En plus des mensonges, ce qui me dégoute dans le dopage, c'est que ça nivelle par le haut les valeurs des meilleurs courreurs. Loin de rendre plus spectaculaire le Tour et les autres grandes épreuves par étapes, c'est le contraire qui se passe. 20/30 cyclistes sont pratiquement toujours capables de suivre jusqu'à la dernière ascenssion et les meilleurs jusque dans les derniers métres. De plus la recupération est améliorée et les défaillances très limitées. Donc, il n'y a presque plus d'écarts significatifs créés. Quoi de plus beau qu'un coureur parmi les meilleurs dans un jour sans qui se fait distancer et qui doit IMPERATIVEMENT attaquer dans les étapes suivantes en espérant que ses concurrents connaissent une défaillance à leur tour.
A part Landis (on sais comment), je ne me rapelle plus ce genre de situation sur le Tour depuis pratiquement Lemond/Fignon. Vous me direz que eux aussi se chargeaient mais aujourd'hui on est arrivé à un tel dergré de sofistication dans le dopage que les meilleurs (et donc les plus riches) ont gommé par leurs pratiques une bonne partie de l'aléatoire des courses par étape. Le jour sans n'existe plus, seul perdure le jour avec un léger moins bien. Mais rien de très spectaculaire dans les écarts.
Personnellement, je me fouts royalement de savoir si la moyenne est de 30, 40 ou 50 km/h, ce que je veux voir c'est des gars qui à l'agonie s'arrachent pour limiter la casse et qui le lendemain ou le surlendemain dans un bon jour attaquent pour se refaire. Je rève peut-être, mais je ne vois plus ça sur le Tour.