3emeType a écrit:bdx33 a écrit:Le problème c'est que franchement, en jouant à pcm 2010, j'ai l'impression que l'IA était meilleure. Depuis Cyanide a amélioré les graphismes, ajouté des gadgets sympas, ajouté/développé les modes... le problème c'est que le truc sur lequel on (du moins moi, mais après la question reste ouverte : pcm est-il fait pour les puristes, ou bien pour ceux qui regardent le tdf, voient la pub, achètent le jeu, jouent deux semaines, puis passent à autre chose ?) juge le jeu, c'est à dire l'IA n'a pas beaucoup progressé; je dirais même qu'elle a regressé au cours des années.
Tes suggestions sont les bienvenues
Peux-tu nous dire sur quels aspects tu as l'impression que l'IA a régressé ? Et sur quels aspects tu penses qu'elle devrait progresser ?
Bonjour,
Déjà merci pour la question, ça fait plaisir de savoir qu'on s'intéresse un peu à nos avis, parce que généralement on a l'impression de parler dans le vide. Je n'ai pas joué au 2016, donc mes commentaires se basent plus sur le 2014 et le 2015, mais probablement sur le 2016 aussi.
Bon il est vrai que certains trucs concernant l'IA ont été améliorés ces dernières années (trains pour le sprint, écrémage en montagne... même si je me souviens d'opus comme le 2010 où celui ci existait déjà plus ou moins, sprinteurs qui essaient de passer sur des étapes "vallonnées").
Cela dit, moi le point où j'ai noté de grosses différences ce sont les échappées. Là on est revenu, comme à l'époque de Pcm 2007-2008, à une époque où le peloton ne va jamais laisser l'échappée aller au bout lorsque le terrain est trop casse pattes pour les sprinteurs mais pas assez pour les vrais grimpeurs (vallons), ou même lors d'une étape de montagne, où IRL, lorsque l'arrivée n'est pas au sommet, (ou parfois lorsque les leaders en ont assez/sont déprimés/veulent reposer les équipiers), et où l'échappée va au bout. Sur d'anciens opus (2010, 2011, 2012), sur ce genre d'étapes, le peloton laissait faire et l'échappée allait au bout. Dans les derniers pcm, les leaders (que ce soient des gars pour le GC, ou des puncheurs sur des étapes vallonnées) veulent TOUJOURS gagner l'étape, et ce dans des proportions trop importantes. Du coup sur les étapes vallonnées, les puncheurs font rouler leur équipe pour aller jouer l'étape, attaquent, les favoris du général suivent, ce qui fait qu'on assiste à des écarts de 2'30 au général sur des étapes où IRL il ne se passerait rien 9 fois sur 10. Les puncheurs ont une influence trop grande dans ce genre d'étapes. IRL, à moins de ne pas avoir de vrai leader dans l'équipe, les équipiers ne vont pas se cramer sur ce genre d'étape pour que leur puncheur passe à l'attaque. Les puncheurs vont attendre dans le peloton tranquillement si une possibilité se présente, ou bien aller dans les échappées pour jouer l'étape. Ou à la limite, sur une arrivée en côte, oui, ils vont faire travailler leurs équipiers. Mais ils vont rarement faire travailler leurs équipiers dans une étape, où à 30km de l'arrivée on a une côte, dans laquelle ils vont passer à l'attaque...
Pour revenir aux échappés, il n'est pas vrai qu'elles vont jamais au bout. Mais lorsque c'est le cas, c'est parce qu'elles ont gagné le bras de fer avec le peloton. Sur les étapes vallonnées ou de montagne, y a un mec très costaud dans l'échappée sur le terrain en question qui arrive à résister aux accélérations du peloton dans les montées (bah ouais, le contre-coup de l'écrémage c'est que le peloton se rapproche très fort dans chaque ascension !). C'est parfois le cas IRL, mais souvent, lorsque les échappés gagnent en montagne c'est aussi que le peloton laisse suffisamment d'avance pour que ça aille au bout, ce qui est rarement le cas dans les derniers pcm (on a plutôt un écart qui oscille autour de 3-4 minutes, et qui à travers les ascensions successives ne va pas diminuer si y a un gars suffisamment costaud dans l'échappée). Et sur le plat, c'est le pire, car dès lors qu'il y a plus de 7-8 coureurs échappés, on saît à l'avance que ça va résister, ce qui est, il faut le dire, rarement le cas en réalité ! Les échappés vont bien tourner, le peloton va revenir petit à petit, mais l'écart va diminuer trop rapidement en fin d'étape quand les échappés en remettront une couche. Peut être une importance de la barre d'endurance à augmenter.
Les équipiers utilisent plus les équipiers qu'avant. Oui. Pour faire l'écrémage. Mais si un leader part de loin (souvent d'ailleurs, c'est dû à une petite cassure qui fait qu'un leader peut se retrouver avec deux équipiers...) ça génère une réaction en chaine de leaders qui roulent à bloc, et des groupes en petits morceaux à 60 km de l'arrivée, et pas franchement de leader qui se dit "ok j'ai trois équipiers à mes côtés, on va le laisser se cramer un peu, le contrôler à distance, et le bouffer sur le plat et dans la montée suivante" ! Evidemment, c'est le genre de spectacle qu'on adore à la télé, mais malheureusement ça n'arrive pas très souvent ! En montagne, le peloton est dur à contrôler, pas comme en réalité où très souvent une équipe contrôle et on n'a pas grand chose pendant l'étape si la montée finale est dure. C'est bien évidemment plus passionnant que quand les favoris attendent le dernier col pour passer à l'action, mais c'est malheureusement souvent le cas IRL, et sur Pcm, il est rare d'atteindre la dernière montée sans que les favoris soient en ordre dispersé. Globalement, les leaders sont trop offensifs sur pcm, et n'hésitent pas à se lancer dans des raids (à plusieurs certes, mais quand même à 50-60km de l'arrivée alors qu'il reste 1-2 cols), qui en plus aboutissent souvent, et il n'est pas rare de voir des leaders partis de loin qui creusent l'écart dans la dernière difficulté (là aussi, un peu plus d'importance pour la barre d'endurance ?) !
Les leaders ont vraiment la dalle sur pcm aussi, dans la mesure où comme mentionné avant, si un leader a quelques chances de remporter l'étape, il va automatiquement faire rouler son équipe à bloc. Des fois les leaders en ont assez en réalité. Sur un autre plan, je pense que la forme devrait avoir une influence plus importante. Sur des petites courses, un leader style Contador ou Quintana va écraser tout le monde bien qu'il ne soit que dans une forme très moyenne. Regardez la Route du Sud où Quintana n'a pas collé 4 minutes à tout le monde, (cf les leaders qui ne veulent pas gagner toutes les étapes à tout prix, Quintana s'est contenté de défendre son maillot, il a couru à l'économie sur l'étape de montagne) ce qui aurait été le cas sur pcm. Peut être "renormaliser" les notes selon la concurrence ? Parce que sur la Route du Sud, vous verrez que Voeckler ne finit pas loin de Quintana pour en revenir à cet exemple. Au niveau de la forme, on a également Alaphilippe, qui suit bien sur le Dauphiné, parce que les gros sont en reprise alors que lui vient de gagner en Californie et est probablement en meilleure condition.
Plus globalement, même avec une db renotée, je trouve que les écarts entre les notes provoquent des différences trop importantes (d'où peut être un peu plus de crédit à accorder à la forme ?)