[Team Swisscom - GCE 2010] Le soleil revient ... p.46

Plus vite on fait les étapes de plat, plus vite viendra la MONTAGNE!!!

Pas faux, mais chaque chose en son temps .

Pour info : Menchov, Evans, Nibali, Vinokourov sont à 29'' Armstrong à 21'' Sanchez Gonzalez et A.Schleck à 30''

Edit : Merci f2ff ça a marché

ETAPE 1 : Palma – Palma

Favoris :
*** Freire
** Petacchi
* Farrar - Rojas Gil

Après le prologue de la veille qui a vu Contador, grand favori à la victoire finale, s'imposer, cette première étape en ligne est faite pour un puncheur-sprinter. Avec toutes ses difficultés, sans nul doute que le peloton sera quelque peu amoindri pour aborder le final mais Contador devrait être serein ; le général ne changera sûrement pas ce soir vu qu'aucune bonification n'est attribuée.

C’est sous un ciel menaçant que les 198 coureurs s’élancent donc de Palma avec un vent assez fort. Comme on pouvait s’y attendre, des coureurs tentent de partir ; c’est Hulsmans (QST) qui est le premier, au kilomètre 3, a tenté sa chance. Mais le peloton semble ne pas vouloir laisser ne serait-ce qu’une infime chance aux échappées et de nombreuses équipes roulent en tête. Ainsi, pendant 40 kilomètres on assiste à une chasse rapide avec des écarts ne dépassant jamais 30’’. C’est au moment où tout le monde semblaient avoir abandonné, à bout de souffle, qu’un groupe de dix qui s’était détaché se voit laisser 40’’ puis 50’’ d’avance par un peloton rompue par la première heure de course. C’est ce groupe de dix qui va constituer l’échappée du jour. On y retrouve Trepstra(MLM), Mourey (RAB), Lequatre(RSH), Zandio (GCE), Oss (KAT), Pineau (SAX), Devolder (BMC), Capecchi (FOO), Hulsmans (QST) et Boom (BMC), le plus proche de Contador au général avec seulement 25’’ de retard. La BMC semble prédominante dans ce groupe avec les deux plus gros rouleurs et l’équipe la plus représentée.

C’est Astana qui va rouler en tête du peloton avec sept coureurs aux avant-postes qui vont rester là toute la journée. Seuls Popovytch et Contador ont été préservé. Les kilomètres s’enchaînent sans trop d’histoire. L’écart maximum sera de 6’20’’ à 100 kilomètres de la ligne, moment choisi par la formation du maillot jaune pour accélérer le rythme : on est bien déterminer à la conserver cette tunique ! L’écart va chuter progressivement. Mais les échappées résistent ; Pineau passe la ligne en tête à l’amorce des quatre tours d’un circuit de 20 kilomètres dans Palma. Mais les courageux du jour voient leur chance s’amoindrirent de seconde en seconde si bien que Boom, leader virtuel pendant un temps, abandonne tout espoir. En effet, dans les 30 derniers kilomètres, Astana se voit enfin relayer par les grosses écuries en vue de l’arrivée massive. A l’avant, on commence à se désorganiser ; l’écart étant tomber à 1'15’’, Lequatre, Zandio puis Pineau vont tenter de sortir. Les deux premiers seront repris par leurs anciens compagnons d’échappées mais le français de la Saxo Bank va continuer son effort en solitaire et creuser l’écart à tel point que, voyant le paquet leur revenir dessus à toute allure, les 9 poursuivants rendent les armes à l’approche du dernier tour. Pineau va franchir la ligne au son de la cloche en héro du jour – il sera élu meilleur combatif – mais c’est sans espoir car derrière, la machine infernale lancée à toute allure ne fera qu’une bouchée du pauvre baroudeur.

Les organismes sont fatigués mais personne n’a encore lâché le peloton. A la banderole des 5 derniers kilomètres, sous l’impulsion de Voeckler (SAX) qui travaille pour son sprinter Thor Hushovd (SAX), on retrouve un étonnant Alberto Contador callé en 6e position. Le maillot jaune semble être très attentif et prend toutes les mesures pour éviter le pire. Il semblerait qu’il est senti le danger car quelques instants plus tard, marqués par la journée fatigante, Cyril Gautier (BBX) glisse dans un tournant emportant une dizaine de coureurs dont Roche (ALM), Gadret (LIQ), Moncoutié (COF), Kirchen (FDJ), Soler (RAB) et surtout Barredo (QST), leader de son équipe dont les 8 coureurs s’arrêtent sur le champs. Tout ceux-là ainsi que d’autres coureurs, pris par la chute, ralentie ou encore à bout de souffle termineront plus loin que le peloton mais ils sont peu nombreux et mise à part Barredo, qui n’avait déjà pas beaucoup d’espoir au général, on ne retrouve pas de noms remarquables. Malheureusement, Gautier a mal chuté et il se retrouve la clavicule brisée. En larme, le jeune français se voit obligé de quitter la course. John Gadret, qui s’est écrasé contre une barrière, le côté droit ruisselant de sang veut repartir, mais la douleur est trop insupportable et malgré une volonté de fer, il se voit obligé de dire adieu aux routes du Tour, coup dur pour Nibali (LIQ) qui voit là un de ses atouts retiré.

Mais ces mésaventures n’empêchent pas que le sprint soit lancé, et de très très loin ! En effet, Oscar Freire (RAB) voit son poisson-pilote Filippo Pozzato se décaler bien trop tôt d’autant plus que la pente, même si elle vient de passer de 5% à 2%, est encore suffisante pour briser l’élan de l’espagnol. Rojas (GCE) et Boasson Hagen (BMC) se sont immédiatement calés dans la roue de l’ibère. Ils se détachent de la masse, rejoint par Hushovd puis Van Avermaet (OLO). Boasson Hagen se décale suivi par son compatriote mais les espagnols résistent bien aux norvégiens. Dans ce combat intra-nations, on a alors complètement oublié le belge Van Avermaet qui ne semble pas être un grand danger. Pourtant, il place une accélération foudroyante, reprenant mètre par mètre, coureur par coureur, jusqu’à dépasser Freire ! Mais dans son élan, il continue … et s’impose d’une bonne longueur devant tout les favoris du jour notamment au nez et à la barbe d’un Freire désabusé. Il prend également le leadership du classement par points devant Boasson Hagen qui échoue à la 5e place, une place de trop qui le fait échouer à 3 points du belge. Au général, aucun changement d’importance n’est à noter.


L’échappée du jour a fière allure.


Pineau, dernier rescapé, dans un baroud d’honneur.


Le train Freire, Rojas, Boasson Hagen, Hushovd, Van Avermaet à toute allure. A ce moment, personne ne parierai alors sur le dernier des cinq.


Une victoire magnifique pour Van Avermaet qui étonne et abasourdit. Son palmarès en prend un coup.

Etape :

1. G.Van Avermaet (OLO) 4h 30’ 35’’
2. O.Freire (RAB) + 0’’
3. J.Rojas Gil (GCE) + 0’’
4. T.Hushovd (SAX) + 0’’
5. E.Boasson Hagen (BMC) + 0’’
6. T.Boonen (LIQ) + 0’’
7. A.Petacchi (LAM) + 0''
8. D.Bennati (SKY) + 0''
9. T.Farrar (FDJ) + 0''
10. S.Dumoulin (COF) + 0''

Classement Général : A.Contador (AST)
Calssement meilleur jeune : T.Martin (GRM)
Classement par points : G.Van Avermaet (OLO)
Classement par équipe : Garmin - Transitions

Réactions

Le Winner :

"Je ne crois pas me tromper en disant que c’est le plus beau jour de votre vie, n’est-ce-pas ?"
G.Van Avermaet : "[en larme] Vous devez avoir raison … sur le moment, j’ai du mal à prendre du recul. C’est vrai que c’est … Enorme ! Je prends la roue de Hushovd qui lui-même prend le train des cadors. Au début, je me dis que je dois m’accrocher pour terminer 5e mais Hushovd déborde et je vois que je n’ai aucun mal à suivre, j’avais des jambes de feu. Je vois la ligne, je me redresse, et puis j’ai senti que j’étais très fort, l’adrénaline est montée à fond, j’ai hurlé sur la ligne."

Le Looser :

"Vous êtes parti de loin tout en puissance et vous avez tenu tête à Rojas Gil, Hushovd, Boasson Hagen, … mais vous échouez à la deuxième place."
O.Freire : "On était pas très organisé dans le final. Il n’y avait aucun train, tout le monde était à la rupture car la pente était tout de même bien « casse-patte ». Pippo m’a lâché beaucoup trop tôt, même pour un sprint sur le plat alors là … J’ai tout donner, j’étais en forme mais pas confiant car stratégiquement j’étais à la plus mauvais place. J’ai pas réfléchi, je m’attendais à être doublé, je ne l’ai été qu’une fois, c’est une petite satisfaction. Après coup, en regardant la video, je vois bien que Van Avermaet avait des jambes de feu et que seule la malchance était contre moi aujourd’hui. J’espère que les étapes dans le massif central m’apporteront la victoire. "

L'Observateur :

"Samuel, vous étiez au cœur de ce sprint massif et vous faites une superbe dixième place. Comment analysez-vous ce dernier ?"
S.Dumoulin : "Vous savez, j’ai pas vu grand-chose, j’ai fait mon sprint et un bon sprint et je fais une place plus que méritoire. Après, j’ai bien vu Van Avermaet prendre le train mais je n’étais pas assez fort pour les suivre. Après, j’ai été interloqué quand je vois qu’il gagne alors que de là où il est parti avec les gaillards qu’il avait devant lui … autant dire que l’exploit est remarquable. Après le visionnage de la video. On voit qu’il profit entièrement de l’aspiration de Hushovd qui par sa carrure est l’homme idéal. Mais malgré tout, sur un final pareil, c’est quelque chose qu’aucun coureur n’était en mesure de faire."

Bilan

Excellent, Martin meilleur jeune et Garmin meneur du classement par équipe

Très bien réciter

J'ai édité : Réactions et Bilan

Toujours bien écrit ! continue !
L'arrivé était trop dur pour Greipel qui va se reprendre

Bah tiens, il fallait que le premier abandon tombe sur moi, et Gadret en plus.. T_T
Haussler largué sur le sprint ? Apparemment Boonen s'en sort mieux, c'est possible d'intervertir les rôles de Boonen et Haussler ? xD

Boom, Devolder, Boassen Hagen, BMC sur tous les fronts
Comment tu fais les profils des étapes qui sont superbes ?

Pour guig, Greipel finit tout de meme 12e juste devant Cavendish 13e.

Pour Haussler je comprend pas. Il finit dans les choux vers la 90e place je crois pourtant il est sensé ne pas être mauvais mais avec le résultat de Boonen, tu devrai être content.

Pour les profils, je me fait chier sur powerpoint à retracer le profil comme figure puis je met une apparence prédéfini assez stylée je l'avoue.

Les équipiers de Contador ne pourront pas défendre le maillot jaune tout le tour je crois