le formation du caillot se fait pendant que les conditions de viscosité le favorise, donc pendant la période où l'EPO améliore les performances. après l'embolie se déclenche lorsque le caillot se déplace (puisqu'il se forme en général dans les membre inférieur) mais se phénomène à lieu en géneral au maximum quelque jours aprés que le caillot se soit formé. donc si on accepte ma théorie, ça implique effectivement que vdb avait pris de l'EPO peu de temps avant sa mort.
touts ces morts durant le sommeil chez les amateur au début des années 90 qui ont tant fait parler dans le peloton ce furent des embolie causées par des prises d'EPO mal maitrisé. ce que j'avance est loin d'être farfelue malheureusement
comme éléement suplémentaire, une itw datant de 1994
Dr Nédélec : « L’EPO peut provoquer la mort »
De l’un de nos envoyés.
spéciaux à Val-Thorens.
CHARGE du contrôle antidopage sur le Tour et l’un des médecins officiels de la Fédération française de cyclisme (FFC), le docteur Patrick Nédélec nous détaille les propriétés de l’EPO et ses risques sur l’organisme.
Comment définir l’EPO ?
C’est une hormone hypophysaire qui agit au niveau du rein. Elle est très importante chez les dialysés, chez les insuffisants rénaux car elle est en manque chez eux et on leur apporte par voix externe, en traitement.
On entend beaucoup de choses sur ses propriétés, mais quels effets a-t-elle réellement sur l’organisme ?
Elle stimule au niveau de la moelle osseuse les cellules précurseurs des globules rouges, de façon à augmenter le nombre de ces globules rouges, d’une part, et à augmenter la fonction du globule rouge, d’autre part, c’est-à-dire la fixation et le transport de l’oxygène jusqu’au tissu.
C’est une hormone qui a une vie très courte dans l’organisme, c’est pour cette raison qu’elle peut représenter un certain intérêt pour les sportifs.
Son effet, c’est de stimuler l’organisme en général, de stimuler toute la croissance des tissus osseux mais surtout de la masse musculaire et de rendre le muscle plus performant dans la mesure où il y a plus d’oxygène. Ce qui veut dire, indirectement, qu’on assiste là à un recul du seuil d’apparition de la fatigue, donc une amélioration des performances.
Toutes les techniques vouées à augmenter la valeur d’oxygène dans les muscles poursuivent ce même objectif.
Dans le passé, les athlètes avaient recours aux transfusions, puis à l’autohémotransfusion. On prenait leur propre sang pour le placer dans une banque réfrigérée, et on leur réinjectait plusieurs semaines. Et ça valait tous les longs séjours en altitude. L’EPO remplace tout ça.
Comment l’utilise-t-on ?
Des études ont montré que l’EPO agit sur l’organisme après plusieurs semaines de thérapie. Sa durée de vie dans l’organisme est courte, mais une fois qu’elle a stimulé les cellules souches, le mécanisme de formation continue à se faire. C’est un déclic, un déclencheur.
L’athlète se l’administre par piqûre sous la peau trois fois par semaine.
Pour se le procurer il existe un marché noir, mais c’est valable pour toutes les hormones, de croissance ou autres. Cet hérythropoïétine, étant sécrété naturellement, est souvent prélevé sur des personnes malades ou des cadavres très frais. C’est essentiellement un trafic qui vient des pays de l’Est.
Mais toutes ces personnes peuvent être malades et il n’est pas rare de transfuser en même tout un tas de virus très graves, comme une hépatite ou le SIDA, lequel peut subsister trois mois dans un cadavre.
Autre méthode pour s’en procurer : il suffit de la fabriquer et obtenir des hormones de synthèse par génie génétique, mais le problème c’est qu’on ignore absolument ce que ça va donner dans dix ou vingt ans dans l’organisme de ceux qui se l’administrent. D’un point de vue éthique c’est inacceptable. Et d’un point de vue physique les risques sont immenses.
Pouvez-vous déjà évaluer les dangers actuels ?
Dans la mesure où le sportif qui prend de l’EPO a beaucoup plus de globules rouges, et qu’ils sont beaucoup plus volumineux aussi, il y a un problème d’hyper-viscosité sanguine qui peut aller jusqu’à la formation d’un caillot, lui-même pouvant boucher une artère aussi bien dans les poumons que dans le cerveau.
Bref le sang est plus épais, et il ne faut pas s’étonner de constater des embolies pulmonaires ou cérébrales entraînant la mort immédiate. Cela au cours d’un effort, ou même pendant le sommeil.
Dans les effets secondaires, à signaler de graves troubles digestifs, ou encore une augmentation de la température du corps. On le sait, à la longue l’EPO peut provoquer la mort.
Indétectable dans l’urine, faudrait-il alors avoir recours aux prises de sang ?
C’est effectivement, pour l’instant, le seul moyen d’en trouver la trace. Dans la mesure où il y a une augmentation du nombre et du volume de globules rouges, on peut le détecter facilement avec un prélèvement sanguin grâce à la fameuse « numération formule sanguine ».
Mais en arriver aux prises de sang pose tout un tas de problèmes, éthiques et pratiques, qui ne sont pas encore réglés.
Recueilli par J.-E. D.