06 Juin 2010, 12:43
Il y a deux semaines, Michael Rogers remportait le Tour de Californie. Depuis, le coureur australien s’est entraîné en altitude, en Suisse et en Espagne. A six jours du départ du Tour de Suisse, auquel il participera, le leader de l’équipe HTC-Columbia nourrit de grandes ambitions pour le Tour de France.
Concernant le Tour de Suisse : « Je vais utiliser cette course pour être prêt pour le Tour. Je n’ai pas de souhaits d’obtenir de résultats. Je vais vraiment utiliser cette course comme entraînement ».
La progression soudaine de Rogers en 2010 s’explique grâce à son travail avec Aldo Sassi : « Si je regarde les dernières années de ma carrière, je n’étais pas vraiment content de la manière dont les choses se sont déroulées. Je savais que je devais changer pour atteindre mon potentiel. J’ai commencé par regarder mon entraînement, et je suis retourné vers mon premier entraîneur quand je suis devenu pro, Aldo Sassi. Ca a fait une grosse différence. Je suppose que, dans les 5 ou 6 dernières années, je ne me suis pas entraîné comme j’aurais dû. J’ai fait beaucoup d’entraînement d’endurance, et du travail de haute intensité. Cette année, je me suis entraîné derrière une moto presque tous les jours. Je cours toute la journée derrière ».
Michael Rogers fait de la Grande Boucle son objectif majeur : « Mon but est de bien finir. Je crois que si tout va parfaitement pour moi, je peux finir dans le top 5. Est-ce que je peux le gagner ? Probablement pas. J’ai toujours dit que peu de gens pouvaient dire honnêtement qu’ils peuvent gagner le Tour de France. Je pense qu’il n’y a qu’un ou deux coureurs qui peuvent dire qu’ils peuvent gagner le Tour de France ».
« Je pense que j’atteins mes meilleures années maintenant. Je suis mûr physiquement et mentalement. La façon dont j’approche les courses est différente. J’arrive sur cette course cette année avec dix fois plus de confiance que les années précédentes. Physiquement, je pense avoir beaucoup mûri. J’ai travaillé très dur ma consistance cette année. Quand je dis ça, je veux dire, dans les montagnes et les contre-la-montre. Je pense que j’ai montré cette année que j’ai été à mon plus haut niveau dans les deux disciplines sur toutes les courses par étapes ».
Source : velonation