Topic du dopage

[Veloman06]

ça ne fait aucun doute Contador est clean ! tout mais vraiment tout est plausible ! Va juste falloir que les gens y croient et surtout trouver des preuves. De toutes façon, le seul constat d'une présence de clenbutérol ne suffit pas pour suspendre officiellement Contador... Le seul gros soucis c'est que l'affaire risque de s'éterniser jusqu'à la prochaine saison de cyclisme et là Contador sera bien mal embarqué. Il peut déjà penser au tour 2012 Contador...

je sais que se que je vais dire fait un peu "théorie du complot" mais à mon avis, si les journalistes n'avaient pas fait un aussi grand cas, il n'y aurais pas eu de problême... des infimes trace de clenbutérol , une fois, sur un controle... j'ai beau ne pas aimé contador, c'est pas une preuve, un truc que tu peu facilement avoir dans ta viande, en trace infime, une fois... Je suis persuadé qu'il est innocent, du moins sur se coup là

Concernant théorie du complot, j'ai pensé à un truc... c'est tottalement farfelu mais qui sait ?:

Les grosses affaires médiatiques concernant le dopage, or l'affaire Armstrong (a attribué à l'équipe et non à l'UCI), se sont déroulés juste avant un grand Rendez-vous: Giro, TDF, CM etc... (Là il faut aussi enlever l'annonce de l'affaire Landis, qui logiquement est intervenu juste après l'arrivée du Tour)

Dans bien des cas, ces affaires auraient pû être révélé bien plus tôt: Contador a été prévenu fin Août, l'affaire est révellé aujourd'hui, jour des CM ITT, mais il y pléthore d'exemple:([Affaire Puerto: début mai 2006 -> Sortie "officiel" la veille du Tour 2006], [Passeport biologique avec Pelizotti: Tour de France 2009 -> Sortie officiel peu avant le Giro 2010], [Affaire Landis suite: Aurait pu être fait rapidement -> Sortie vers les championnats du monde 2006], Et j'en passe (DiLuca 2007, "Bettini 2008", "Ballan 2010" etc...))

Alors je me pose la question suivante: Est-ce que l'UCI gagne quelques choses avec la présence de journaliste sur une de ces épreuves ? A t-elle un quelconque intérêt financier (ou autre) à provoquer le déplacement de journalistes vers une épreuve (parce que attirés par le "scoop" frais le journaliste migre sur place pour recueillir des informations qu'il ne publiera pas car pas assez vendeuses). Est-elle d'accord avec le "En bien ou en mal, pourvu qu'on parle de moi" ?

Voilà pour le premier point, farfelu je vous dit ! xd

Sinon, une autre constation:
Après Heras, Landis, Hamilton, Beltran (etc)... Contador, n'aurait peut-être pas dû quitter le Boss et son DS...

[denismenchov08]

+1

Tu as tout à fait raison Veloman. J'ai pensé à la même chose aujourd'hui. Est-ce que l'UCI a vraiment quelque chose a gagner ? Peut-être....
Mais après c'est le cyclisme qui se prend une sale image.

La lettre est édifiante. J'ai une idée sur qui ça pourrait être mais dans tout les cas le système est à revoir.

Je le répète, je veux savoir quel cycliste tu fais allusion, alors, peux tu s'il te plait. (tu peux me débaler avec un Mp si tu veux)

Sinon, une autre constation:
Après Heras, Landis, Hamilton, Beltran (etc)... Contador, n'aurait peut-être pas dû quitter le Boss et son DS...

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[denismenchov08]

En marge des championnats du monde, à Melbourne, se tenait une conférence sur l’avenir du cyclisme, jeudi. Selon L’Equipe, l’organisateur de cette conférence y a lu la lettre d’un coureur anonyme, mais présenté comme une « figure majeure du peloton » et participant aux Mondiaux, qui dénonce le système anti-dopage tel qu’il est actuellement organisé. Nota bene : cette lettre a été écrite et lue avant les différentes annonces de contrôles positifs de ce jeudi, en particulier celui de Contador au clenbuterol. Morceaux choisis.
« Trop de points faibles dans le système actuel »

« L’UCI s’est servie de la guerre contre le dopage comme d’une arme devenue une force incontrôlable au-dessus des équipes et des coureurs. Une sorte de terrorisme a obligé les équipes pro à financer le passeport biologique. On en a profité pour envahir notre intimité sans nous donner le droit de nous exprimer. Ils ont oublié que nous sommes des hommes. Je suis capable de voir mes valeurs sur le système de contrôle ADAMS. Mais je n’ai aucune garantie qu’ils soient réels. Ils pourraient facilement être manipulés. »

« Je connais très bien mes valeurs et je ne me plaindrais pas s’ils obtenaient les mêmes résultats devant moi. Mais je me plaindrais si, comme cela se produit aujourd’hui, on me sortait un échantillon anormal un an après. Je ne serais pas capable de me rappeler des circonstances de ce test. Au contraire, si on établit des résultats anormaux en face de moi, on me demandera rapidement quel est le problème et je pourrai donner une explication s’il en existe une. Si je n’ai pas d’explication à donner, alors ça signifie qu’ils m’ont pris. [...] Ce que j’essaie de dire, c’est qu’il existe trop de points faibles dans le système actuel. »
« Qui surveille les contrôleurs ? »

« Des coureurs sont placés sur une liste noire et doivent donner des explications à un panel d’experts. Mais comment le font-ils ? Il existe trop d’incohérences. Par exemple, tous les résultats prélevés cette année à Paris-Nice étaient plus élevés que la normale. Tous. Pour tout le monde. Pourquoi ? »

« Qui surveille les contrôleurs ? Pourquoi ne pourrait-il pas exister de contre-panel qui pourrait aussi examiner les résultats ? Maintenant, la seule chose qui existe, ce sont les doutes. Que va-t-il m’arriver dans le futur ? Comment vais-je être capable de donner des explications ? »

« L’UCI pourrait utiliser les résultats (des contrôles) pour augmenter son pouvoir. Les équipes les plus riches seront mieux traitées. [...] Je ne suis pas d’accord pour que ce soit uniquement l’UCI qui décide si quelqu’un est bon ou mauvais. Ils ne devraient pas avoir le pouvoir de mettre un terme à la carrière et à la vie de quelqu’un. Nous sommes professionnels, nous avons des familles, nous vivons du vélo et nous devons nous accommoder d’une situation où une personne de l’UCI, qui peut n’être jamais monté sur un vélo, nous dit : pas celui-là, il est mauvais, mettez-le sur la liste noire. »
« Les équipes professionnelles n’ont pas besoin de l’UCI »

« La solution consisterait à créer une organisation indépendante. Le problème est de savoir comment parvenir à un accord. La dernière fois que nous avons été unis, c’était en 2008, lorsque nous avons couru Paris-Nice en dépit des menaces de l’UCI. »

« Les équipes professionnelles n’ont pas besoin de l’UCI. Il serait préférable que l’UCI s’occupe des moins de 23 ans et nous transfère une partie de ses pouvoirs. [...] Les équipes pro dépensent plus de 5 millions d’euros pour le passeport. Pourtant, les contrôles ne sont pas si chers. Où va le reste ? Le panel d’experts a l’obligation de sortir des noms, peu importe comment et quand, afin de prouver que le passeport fonctionne. L’UCI a besoin de sortir des noms chaque année. Sinon, elle n’aura pas l’argent. C’est une honte. »

« Personne n’a jamais été capable de prouver son innocence. Imaginez qu’un coureur gagne devant le TAS, alors le système serait brisé. Mais ils ne permettront pas que cela arrive. Nous, les coureurs, sommes ceux qui font ce sport. En conséquence, ce devrait être à nous de décider de la procédure et des contrôles. »

L'hypothèse d'une transfusion ?

Information L'Equipe : L'échantillon positif au clenbutérol d'Alberto Contador, qui mobilise actuellement l'attention de l'UCI, de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et de plusieurs laboratoires antidopage européens, contiendrait d'autres traces analytiques exploitables. Selon nos informations, les scientifiques du laboratoire de Cologne y ont retrouvé des résidus plastiques semblables à ceux que l'ont retrouve après une transfusion sanguine et qui proviennent de la poche plastique qui recueille le sang prélevé. Ce constat, qui découle de l'application d'une méthode de détection des autotransfusions, mise au point par le laboratoire antidopage de Barcelone, pourrait accréditer que l'hypothèse selon laquelle Alberto Contador aurait bénéficié de cette méthode illicite durant la journée de repos du 21 juillet à Pau, a été examinée par l'UCI.

La présence de ces résidus, appelés di(ethylhexyl)phtalates, ne constitue pas pour autant une preuve irréfutable puisque la méthode de détection n'a pas été validée par l'AMA. Néanmoins, cette découverte explique le temps dont ont eu besoin l'UCI et l'AMA pour transformer ce contrôle anormal en contrôle positif et le transmettre à la fédération espagnole (RFEC) pour instruction. Si l'hypothèse de l'utilisation de cette méthode interdite était retenue,cela pourrait signifier que le coureur espagnol aurait prélevé son sang à un moment où il prenait du clenbutérol pour se le réinfuser le 21 juillet. Mais cette méthode de détection étant en cours de validation, la prudence s'impose et complique néamoins la tâche des instances concernées. - Damien RESSIOT

L'Equipe

Là par contre!
L'étau se resserre

C'est moche quand meme, le cyclisme est un sport magnifique mettant en avant les puissances physiques des coureurs maintenant si il se dope tous, ou est la beauté du sport, on peut s'empêcher de ce dire celui-ci est dopé , celui-là aussi mais enfin de compte des fois on s'aperçoit qu'on a raison après Ricco, Contador est le second pour qui ça devenait "évident"*.

*Opinion personnelle, chacun à la sienne pas la peine de s'éterniser à ces hypothèses maintenant faut du concret .

Moi, ce que je trouve ironique, c'est qu'alors que l'Espagne est le pays le plus laxiste en matière de lutte anti-dopage (pour pas être plus méchant), c'est le protocole d'un laboratoire de Barcelone qui risque de menner la tête de gondole du cyclisme ibére à sa déchéance.

C'est pour ça qu'en Espagne à Fuentes aussi