Quelques déclarations au terme de la 4e étape
Igor Anton : « J’ai vraiment bien fait il y a un mois et demi de venir reconnaitre la fin de cette étape. Dans la dernière descente, je devais absolument garder mon calme même si l’attaque de Nibali et Luis-Leon Sanchez m’a inquiété. Cela s’est regroupé et mon équipier Mikel Nieve a fait un grand travail pour que je reste bien placé avant le mur d’arrivée. Je me suis souvenu de la Flèche Wallonne, cette année, où j’avais commis l’erreur d’attaquer top tôt. C’est une défaite utile qui m’a appris exactement ce qu’il ne faut pas faire. Je n’ai pas paniqué quand j’ai vu Uran attaquer puis Rodriguez. J’ai vraiment bien calculé même si les derniers mètres ont été difficiles et Nibali, revenant sur moi, m’a fait peur. Mon objectif était de gagner une étape, et ensuite voir. Rodriguez est très fort et est mon favori pour la victoire finale mais on ne sait jamais. J’ai les jambes pour faire quelque chose de bien mais je n’ai encore jamais gagné une petite course par étapes ! Je dois y aller progressivement. »
Philippe Gilbert (maillot rouge de la Vuelta): « Mon équipe a contrôlé toute la journée et l’échappée des quatre coureurs qui n’étaient pas dangereux au classement général, nous a bien arrangés. Je n’étais pas spécialement dans un bon jour mais j’ai abordé le dernier col bien placé. L’équipe Katusha a imprimé un rythme vraiment élevé. Beaucoup de coureurs ont perdu le contact, j’ai souffert mais j’ai tenu bon. Au sommet, franchi avec mes principaux rivaux, je me suis dit que je pouvais conserver ce maillot rouge. Dans le mur, j’ai commis l’erreur de lancer mon sprint trop tard et il n’y avait déjà plus rien à faire contre Igor Anton. Je conserve le maillot rouge et c’est vraiment bien. Je pense pouvoir le conserver jusqu’à la huitième étape mais la pluie est annoncée demain et je ne vais certainement pas prendre tous les risques si c’est dangereux. »
Vincenzo Nibali (deuxième de l’étape) : “Et bien cette dernière côte était vraiment dure ! Je pensais vraiment que Rodriguez allait gagner et qu’il serait le premier à réagir quand Anton a attaqué. Je ne surveillais que Rodriguez et j’ai oublié de faire attention à Anton. Malgré tout, je suis content de ma condition et du très gros travail de mes équipiers. Nous sommes sur la bonne voie pour réussir une bonne Vuelta ! »
Joaquin Rodriguez (Katusha): “Je me sentais vraiment bien aujourd’hui et mon équipe a fait un grand travail en ma faveur. J’espérais gagner l’étape et prendre le maillot rouge de leader mais les medias m’avaient beaucoup trop désigné comme le favori de cette étape. Toute la journée, mes adversaires m’ont surveillé et sont restés dans ma roue. Dans la rampe finale, j’ai simplement commis une erreur en n’attaquant pas au bon moment. Je suis déçu. »
Alexandre Kolobnev (équipier de Rodriguez) : «Cela a roulé si vite avant la rampe finale que j’ai été distancé du peloton. La pression est venue dans la descente de coureurs d’autres équipes et cela a provoqué des cassures. Auparavant, l’équipe Katusha avait fait un grand travail mais nous avons nous-mêmes ruiné nos propres chances de succès en perdant le contact. Nous pensions vraiment que nous pouvions obtenir la victoire et le maillot rouge avec Joaquin (Rodriguez)… C’est dommage mais c’est la course aussi ! »
Andy Schleck (de nouveau distancé) : « J’ai travaillé pour aider Fränk à bien se placer dans la dernière ascension. Ensuite j’ai eu un ennui mécanique mais même si cela n’avait pas été le cas j’aurais été distancé par les meilleurs. Mon travail du jour était terminé. Je ne suis pas encore au niveau que j’aimerais mais je me suis déjà senti beaucoup mieux aujourd’hui qu’hier. »