22 Juil 2010, 18:48
Le dernier tour c'est 07 de toute façon, depuis tout a changé et j'aime pas du tout le cyclisme actuel même si le duel a été beau, il s'est quasiment rien passé en montagne cette année. Je n'aime pas trop je ne sais pas pourquoi, ça manque de victoires solitaires sauf grosse avance due à une échappée, ça manque de VERITABLES exploits sauf des baroudeurs qui sont les seuls à en faire mais il n'y a plus de superbes choses, ça reste toujours dans la moyenne je trouve. Les derniers véritables exploits sur le tour hors échappées sont le coup de Ricco en 2008 mais surtout l'année d'avant les victoires en solitaire de Rasmussen et de Soler, qui pour moi restent les derniers véritables grimpeurs avec Contador qui cette année là avait été magnifique, Schleck n'a pas le démarrage fringant des grimpeurs et est bof en CLM même si là au moins il a été pas mal, me rappelant Basso avec Armstrong ce qui est déjà ça. En 2006, t'avais eu Landis et Rasmussen et l'échappée fleuve de Pereiro, c'était fun les écarts de l'époque même sur des cols pas très difficiles (Pla de Beret/La Toussuire). Ca m'énèrve que ça soient des baroudeurs qui gagnent les grandes étapes de montagne, quand on sait que le seul coureur placé au général qui en a gagnées est Schleck et pas au panache. Ca contrôle et temporise trop, pourquoi n'a-t-on plus le même type de course qu'il y a quelques années?
Depuis 2008, je n'ai plus l'impression de voir le même cyclisme qu'avant, mais pourquoi à ce point là ça a changé? Ils auraient pas du virer autant de coureurs, vive Vinokourov, Basso, Armstrong et les autres anciens!
Est-ce que vous aussi, ça vous fait ça?
C'était le bon temps quand Contador était le fils spirituel de Lance Armstrong, d'ailleurs c'est là qu'il était le meilleur, quand il était avec Johan Bruynell. Maintenant, il est bon mais sans être énormissime.
Je trouve que les coureurs nés après 1982 (Ou un peu peu après disons 1984/1985) sont beaucoup moins intéressants car les champions en déclin qui auraient du les initier étaient virés pour dopage donc il n'y avait quasiment personne d'ailleurs les seuls coureurs excellents tactiquement et côté panache (Qui veulent s'offrir leur étape et pas seulement si par hasard ils sont en position de gagner) sont anciens et les victoires d'étape se jouent de plus en plus au hasard (T'as la chance d'être le meilleur en sprint/montagne de ton groupe d'échappés et que le peloton laisse filer ou bien t'es le mieux placé au sprint) et plus au véritable désir de gagner une étape, maintenant les équipiers annéantissent la volonté de gagner et ça c'est la modernisation du cyclisme qui me déçoit. Où sont les purs grimpeurs, les énormes grimpeurs rouleurs et les baroudeurs qui ne gagnent pas à cause d'une circonstance de course mais bien en attaquant, et où sont les véritables puncheurs qui font des écarts réels sur 1 étape.
Aujourd'hui, on a assisté à une parodie de grand duel de grands champions je trouve, Schleck aurait du tout tenter le tout pour le tout quite à lacher après, puisque de toute façon il n'a pas réussi à battre Contador qui était trop facile, au lieu de ça il a préféré limiter l'écart alors qu'il sait qu'il ne peut pas battre Contador CLM. Ensuite, Contador a un truc que je ne trouve pas génial, c'est qu'il n'est pas très vainqueur d'étape, il ne sait pas trop gagner les étapes même si Armstrong à ses débuts faisait ça parfois comme avec Pantani au Ventoux, mais 3 victoires d'étapes pour 3 victoires sur le TDF (Enfin 4 avec le TTT de 2009), ça fait un peu maigre quand même. Je me demande pourquoi Contador n'est pas si fort que ça cette année, peut-être que c'est son 2003 aussi.
@PuertoRicco: c'est vrai que Ricco manque car il aurait été capable de bousculer Contador en montagne et de bousculer Schleck aussi, il manque un "Moreau" pour les français qui assure régulièrement un top 10 ça c'est vrai. Avant, c'est bien plus facile de lacher quelqu'un en accélérant, même si ça faisait pas un gros écart forcément, maintenant attaquer ne fait que gaspiller des forces et le payer après alors que c'était ce qu'il y avait de plus beau.