coureur flandrien, il est donc logique qu'il est une note significativement meilleure que les autres en "pavé", mais il n'est pas normal qu'il gagne tout le temps.
Le problème vient du moral et de la forme.
Il est beaucoup trop facile de conserver des coureurs avec un moral au beau fixe. Dans mon équipe je peux avoir 4 coureurs avec 82 en MON et donc potentiel vainqueur du Tour, je peux leur coller un boulot d'équipier les faire terminer 100èm au général de toute les courses mais ils sont quand même content. En fait à partir du moment ou au départ de la course tu leur insignes le rôle de leader c'est bon. Ce qui est complètement illogique. Il faudrait donc avoir une variation beaucoup plus importante du moral.
Autre point également sur le moral, celui ci est par défaut dans le vert. Il devrait par défaut être dans le jaune ("correct", le niveau du milieu) ce qui impliquerait une plus grande amplitude.
Autre point, les caractères des coureurs. Sur PCM, on a juste à établir un pic de forme, et le coureur l'atteint sans problème à l'instant T. Il faudrait rendre ca beaucoup plus compliqué. Certains coureurs n'arrivent pas toujours en forme au bon moment. On pourrait ainsi établir des coureurs : très irrégulier, irrégulier, régulier, très régulier. Qui saurait d'eux même bien gérer leur forme. Exemple un Armstrong aurait été "très régulier", un Ullrich "régulier" et un Iban Mayo "irrégulier".
On pourrait rajouter à cela, la capacité à assumer une vie de cycliste (Note de rigueur) pour atteindre une forme maximale: Modèle de Professionnalisme - Très professionnel - Professionnel - Peu Professionnel - Se laisse aller. En prenant une forme allant de 1 à 100, un "modèle de professionnalisme" atteindrait régulièrement les 95-100 au top de sa forme, un "très professionnel" serait plutôt à 90-95, puis 85-90 puis 80-85 puis 75-80. Ce qui n’empêcherait pas un "Se laisse aller" d'atteindre les 100 de forme, mais ce serait alors beaucoup plus rare qu'un "modèle de professionnalisme" chez qui se serait presque habituel. (Et inversement).
Pour en revenir à mon duel Ullrich/Armstrong (oui je sais j'en parle beaucoup, mais c'est celui qui m'a marqué quand j'ai commencé à suivre le cyclisme à partir de 1999). Je pense (c'est mon opinion et elle peut ne pas être partagé par d'autres) vraiment que l'Allemand était intrinsèquement meilleur que l'Etats Unien ou au moins aussi bon. Ainsi, dans mon système, les coureurs auraient à peu près les mêmes notes (voir même un peu meilleur pour l'ex coureur Telekom), mais la différence se ferait au niveau de la régularité et de la rigueur. Un Armstrong serait "très régulier", un Ullrich seulement "régulier". Armstrong arriverait donc systématiquement en forme au jour J alors que Jan Ullrich aurait souvent un peu de décalage (du genre finir sa préparation lors de la 1er semaine du Tour...). L'Américain serait un "modèle de professionalisme" alors que le Teuton serait juste "professionnel". Cela veut dire qu'en plus d'arriver en forme le jour J, Lance Armstrong aurait presque tout le temps une forme de 100 lors de son pic, à l'inverse Jan Ullrich en plus d'arriver avec un décalage de forme arriverait généralement avec un pic de forme à 85-92.
Et voila, vous avez votre écart habituel de 6-8' entre les deux grands rivaux en faveur de l'Amerloque avec pourtant des notes semblables.
Alors bien sur ces notes de "rigueur" et de "régularité" pourraient évoluer au fil d'une carrière dans un sens ou dans l'autre, sous l'influence justement de Directeurs Sportifs, d'entraineurs ou d'équipiers/amis (le relationnel, ca c'est quelque chose qui manque à PCM).
Combien voit-on de coureurs qui "explosent" à 29-31 ans (Chavanel) ? Ils n'étaient pas bon avant ? Non, peut être tout simplement qu'ils ont toujours eu le potentiel, qu'ils ont déjà le niveau depuis 4-5 ans mais manquait de rigueur ou de régularité.
A l'inverse on voit également des coureurs réaliser de grands coups d'éclat une fois ou deux dans leur carrière puis plus rien. Tout simplement car se sont des coureurs qui ont un potentiel et un niveau théorique parmi les meilleurs mais dont la régularité et la rigueur baissent après 2-3 saisons et ne permettent plus de jouer parmi les grands hormis un ou deux coups d'éclat.
L'encadrement des équipes auraient ainsi beaucoup plus d'importance. Également un coureur qui reste trop longtemps dans une équipe pourrait être atteint par exemple de lassitude ce qui baisserait ses notes de rigueur et de régularité.
A l'inverse, un coureur courant dans des équipes de moindres importances pourrait voir ses notes rigueur et régularité évoluer positivement lors de son passage dans une équipe huppé aux exigences plus importante (la encore, l'exemple de Chava qui quitte les équipes françaises ou il était bon mais sans plus, et qui une fois chez Quick Step obtient des résultats bien meilleur, pourtant je ne pense pas que Chava ait intrinsèquement progressé tant que ça au niveau physique à cet age la).
Il y aurait surement plein de chose à ajuster et à prendre en compte pour tenter de faire une évolution réaliste de ces notes. Il n'est pas question de voir des coureurs passer d'un extrême à l'autre en quelques années.
Autre point sur le caractère, l'apparition de note "relationnel". Par exemple un coureur (ou tout du moins un leader) qui aura plus ou moins tendance à partager ses primes (en partant du principe qu'un coureur par défaut partage ses primes) risquera de s'attirer les foudres de ses équipiers. Ainsi si 2 jours avant notre équipier modèle épaulait un leader qu'il appréciait son moral était "content" tandis qu'aujourd'hui on lui demande d'épauler un leader qu'il n'aime pas, son moral va passer à "pas content" et reviendra à "correct" au bout de quelques jours sans avoir couru.
On peut aussi imaginer des notes de "leadership" ou "d'esprit d'équipe" comme souligner quelques postes au dessus.
Esprit d'équipe:
-Un coureur au niveau faible ne se vexera jamais d'être équipier si il a beaucoup "d'esprit d'équipe", un coureur très fort pourra même accepter de temps en temps (dans la mesure du raisonnable au vue de son niveau) d'être équipier avec une note haute.
-Au contraire, un coureur fort n'ayant aucun esprit d'équipe prendra rapidement un gros coup au moral si on lui demande de jouer les porteurs d'eau.
Leadership:
-Un coureur avec un leadership important sera capable outre d'avoir un moral haut lorsqu'il est leader, d'arriver à motiver plus facilement ses équipier.
-Un coureur dépourvu de leadership (une notre très basse) sera un coureur qui n'aura pas les épaules assez large pour assumer un rôle de leader, cela impliquera qu'il aura du mal à fédérer du monde derrière lui, et que son moral baissera rapidement à la moindre contre-performance.
Les ordres d'avant course: utile quand on simule, inutile quand on joue.
On peut mettre 2-3 coureurs en tant que leader pour faire plaisir à tout le monde et les faire rouler comme des équipiers, ils seront content. On peut à la rigueur conserver les "ordres hiérarchiques" avant le départ d'une course 3D. Mais la façon dont on gère les coureurs pendant la course va influer. Si par exemple on nomme un coureur "leader", mais que dès le milieu de la course on le fait rouler en tête de peloton pour rattraper les échappées, le coureur en question va se dire qu'on se fout un peu de sa gueule et son moral va baisser. On peut même imaginer qu'un coureur nommer "leader" trouve anormal le fait de ne pas être protégé du vent pendant la course.
Tout cela jouerait uniquement sur le moral.
Un autre remaniement qui apporterait à mon sens pas mal de piment au jeu serait de cacher les notes.
Qu'on ait le choix entre 3 types : pas de cache, cache partielle, cache totale
Qu'on puisse également choisir de cacher soit les notes de tout le monde, soit les notes de tout les coureurs sauf ceux de notre équipe.
Bien sur pour nous aider un petit peu (surtout sur les coureurs peu connu), sur la fiche du coureur pourrait être noté dans l'ordre décroissant, les 5 terrains sur lesquels le coureur excelle le plus sans donner d'autre indication.
Par exemple un Valverde aurait : 1 - Puncheur ; 2 - Grimpeur ; 3 - Rouleur ; 4 - Sprinter ; 5 - Barroudeur
Cela ne donnerait aucune indication sur la valeur de ses notes, seulement le type du coureur. Ensuite ce serait à nous de nous renseigner sur sa valeur en regardant ses résultats.
Toutefois, les notes de régularités et de rigueur resterait accessible à tout le monde.
En montagne il faut être bien affuté, d'une pour tenter de monter plus vite que son vélo, et de deux pour éviter de descendre plus vite que lui.
Contre l'obligation du port du Casque