Contador : l’affaire du steak espagnol « Victime. » C’est ainsi que s’est présenté Alberto Contador, jeudi à Pinto (Espagne), où il a donné sa version des faits. Le 21 juillet, veille du jour de repos du Tour, au Novotel Pau-Lescar, la viande est tellement « mauvaise » que le cuisinier de l’équipe Astana, Paco Olalla, passe commande d’un bon morceau de viande à un vieil ami, José Luis Lopez Cerron.
Ce dernier se rend en voiture à Irun, juste avant la frontière française, dans une boucherie espagnole, et achète la viande incriminée. Comme le cuisinier se plaint de ne pas avoir accès aux cuisines de l’hôtel, il s’en va cuire les filets dans le bus de l’équipe. C’est cette viande qui aurait contaminé Contador, lequel aurait été contrôlé trois heures après l’avoir dégustée.
Problème : Vinokourov, son équipier kazakh, a lui aussi été contrôlé mais nulle trace de clenbutérol n’a été retrouvée.
Explication du clan Contador : seuls les Espagnols ont consommé cette viande, les Kazakhs de l’équipe ayant mangé des pâtes à l’hôtel. Interrogé hier soir par David Pujadas sur France 2, Contador a assuré qu’il n’avait jamais consommé des produits dopants illicites. « Je suis prêt à me faire couper les deux mains pour vous en convaincre », a-t-il lancé.
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