Team Europcar, la saison de la confirmation

Le Tour des Flandres : les monts auront-ils raison du spécialiste du nouveau numéro 1 français des classiques flandriennes ?

Engagés : V. Jérôme – S. Chavanel – S. Turgot – D. Gaudin – G. Bernaudeau – M. Claude – F. Bouyer – A. Tulik

La difficulté monte d’un cran, la tension aussi. Heureusement, la météo est clémente !

La course : Après 80 km complètement plats, la course débute réellement avec le 1er secteur pavé. Une fois n’est pas coutume, ce sont les Rabobank qui lancent les débats, avec une accélération assez franche. Côté Europcar, toute l’équipe est autour de V. Jérôme, et essaie de le protéger. L’écrémage qe fait par l’arrière, jusqu’à 35 km du terme, moment choisi par 4 coureurs pour placer une attaque très violente. J.A. Flecha, T. Boonen, J. Vansummeren et M. Breshel prennent vite le large. Derrière c’est chacun pour sois, et les coureurs sont disséminés par petits groupes. V. Jérôme est pas mal, puisqu’il s’accroche dans le second groupe en compagnie de S. Chavanel, B. Leukemans et P. Gilbert. Néanmoins, une crevaison à 12 km du terme anéantira ses espoirs de Top 10, puisqu’il terminera à une terrible 11e place, à 3 minutes et 28 secondes du grand J. Vansummeren !

Bilan : V. Jérôme avait les jambes pour un Top 5 ! De bons augures pour la semaine prochaine…

Paris-Roubaix : c’est le moment où jamais pour le Top 5, sur ses terres !

Engagés : V. Jérôme – S. Chavanel – S. Turgot – D. Gaudin – G. Bernaudeau – M. Claude – F. Bouyer – A. Tulik

De retour en France, à Compiègne, où le climat a décidé d’être un acteur majeur ! La pluie tombe sans s’arrêter !

La course : La course débute à 90 km de l’arrivée, moment choisi par les Radioshack pour accélérer. 30 km plus tard, on ne retrouve plus que 15 hommes en tête ! T. Boonen est le premier à passer à l’offensive, accompagné d’H. Haussler et d’A. Ballan. Derrière ça roule à bloc, et le groupe se reforme, sous l’impulsion notamment de L. Boom. M. Breschel profite du regroupement pour placer un contre terrible. Derrière, 2 coureurs essaient de prendre sa roue : J.A. Flecha et…. V. Jérôme en grande forme ! T. Boonen, B. Leukemans, A. Ballan et S. Vanmarcke reviennent au train, et on retrouve un groupe de 7 coureurs à l’avant à 20 km de l’arrivée. J.A. Flecha puis M. Breschel tentent d’en remettre une couche, mais sans succès. Le groupe des 7 arrive alors groupé dans le vélodrome de Roubaix, et se disputent la victoire au sprint. A ce petit jeu, c’est le danois M. Breschel qui vient priver T. Boonen d’une nouvelle victoire ici. V. Jérôme termine 7e et dernier du groupe, à bout de force…

Bilan : V. Jérôme est arrivé avec le groupe de tête dans le vélodrome ! Un super résultat pour ce coureur de 28 ans, qui conclue sa campagne de classiques de la plus belle des manières…

Amstel Gold Race : T. Voeckler vise le Top 10 !

Engagés : T. Voeckler – T. Pinot – C. Kern – A. Charteau – D. Malacarne – C. Gautier – R. Chtioui – Y. Arashiro

Ses chances de victoires étant faibles, la stratégie décidée par T. Voeckler et A. Flickinger est de rester en tête de peloton aussi longtemps que possible, et profiter de la moindre opportunité.

La course : Avec 3 réelles chances de victoire (les frères Schleck et J. Vanendert), c’est naturellement les Radioshack qui mettent en route les premiers, mais assez tard, puisqu’il ne reste déjà plus que 50 km lors de leur mise en action. L’échappée matinale est reprise à 20 km du terme, et le premier à se lancer à l’attaque est F. Schleck, suivi des espagnols C. Barredo et A. Valverde. Derrière ça se regarde, puis ce sont finalement les Liquiquas qui tentent de boucher le trou. Les 3 hommes de tête sont repris à 8km de l’arrivée, sous l’impulsion d’un I. Basso énorme. Un groupe de 25 coureurs arrive groupé au pied du Cauberg, et c’est le moment choisi par T. Voeckler pour tenter sa chance. Il part grand plateau, et fait la monté à bloc… Derrière tout le monde est à fond, et il parvient à garder une demi-roue d’avance sur F. Schleck, suivi d’A. Schleck ! Magnifique victoire du ti-blanc, l’une de ses plus belle en carrière…

Bilan : Cette saison dépasse décidément toutes les espérances ! Si on commence à gagner là où on ne s’y attend pas en plus…

La Flèche Wallonne : rien à perdre, tout à gagner…

Engagés : T. Voeckler – T. pinot – C. Kern – A. Charteau – D. Malacarne – D. Veilleux – J. Bobridge – A. Tulik

2e classique ardennaise, mais c’est déjà du bonus, après la superbe victoire de T. Voeckler 3 jours plus tôt !

La course : On prend les même et on recommence. LA Radioshack embraye à 80 km du terme. Mais cette fois, un groupe d’outsider sort à 50 km du terme, dans lequel on retrouve T. Martin, W. Poels, I. Anton et G. Visconti. Le groupe compte jusqu’à 1 minute et 30 secondes d’avance à 30 km du terme de l’étape, mais les Radioshack sont décidément trop fort… B. Hermans et J. Vanendert roulent à bloc. A 15 km de l’arrivée, le groupe est repris, et A. Schleck par en contre, accompagné de T. Voeckler. Mais derrière W. Poels et I. Basso roulent pour remettre tout de monde dans le rang. On arrive à 15 au pied du mur de Huy, et 3 coureurs arrivent à s’extirper, cette fois-ci d’une manière définitive : A. Schleck, D. Martin et T. Voeckler, encore lui… C’est A. Schleck qui fait le gros du travail, et termine 3e de la Flèche Wallonne derrière l’irlandais et T. Voeckler ! L’alsacien de naissance est décidément le roi des Ardennes cette année !!

Bilan : 2e classique vallonnée et 2e victoire pour T. Voeckler ! Il va commencer à éveiller les soupçons s’il continue…

Liège-Bastogne-Liège : en route pour le triplé historique…

Engagés : T. Voeckler – T. Pinot – C. Kern – A. Charteau – D. Malacarne – C. Gautier – R. Chtioui – Y. Arashiro

T. Voeckler aussi fort que le D. Rebellin de 2004 ?

La course : Echappée matinale/Radioshack. Après le même scénario que lors de la semaine écoulée, on retrouve un groupe de 30 hommes à l’avant à 35 km du terme. C. Kern essaie de s’extirper, mais rentre vite dans le rang. Sous l’impulsion d’un D.Cunego visiblement en grande forme, un groupe de 10 coureurs s’échappe et prend vite le large, parmi lequel on retrouve A. Schleck, P. Gilbert, D. Martin, A. Valverde et l’inévitable T. Voeckler. P. Gilbert place une violente attaque à 8 km du pied de la côte de St Nicolas. Derrière D. Cunego roule à bloc, et le pauvre Gilbert est repris à 500m du terme. Cunego lance le sprint et domine tout le monde de la tête et des épaules pour aller remporter la doyenne des classiques ! A. Valverde et P. Gilbert complète le podium, tandis que T. Voeckler termine a une encore très belle 5e place !

Bilan : Un Top 5 cette fois ! On ne peut pas gagner à tous les coups… On peut ??

Résultats remarquables :

 2 victoires finales du des courses d’une semaine World Tour (T. Voeckler sur Pari-Nice et C. Kern sur le Tour de Romandie)
 Victoire sur 2 classiques ardennaises (T. Voeckler lors des l’Amstel Gold Race et de la Flèche Wallonne)
 3 victoires d’étape du des courses d’une semaine World Tour (T. Voeckler sur Paris-Nice, R. Chtioui sur la Vuelta a Catalunya et C. Kern sur le Tour de Romandie)
 Victoire au classement du meilleur jeune sur un tour d’une semaine du circuit World Tour (T. Pinot sur le Tour de Romandie)
 Une 2e place au classement général d’une course d’une semaine World Tour (P. Rolland sur la Vuelta a Catalunya)
 Une 3e place sur une grande classique (M. Pelucchi lors de Milan-San Remo)
 Un Top 5 sur une classique ardennaise (T. Voeckler lors de Liège-Bastogne-Liège)
 Deux Top 10 lors de classiques pavées (V. Jérôme sur Gent-Wevelgem et Paris-Roubaix)
 Une victoire finale lors d’une course à étapes Continentale (T. Voeckler sur le Critérium International)
 Une victoire d’étape lors d’une course à étapes Continentale (M. Pelucchi sur le Critérium International)

Bilan des coureurs :

Adrien Petit a très peu couru ce mois-ci, après un début d’année chargé et un Paris-Nice un peu décevant… Il sera de retour fin mai sur le Tour de Belgique.

Jack Bobridge prépare le Giro. A noter un beau prologue sur le Tour de Romandie.

Thomas Voeckler a réalisé 2 mois extraordinaire : Paris-Nice, Critérium International, Amstel Gold Race et la Flèche Wallonne à son palmarès ! Tout simplement monumental… Maintenant un repos bien mérité, retour fin mai !

Pierre Rolland a réalisé un très bon Tour de Catalogne. Mais A. Valverde était beaucoup trop fort. Il fera sa rentrée lui aussi sur le Tour de Belgique, dans l’optique de son grand objectif de l’année : le Tour de France…

Matteo Pelucchi a eu sa chance, et il l’a prise ! Extraordinaire 3e de Milan-San Remo, il a également remporté la 1e étape du Critérium International ! Maintenant il va tenter d’aller chercher sa première grande victoire, sur le Giro…

Thibault Pinot a débuté sa saison en découvrant les classiques ardennaise, mais il n’a pas tardé à s’émanciper dès le Tour de Romandie. 2e de la 4e étape derrière son coéquipier C. Kern, il a terminé 4e du général et meilleur jeune… Il visera un Top 10 sur le Giro, et surtout le maillot blanc !

Sébastien Chavanel a été un bon poisson pilote pour Matteo Pelucchi. Son rôle sera le même sur le Giro.

Vincent Jérôme a réalisée une prometteuse campagne de classiques flandriennes, avec 2 Top 10. Il continu d’apprendre, et visera la victoire finale sur les 4 Jours de Dunkerque, où il avait fini 2e l’an dernier…

Christophe Kern a été le parfait lieutenant de T. Voeckler sur Paris-Nice, et a assumé son statut de leader sur le Tour de Romandie ! Maintenant, l’objectif suivant est un Top 5 sur le Giro, et pourquoi pas le podium !

Rafa Chtioui a remporté sa première grande victoire chez les pros, après une magnifique échappée de 150 km lors de la 5e étape du Tour de Catalogne. Il se révèle être un excellent rouleur, et passe bien les bosses. Il sera pour sûr extrêmement précieux sur le Giro, afin d’accompagner ses 2 leaders !

Classements :

 La Team Europcar est 3e au classement World Tour avec 660 points, et 5e au classement Superprestige, avec 3250 points.
 Thomas Voeckler est le mieux classé des Europcar, 4e au classement World Tour (418 points), et 2e au Superprestige (1273 points)

Les 4 jours de Dunkerque : 3 coureurs pour la gagne…

Engagés : V. Jérôme – A. Pichot – S. Turgot – D. Gaudin – S. Haddou – G. Bernaudeau – M. Claude – F. Bouyer

Avec 3 coureurs extrêmement performants sur les pavés, et une concurrence assez faible, tout autre résultat que la victoire finale serait une déception !

Etape 1/2/3 : 3 étapes planes, 3 mêmes scénarios… Un groupe part à l’avant, un peloton qui roule, un sprint massif. Les 2 premières étapes sont remportées par A. Blythe de la BMC, tandis que la 3e voit la victoire du belge C. Goddaert ! S. Haddou se classe 6e, 5e et 8e de ces trois étapes.

Etape 4 : L’étape reine avec 188 km entre Graveline et Cassel et 10 tours ‘un circuit comprenant l’ascension d’un mont pavé. Derrière l’échappée, les coureurs de la BMC et d’Europcar roulent. L’écrémage se fait par l’arrière. A 4 tours de l’arrivée, ils ne sont plus que 35 à jouer la victoire finale. D. Gaudin se place alors en tête de peloton et roule très fort… Plus que 15 coureurs en tête, dont le maillot rose A. Blythe. C’est le moment choisi par S. Turgot pour accélérer dans l’ascension du mont. Et seuls ses coéquipiers A. Pichot et V. Jérôme parviennent à suivre le train imposé par le rouleur de la Europcar. La seule issue est un triplé des coureurs d’A. Flickinger ! Turgot est décroché par ses 2 compagnons, et c’est V. Jérôme qui parvient à l’emporter, ayant réussi à décrocher son coéquipier dans la dernière ascension vers la ligne d’arrivée. A. Pichot perd 30 secondes, S. Turgot 2 minutes et 23 secondes. Le premier non Europcar est F. Vachon de l’équipe Bretagne-Schuller, mais termine à une éternité : 4 minutes 14 secondes !!!!

Etape 5 : Les hommes en vert contrôle la course, et l’étape se joue au sprint. C’est encore A. Blythe qui l’emporte. V. Jérôme n’a pas été inquiété…

Bilan : Un triplé qui ne souffre d’aucune contestation au classement final de ces 4 Jours de Dunkerque ! Et il serait temps de renommé, car 5 étapes aux 4 Jours, ça fait bizarre…

Le Giro di Italia : enfin le premier grand tour de l’année !

Engagés : C. Kern – T. Pinot – M. Pelucchi – S. Chavanel – D. Malacarne – C. Gautier – R. Chtioui – J. Bobridge – D. Veilleux

La Team Europcar va avoir l’occasion de jouer sur presque tous les terrains, du prologue avec J. Bobridge à la montagne avec C. Kern et T. Pinot en passant par les sprints avec M ; Pelucchi, on risque de voir les hommes d’A. Flickinger presque tous les jours !

Objectifs : Un Top 5 avec C. Kern, un Top 10 avec T. Pinot, le maillot blanc de meilleur jeune pour T. Pinot et au moins une victoire d’étape ! Rien que ça…

Prologue : Ce Giro débute par un prologue de 8 km autour d’Herning, au Pays-Bas ! Et à ce petit jeu, c’est l’espagnol A. Castroviejo qui l’emporte, devant G. Larsson et T. Farrar… J. Bobridge signe une très belle 6e place, et s’empare du premier maillot blanc de ce Giro 2013 ! C. Kern concède 29 secondes, T. Pinot 46…

Etape 1 : Toujours aux Pays-Bas pour cette étape de 196 km, toute plane. L’échappée du jour tarde à partir, la faute à G. Larsson qui essaie de partir à l’avant afin de glaner quelques secondes au sprint intermédiaire ! Il parvient à garder quelques secondes d’avance avec ses 3 compagnons d’échappée, mais passe finalement 4e, et se relève. Le groupe est finalement repris à 25 km de l’arrivée par un peloton mené par les Garmin-Barracuda de Tyler Farrar. A 10 km du terme, C. Kern lance le train des Europcar, devant R. Chtioui, S. Chavanel et M. Pelucchi. Ce dernier est idéalement lancé, mais ne peut résister à l’impression T. Farrar, et termine 2e, à une longueur de l’américain. Ce dernier s’empare du même coup du maillot rose !

Etape 2 : 190 km encore bien plat au programme du jour. Les Garmin contrôlent pour mener le peloton vers un 2e sprint massif en 2 jours… M. Pelucchi semble en grande forme, mais il se fait enfermer par E. Viviani et A. Petacchi. Il produit son effort trop tard et termine à la 4e place, loin derrière le jeune allemand J. Degenlkob, qui récupère le maillot blanc de meilleur jeune pour une seconde grâce aux bonifications. Le maillot T. Farrar est 6e.

Etape 3 : Après une journée de repos (déjà ??), le peloton est de retour en Italie avec un contre-la-montre par équipes de 30 km autour de Vérone ! Avec de bons rouleurs comme C. Kern, J. Bobridge ou encore R. Chtioui, la Team Europcar se place en outsider ! Et elle fait mieux que tenir son rang, puisqu’elle termine 2e, derrière les Radioshack d’un J. Posthuma qui prend le maillot rose. J. Bobridge récupère le maillot blanc, et se retrouve 6e au général, à 8 secondes du batave. C. Kern et T. Pinot reprennent du temps à tous les autres favoris de ce Giro, dont plus d’une minute sur le requin de Messine V. Nibali ! Une très bonne journée en somme !

Etape 4 : Une étape de 198 km presque totalement plane aujourd’hui. Mais une côte de 4e catégorie placée à 20 km du terme pourrait annihiler les espoirs de certains sprinters. En attendant, J. Bobridge se dit que c’est peut-être le jour où jamais pour aller chercher quelques secondes et se rapprocher de J. Posthuma. Il prend la roue de 3 hommes au 10e km. Mais derrière, les Radishack-Nissan ne sont pas dupes. Ils reviennent sur l’australien, bien aidés par les Luiquigas, probablement punis de leur étape de la veille. C’est donc D. Veilleux qui prend l’échappée du jour, en compagnie de M. Quinziato et d’A. Krisstof. Mais les 3 hommes ont bien du mal à s’entendre et son repris par le peloton à 30 km de l’arrivée à Fano. Le peloton passe la difficulté du jour à un rythme modéré, et c’est A. Vichot qui va chercher les points de la montagne pour s’emparer du maillot de meilleur grimpeur. Le sprint massif est inéluctable. C. Kern fait un travail remarquable, et S. Chavanel permet à M. Pelucchi d’être en position idéale pour aller chercher sa première victoire sur un grand tour ! Mais c’est sans compter sur le vétéran A. Petacchi qui avait pris sa roue et déboite à 250m de la ligne pour le battre… d’un demi-boyau ! L’allemand J.Degenlkob termine 3e. J. Bobridge conserve son maillot blanc, et M. Pelucchi se replace au classement du maillot rouge, puisqu’il n’a plus que 13 points de retard sur un T. Farrar 5e de l’étape.

Etape 5 : Première étape vallonnée de ce Giro, entre Urbino et le Porto Sant’Elpidio.
L’étape part sur un rythme élevé. Un grand nombre de coureurs veulent prendre l’échappée du jour ! Et D. Malacarne y parvient, avec pour compagnons Y. Huguet, L. Paolini, P. Fedrigo ou encore I. Izagirre. Les 5 hommes se disputent les grand-prix de la montagne, et à ce petit jeu c’est l’Italien de la Team Europcar qui est le plus malin, puisqu’il parvient à passer en tête lors de 3 des 4 côtes répertoriées. Le groupe compte jusqu’à 10 minutes d’avance, mais derrière le peloton embraye très tôt sous l’impulsion des coureurs de la Radioshack. Les conséquences se font ressentir très vite, puisque l’écart diminue fortement pour ne plus être que de 2 minutes 30 à 35 km du but. Derrière, le groupe des favoris se réduit à vue d’œil, et ils ne sont plus que 25 à l’approche de la dernière côte répertoriée. M. Scarponi et D. Cunego attaquent, mais derrière ça roule fort, sous l’impulsion de C. Froome himself, bien décidé à arriver groupés… La victoire d’étape se dispute donc par un sprint à 22, et c’est le slovaque S. Spilak qui l’emporte d’une demi-roue devant T. Pinot, qui s’empare du maillot blanc, T. Van Garderen, son principal concurrent ayant été distancé très tôt. D. Malacarne prend lui le maillot bleu ! C. Kern est 4e du général, à 24 secondes de J. Posthuma.

Beau récit, quelques images ou screenshots seraient sympa. et au fait, tu joues avec quelle difficulté?

Je joue en normal... Mais je pense que je vais vite passer en difficile, car gagner le Giro avec Christophe Kern, ça manque de réalisme !
Oui j'avoue pour les screen ce serait plus visuel, mais le truc c'est que je fais ça au boulot (je suis en stage au Canada, je me fais chier), du coup pas trop envie de me faire choper avec le PCM sur le pc !

Etape 6 : Première arrivée au sommet de ce Giro 2012 après une étape plutôt plane avant les 15 km d’ascension finale. 7 hommes partent à l’avant, dont C. Gautier ! L’écart grimpe vite, mais à 30 km du pied de l’ultime difficulté, 7 autres coureurs partent en contre parmi lesquels on retrouve J. Fuglsand, B. Pires ou encore J. Hoogerland. Le regroupement des hommes de tête s’effectue au pied du col, qu’ils attaquent avec 3 minutes d’avance sur le peloton. Ce dernier est très vite dynamité par l’espagnol M. Nieve qui attaque dès le pied. R. Kreuziger prend sa roue, et dans le peloton, c’est S. Szmyd qui roule, bientôt relayé par V. Nibali lui-même. Seul C. Froome et S. Kruijswijk parviennent à suivre, accompagnés de C. Kern et T. Pinot. L’alsacien place d’ailleurs un contre, et parvient à rejoindre le duo de tête à 1km du sommet. Il termine 3e de l’étape, à 7 secondes de R. Kreuziger et dans le même temps que M. Nieve. C. Froome et S. Kruijswijk concèdent 34 secondes au tchèque, tandis que V. Nibali et T. Pinot en perdent 54 ! C. Kern prend le maillot rose, avec 41 secondes d’avance sur R. Kreuziger et 1 minute 01 sur l’anglais C. Froome. Le sicilien Nibali est déjà relégué à 1 minute et 54 secondes. T. Pinot conforte son maillot blanc, et se retrouve 4e du général à 1 minute pile de son coéquipier !
A noté la belle 12e place de C. Gautier lors de cette étape, qui s’est bien accroché après son échappée matinale. Il permet à la Team Europcar de prendre également le leadership au classement par équipes, avec 8 minutes 15 secondes d’avance sur la Garmin-Barracuda !!
D. Malacarne conserve son maillot bleu de leader du classement de la montagne.

Etape 7 : Deuxième étape de haute-montagne de ce Giro 2013, avec notamment une arrivée placée au sommet d’un col d’une 10aine de km. Le peloton ne laisse personne sortir avant le sommet du premier col du jour, et c’est dans la descente que l’échappée du jour se forme, avec P. Lastras, P. Fedrigo, Y. Huguet et C. Meyer. Ils se disputent le classement de la montagne en haut d’une côte de 3e catégorie. Heureusement pour D. Malacarne, Y. Huguet ne marque qu’un seul point, passant 3e. Le peloton accélère à 40 km du terme sous l’impulsion du Team Europcar et son italien D. Malacarne notamment. Mais les attaquent se multiplient, avec D. Cunego, puis J. Fuglasand. L’équipe d’A. Flickinger explose littéralement, et C. Kern ne peut plus compter que sur T. Pinot pour défendre son maillot rose. Au pied de la dernière ascension, R. Kreuziger attaque, et Kern ne peut pas répondre ! Il assume lui-même le rythme, alors que derrière tout le monde semble à bloc. La victoire se joue entre J. Fuglsand et R. Kreuziger, et c’est le tchèque qui l’emporte facilement. Le groupe maillot rose concède 39 secondes, et C. Kern, 3e de l’étape, doit céder son maillot de leader au tchèque de l’équipe Astana. T. Pinot, arrivée avec son leader, conserve son maillot blanc, tandis qu’Europcar conforte sa place au classement par équipe. Quant à D. Malacarne, il garde son maillot bleu pour 1 petit point devant Y. Huguet.

Etape 8 : Une étape de transition sur ce Giro, avec 176 km sans aucune difficulté répertoriée pour le peloton, mais quelques petites bosses dans le final, qui pourraient poser des problèmes à quelques sprinters. Un groupe de bons rouleurs part à l’avant, avec notamment J. Bobridge… Mais les sprinters veulent en découdre, et ne laisse pas de marge à l’échappée, reprise à 15km du terme. Les 10 km accidentés sont avalés à vive allure, et T. Farrar ou M. Pelucchi reculent dans le peloton. Ce dernier est tout de même remonté par C. Kern. G. Van Avermaet lance le sprint, mais il est sauté sur la ligne par J.J. Rojas Gil. A. Petacchi termine 3e, M. Pelucchi 5e. L’italien reprend quelques points sur T. Farrar qui ne termine que 8e.

Etape 9 : Etape vallonnée, qui se termine par un petit raidillon de 5 km. La Team Europcar est encore représentée à l’avant, avec R. Chtioui aujourd’hui. Et les favoris ne semblent pas décidé à se battre pour l’étape, puisque D. Rollin, K. Boeckmans, J. Mandes, M. Wynant et le tunisien comptent encore 15 minutes d’avance à 50 km du terme. Dans les 20 derniers km, les tentatives d d’échappées se succèdent pour les hommes de tête, mais personne ne parvient à faire le trou. Tout se joue dans la dernière côte, ou c’est le canadien D. Rollin qui se révèle être le plus frais, et l’emporte devant K. Boeckmans et R. Chtioui. C’est D. Cunego qui remporte le sprint du peloton dans lequel on retrouve tous les membres du Top 10 dans le même temps.
Grâce à l’échappée de son coureur, la Team Europcar conforte sa 1e place au classement par équipe, et compte désormais plus de 10 minutes d’avance sur son plus proche poursuivant, la Radioshack-Nissan.

Etape 10 : Nouvelle étape sans grande difficulté. Néanmoins, une belle bosse sont le sommet se trouve à 8 km pourrait une nouvelle fois enterrer les velléités de bons nombre de sprinters… 6 Hommes partent à l’avant, parmi lesquels on retrouve le puncheur suisse M. Albasini, l’espagnol P. Lastras ou encore M. Igniatiev. Le peloton garde les échappées à porter de fusil, grâce au travail de la Lampre et de la BMC. A pied de la bosse, à 10km du sommet, les 6 hommes de tête ont tout de même toujours 1 minute 30 d’avance, et le peloton ne semble pas vouloir prendre la bosse à un rythme trop élevé. Mais c’est le moment que choisi C. Kern pour attaquer ! Les Astana, et Roman Kreuziger sont mal placés, et tardent à répondre. Si bien que le coureur français à 45 secondes d’avance au sommet, à 6km de l’arrivée ! Derrière ça roule enfin, et les coéquipiers de Kreuziger donnent tout pour revenir, mais en vain. Le regroupement entre l’échappée matinale et C. Kern s’opère à 2 km de l’arrivée. L’alsacien est un peu juste pour la gagne, et c’est M. Albasini qui l’emporte, Kern est 3e ! Le sprint du peloton est remporté par Van Avermaet, mais avec 1 minute 03 de retard sur le coureur d’Europcar !! Il récupère ainsi le maillot rose de leader, sur une étape où on ne l’attendait pas, grâce à l’effet de surprise… Il devance désormais R. Kreuziger de 1 minute 01 (grâce aux 8 secondes de bonification) ! Ni M. Pelucchi ni T. Farrar ne marquent de points, et R. Kreuziger s’empare du maillot rouge, grâce à sa 6e place aujourd’hui.

Etape 11 : Etape vallonnée et courte qui risque d’être très nerveuse ! 5 hommes tentent de partir dès le km 0, mais la présence d’Y. Huguet, 2 e au classement de la montagne, oblige les Europcar à rouler à bloc pendant 25 km pour ne pas les laisser partir. Finalement, après 1h de course très rapide, 3 hommes parviennent à s’extirper : B. De Clercq, S. Clement et D. Navarro Garcia. Le peloton laisse filer. Avant l’avant dernière échappée, les Europcar accélèrent un peu le rythme, afin d’éviter les offensives. Mais c’est sans compter sur R. Uran et S. Gerrans, qui partent en contre. Les Luiquigas se mettent en route, et le peloton avale les 2 dernières ascensions à très vive allure, reprenant les hommes à l’avant. L’étape se joue donc au sprint avec un groupe de 23 coureurs, et c’est M. Nieve qui l’emporte. Kern conserve son maillot rose, D. Malacarne son maillot bleu, T. Pinot le blanc, et l’équipe reste largement en tête au classement par équipes. A noter la 2e place de R. Kreuziger, qui commence à s’échapper au classement du maillot rouge !

Etape 12 : Etape de transition de seulement 122 km au programme. On retrouve dans l’échappée du jour A. Moinard et F. Bichot. Les 2 hommes sont repris à 20 km du terme, et le peloton roule à bloc. M. Pelucchi est enfermé, et ne peut jouer sa carte pour la victoire finale, et c’est de nouveau l’espagnol J.J. Rojas Gil qui l’emporte, devant G. Van Avermaet et S. Gerrans. Aucun changement aux différents classements.

J'adore !! Je viens de tout lire.

J'aime le style de la story vivement la suite !

Pas mal même si ce serait mieux avec des images