Bon j'ai fait ma sortie : condition extrême, de la pluie, de la pluie et encore de la pluie. Ca forge le mental.
Je commence donc ma sortie avec le Col d'Ibardin sous une pluie battante, facile. Je fais la descente quasiment aussi vite qu'en montée

et décide de ne pas prendre de risques : Soit je continue comme prévu et j'arrive dans une zone déserte et si je chute, je suis foutu, personne pour m'aider, soit je refais le col d'Ibardin de façon incessante. J'opte pour la seconde solution et me met alors dans la peau d'un belge avec le temps qui va avec. Assez facile, cependant, le sommet arrive trop vite à mon goût. Au bout de 55KM, je décide d'aller faire le Jaizkibel, c'est sans compter sur le vent qui se met à souffler. Mes deux éponges au bout des jambes se transforment alors en glaçon. Je décide d'annuler le Jaizkibel et rentre au plus vite chez moi

. Sachant que j'ai bien repris confiance dans les descentes d'Ibardin prenant petit à petit plus de risques, j'ai repris du plaisir à faire une descente en gros.
Je rentre chez moi tel un warrior, trempé de la tête au pied

. Par contre, une tite question, les patins de freins s'usent plus vite sous la pluie ? Car ils ont diminué de moitié

.
Le profil :
