
veji1 a écrit:alberto92 a écrit:veji1 a écrit:Ce qu'aurait du faire Andy dans les Pyrénées c'est ce qu'a fait Contador ici : tu mets une mine en début d'ascension pour faire un tri, une grosse attaque, soutenue, que tu continues, puis insensiblement tu ralentis un petit peu, tout en gardant un rythme bien soutenu, et tu remets une légère couche alors que t'as déjà mis les autres gars dans le rouge... Il aurait du faire ça dans Luz Ardiden et le pateau de Beille au lieu de faire son yoyo de petit grimpeur moyen... Voilà Alberto est peut être insupportable, mais au moins il a le cerveau d'un vainqueur.
Le problème est que seul Contador est capable de le faire ! Et on est pas au bout de nos surprises ! Attendez Jeudi où Contador va tous les éliminer si il se sent bien ! Vu l'altitude du Galibier il va se régaler avec ses accélerations !
Attend 2 minutes le fan là. On ne parle pas de l'efficacité là, on parle de la méthode. Prenons l'an dernier au Tourmalet par exemple : Andy était très fort et fait 3/4 attaques très saignantes et brêves que seul Contador peut suivre. Bon eh bien ce faisant il a laissé les autres monter à leur rythme. C'est important pour un grimpeur de mettre ses adversaires dans le rouge, de les faire craquer. Il faut savoir faire imprimer un rythme insoutenable sur plusieurs kms qui fasse exploser les gars, plutôt que juste une attaque sèche, qu'ils ne peuvent suivre et qui leur permet de monter à leur rythme. Quand tu veux faire mal à des rouleurs, aux Basso, Evans, etc... Si tu ne peux pas les lâcher en une attaque sèche, tu mets un gros tempo sur quelques kilomètres et là, alors qu'ils sont dans le rouge, tu retentes ta chance et peut-être qu'ils ne pourront pas te suivre.
Ok ! Tu m'expliques comme mettre des grimpeurs comme Contador dans le rouge et ne pas l'être soi-même ? Mettre ses concurrents dans le rouge est impossible sauf si l'on produit un gros effort voir un énorme effort ! Car Evans, Basso et cie font attention à monter à leur rythme ! Jamais ils ne se mettront dans le rouge encore moins dans les Alpes. Surtout au train où la plupart des gros grimpeurs ont à peu près le même niveau ! Et à ce niveau tu apprendras une chose : C'est bien l'efficacité qui prime sur la méthode !