En fait, ce maillot vert est sur le Tour de France une lointaine réminiscence du classement par points qui, de 1904 à 1912, déterminait le classement général. Le maillot vert est apparu en 1953 et adoptait au départ la formule qui est celle qu'ont repris le Giro et la Vuelta aujourd'hui : quelle que soit l'étape et son profil, le même nombre de points était attribué aux classés. D'ailleurs, le premier vainqueur de ce classement sera Fritz Schaer, 6e du Tour. Le maillot vert s'adressait aux coureurs complets, capables de briller sur tous les terrains : Kubler, Janssen, Altig, Van Looy, Merckx, Van Springel. Il est d'ailleurs symptomatique de voir qu'un super-sprinter comme Darrigade n'obtiendra à cause de ce barême que deux maillots verts.
Le virage s'opère à partir du milieu des années 70 : sauf quelques exceptions (Hinault, Kelly, Maertens 1976, Jalabert 1995), seuls des sprinters spécialistes, et non plus des coureurs complets et réguliers, s'imposeront désormais à ce classement : Van Linden, Esclassan, Van Poppel, Abdoujaparov, Zabel, McEwen, Boonen, Cavendish. L'objectif était de permettre aux sprinters de disputer leur classement, tout comme les coureurs complets (maillot jaune), les grimpeurs (maillot à pois) et les jeunes (maillot blanc). Il n'y a qu'à voir sur le Giro ou la Vuelta où, à cause du système des points également répartis entre les étapes, les sprinters abandonnent dès la montagne : la 12e étape du Giro a vu l'abandon de Cavendish, Petacchi, Renshaw, Ventoso, Hondo (non-partants, Modolo et Ciolek (abandons) !
Cette décision a donc à la fois ses bons et ses mauvais côtés. Cependant, il est dommage, avec l'actuel barême, d'exclure des coureurs de classiques wallonnes, comme Gilbert, Kim Kirchen ou Bettini, de la course au maillot vert, ledit maillot vert pouvant leur offrir une motivation afin de venir sur le Tour et d'animer celui-ci.
P.S. : pour Deaddisco : le maillot vert du Tour de France a mué en maillot rouge une année. C'était en ... 1968 !
Le virage s'opère à partir du milieu des années 70 : sauf quelques exceptions (Hinault, Kelly, Maertens 1976, Jalabert 1995), seuls des sprinters spécialistes, et non plus des coureurs complets et réguliers, s'imposeront désormais à ce classement : Van Linden, Esclassan, Van Poppel, Abdoujaparov, Zabel, McEwen, Boonen, Cavendish. L'objectif était de permettre aux sprinters de disputer leur classement, tout comme les coureurs complets (maillot jaune), les grimpeurs (maillot à pois) et les jeunes (maillot blanc). Il n'y a qu'à voir sur le Giro ou la Vuelta où, à cause du système des points également répartis entre les étapes, les sprinters abandonnent dès la montagne : la 12e étape du Giro a vu l'abandon de Cavendish, Petacchi, Renshaw, Ventoso, Hondo (non-partants, Modolo et Ciolek (abandons) !
Cette décision a donc à la fois ses bons et ses mauvais côtés. Cependant, il est dommage, avec l'actuel barême, d'exclure des coureurs de classiques wallonnes, comme Gilbert, Kim Kirchen ou Bettini, de la course au maillot vert, ledit maillot vert pouvant leur offrir une motivation afin de venir sur le Tour et d'animer celui-ci.
P.S. : pour Deaddisco : le maillot vert du Tour de France a mué en maillot rouge une année. C'était en ... 1968 !