Ouverture des Sept Révérends
Dimitri
La banlieue de Moscou là vu naître en 1974, sous la chaleur d'un été brûlant.
D'un père alcoolique se tuant à l'usine, d'une mère dépressive travaillant dans une manufacture d'armement.
Dimitri n'était pas le plus chanceux des garçon du monde par la naissance.
Né grand prématuré, annoncé mort à la naissance, il revint au monde des vivants par une force d'obstiné.
Enfant faible, il manquera de mourir à chaque épidémie de grippe ou de choléra.
Il ne devint fort qu'à l'âge de 14 ans par les malheurs qu'imposent parfois la vie.
Un soir, son père avait dilapidé la moitié du salaire en une soirée avec ses collègues.
Sa mère avait ramené ce jour là un pistolet caché dans son sac en provenance de la manufacture.
Ces balles dans le chargeur devaient lui permettre d'en finir avec sa vie pauvre d'exaltation.
Mais après une violente dispute, elle ôta aussi la vie de son époux, avant de se supprimer de la surface de la Terre.
Dimitri assista à la scène impuissant, restant immobile devant l'horreur.
La tristesse ne venait pas, Dimitri était là dans une grande lassitude, il ne semblait même pas étonné par l'acte de sa mère.
Il sortit simplement de l'appartement, puis de la grande cage à poule dans laquelle il vivait entassé.
Un homme étrange le stoppa dans une ruelle assombrie par la nuit pesante.
Il l'emmena dans un blockhaus souterrain à l'entrée caché derrière des affiches de propagande.
L'homme offrit un verre d'eau au jeune Dimitri, sans même un seul mot.
Dimitri resta finalement aux côtés de l'homme qui se nommait Vassili.
Une salamandre noire tatouée sur le dos et un véritable arsenal de guerre caché dans chaque placard.
Dimitri devint le disciple de Vassili, Dimitri allait devenir un assassin.
La tâche fut aisée pour Vassili, le peu d'émotion contenu en Dimitri était de la colère.
Alors Dimitri suivait Vassili dans certaines missions, participant à certains assassinats.
A 20 ans, Dimitri enchaînait les contrats, mais seul désormais.
L'argent changea la perception du monde de Dimitri. C'était en l'an 2000, un homme vint lui proposer un million de dollar et un visa pour New York, si il acceptait d'assassiner Vassili. Dimitri hésita longuement, mais ne refusa pas. Fallait t'il se débarrasser de Vassili et vivre la vie de ses rêves à l'autre bout du monde ? Ou devait t'il rester loyal à celui qui avait été comme un père pour lui ? Cet argent lui tendait les bras, il l'appelait de sa douce voix charmante et ensorcelante. Dimitri ne pût résister, il exécuta son père adoptif de deux balles dans le dos. Vassili eu le temps pourtant de se retourner et de regarder Dimitri dans les yeux avant de s'écrouler. Le commanditaire tint parole et offrit à Dimitri un Visa pour les Amériques et un million de dollar. Dimitri s'essaya à une vie de pacha, investissant dans une start-up New-Yorkaise, qui multiplia par près de 300 sa mise de départ. Il arborait les symboles du nouveau riche, sa Rolex clinquante au poignet, sa Lamborghini, son appartement avec terrasse et piscine donnant sur Central Park, ses bureaux dans le symbole de la puissance capitaliste américaine, le World Trade Center. Dimitri avait engagé une jeune avocate à plein temps pour l'assister dans les tâches juridique. Il en était tombé follement amoureux, et c'était apparemment réciproque, si bien qu'ils se marièrent 2 mois après leur rencontre. C'était le couple parfait, elle était belle et intelligente, il était jeune et riche, rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Pourtant, la vie décida que son chemin ne croise d'autres chemins. C'était en Septembre 2001, le 11 précisément, Dimitri travaillait avec sa jeune épouse dans leurs bureaux situés dans l'une des tours jumelle du World Trade Center. A 8h40, il reçu un appel d'un homme mystérieux qui voulait absolument le rencontrer pour lui proposer un gros contrat, il l'attendait dans un café huppé de Manhattan. Dimitri quitta aussitôt la tour, laissant son épouse au 95ème étage de la tour nord. Le temps de descendre, il était 8h46 quand il sortit du hall d'entrée pour se diriger vers le lieu de rendez vous. Soudain, un bruit violent perça son âme de part en part... Emily Giorgova Gallagher mouru à l'âge de 27 ans.
Dimitri Giorgov se rapprocha de la famille de sa défunte épouse, les Gallagher, une puissante famille du milieu irlandais de New York. Dimitri revendit son entreprise à deux anciens étudiants de Harvard, et s'impliqua dans les affaires criminelle, créant sa propre famille associée aux Gallagher. Giorgov recruta des hommes à Little Odessa, imposant son style brutal et direct. Brighton Beach devint le quartier général de la nouvelle famille Giorgov, qui s'associa rapidement aux Serbes. En se melant aux Polonais, Giorgov s'installa solidement sur Brooklyn, créant une famille slave attachant un soin tout particulier au style vestimentaire : les poslovs. Les Poslovs, avec leur organisation quasi-militaire, chassaient peu à peu les gangs récalcitrant comme les albanais, ou les tchétchènes, et devenaient même menaçants pour les familles italiennes, irlandaises, cubaines ... Les Gallagher commençaient à trouver les hommes de Giorgov plus que gênant, si bien qu'en 2005, Gallagher tenta de faire assassiner Dimitri. Ce fut l'erreur la plus tragique commise par le patriarche, Francis Gallagher. On ne jouait plus avec les Poslovs, et Francis Gallagher en eût l'amère démonstration. Son frère Gerald fut torturé à mort et renvoyé en morceaux au domicile des Gallagher. Francis répliqua en envoyant ses hommes provoquer une fusillade dans le cabaret de Little Odessa où passaient régulièrement Dimitri et ses hommes. Mais les poslovs présents ce jour là étaient des anciens de l'armée rouge, des spetsnaz, ou des miliciens, le groupe d'irlandais fut rapidement dispersé. Giorgov fit alors sauter trois restaurants appartenant à Francis Gallagher, en profitant pour tuer son neveu chef cuisinier Kirk Hollysmith. Puis se fut au tour de Maria Gallagher, la mère de Francis, d'être égorgée en pleine rue, suivi de Ciaran Gallagher, son époux, enlevé, battu et poignardé à 30 reprises. C'est lorsque Dimitri commanda l'enlèvement de Joan Gallagher que Francis stoppa les frais et céda la moitié de ses possessions à Dimitri Giorgov. Ce dernier accepta et relâcha Joan Gallagher.
Le calme revint, et jusqu'en 2010, l'ascension terrible de Giorgov fut à nouveau contrée par le retour des Gallagher. Francis causa la mort de deux cousins de Dimitri avant de lui déclarer la guerre dans les rues. Mais Dimitri était un homme déterminé et violent, il ordonna donc à ses nouveaux employés, les McReary, de se débarrasser de Joan Gallagher mais aussi d'une jeune enquêtrice du FBI zélée : Tiffany McLane. Tiffany fut touchée par l'arme de Patrick O'Gorman, et Joan O'Gorman-Gallagher fut assassinée dans sa petite maison du Colorado.
La guerre continua ainsi, jusqu'à une nuit de Mai 2011. Un orage violent éclata sur New York alors que Dimitri prenait du bon temps avec deux filles rencontrées le soir même. L'électricité fut coupée, et le manoir de Giorgov fût plongé dans un noir lugubre. Les fenêtres claquaient, les courants d'air s'engouffraient dans la bâtisse créant un vacarme assourdissant. Et soudain, une ombre gigantesque apparut au gré des éclairs, la silhouette d'un homme grand et aux muscles développés. Une main puissante vint attraper le cou de Dimitri Giorgov d'une force qu'il lui semblait que son crâne allait exploser sous la pression. Une voix rocailleuse se fit entendre : "Tu as échoué, tu es le mal. Le mal doit disparaître.". La main compressa son cou et Dimitri était près de tomber inconscient, mais elle le lâcha. La voix restait là, devant Dimitri retombé sur son lit, et elle lui envoya de nouveaux mots : "L'orphelin est devenu un monstre. Mais les monstres doivent être du bon côté ou mourir ... Abandonne tout et vie, ou persiste et meurt ..." Tremblant, Dimitri lui demanda : "Qui ... qui êtes vous ?" L'homme répondit : "Je suis l'ange rédempteur, celui qui juge sans Seigneur. Je suis le révérend Green, celui qui a besoin de ton âme morte."
N'ayant plus le choix, Dimitri Giorgov quitta le monde pour devenir le Révérend Giorgov.
23 Août 2011, 03:52
où comment prouver que folie rhyme avec génie 
. Puis dans mon récit comme dans la réalité, les textes sacrés et les églises sont souvent de bons prétextes au carnage 
. Enfin vous allez en apprendre plus avec les prochains révérends 
et 