26 Mai 2010, 12:56
Selon le New York Times, les enquêteurs sur les révélations de Floyd Landis essaient d’établir si Armstrong et ses anciens managers ont escroqué les sponsors en se dopant. Les autorités fédérales seraient spécialement intéressées si l’argent fourni par l’US Postal entre 1996 et 2004 a été utilisé pour acheter ces produits dopants. En effet, les peines prononcées pour fraudes peuvent être plus longues que celles prononcées pour distribution de produits dopants.
Toujours selon le journal, les enquêteurs prévoient d’examiner le contrat entre Armstrong et SCA Promotions, qui a refusé de payer un bonus de 5 millions de $ à l’américain à la suite de la publication du livre L.A Confidentiel, par David Walsh et Pierre Ballester, qui accusait Armstrong de se doper. Armstrong a poursuivi SCA et obtenu gain de cause et a reçu finalement 7,5 millions de $ de dommages et intérêts. Le professeur de droit à l’université de Columbia Daniel C. Richman a éclairci la situation : « Les accusations de fraudes sont assez simples : elles s’appliquent à tout système pour récupérer de l’argent ou une propriété de manière malhonnête. Dans ce cas, les autorités devraient prouver qu’Armstrong a été malhonnête envers les sponsors en disant qu’il était propre alors qu’il se dopait et profitait de ce dopage ».
L’exemple le plus connu de fraude sportive est celui de Jan Ullrich qui a été condamnée pour fraude en 2007 par les autorités allemandes, ayant menti « au public, aux sponsors et à son équipe ». D’autre part, le New York Times rapporte également que Jeff Novitzky, qui dirige l’enquête, a rencontré Landis et travaille étroitement avec l’agence anti-dopage américaine.
Source : cyclingnews