[PCM 2012] Roubaix-Lille-Metropole [Saison 1]

- 06 février 2012 -

Etoile de Bessèges (Fra) - Etape 6/6

Equipe alignée : Boulo (L-82), Flahaut (S-84), Desriac (83), Le Corre (77), Drouilly (78) et Kneisky (79)

C’est parti pour le chrono de 10.1 kilomètres sur Alès, avec un final montant qui pourrait faire des dégâts. Nous ne nous faisons guère d’illusions pour le maillot distinctif de Matthieu Boulo, mais souhaitons limiter la casse au classement général, en le gardant dans le Top 20.



Sous une pluie battante, Drouilly est le 2ème coureur à s’élancer. Son temps sera bien loin d’être une référence…
C’est Johan Le Bon (Bretagne) qui tient le meilleur chrono, en 17’01, lorsque Loic Desriac s’élance à son tour. Notre jeune puncheur réalise alors une performance honorable en ne lui concédant que 8 petites secondes à l’arrivée.
Brett Lancaster (Orica) est ensuite le 1er gros spécialiste à en finir. Il améliore le temps de Le Bon (Bretagne) de 10 secondes et prend provisoirement la tête.
Derrière, Morgan Kneisky ne l’inquiète pas du tout, mais réalise un chrono intéressant en améliorant celui de Desriac de 3 petites secondes. Il est furtivement 15ème de l’épreuve.
Le temps de Lancaster (Orica) reste le meilleur un très long moment. Des gros bras comme Kloden (Radioshack) ou Konovalovas (Movistar) se cassent même les dents dessus. Il faut attendre le passage de Jens Voigt (Radioshack) pour qu’il soit battu, de 12 secondes !!! Florian Le Corre et Denis Flahaut terminent entre temps très loin, dans les profondeurs du classement.
Si Vinokourov (Astana) et Gutierrez (Movistar) échouent juste derrière Voigt (Radioshack), Taylor Phinney (BMC) prend la tête du concours en battant de 10 secondes le chrono du rouleur allemand.
Gonflé à bloc, Matthieu Boulo gère à son tour son affaire comme un vétéran, en partant tranquillement avant de tout donner dans la grimpette finale. Il réalise alors une énorme performance en ne concédant que 30 secondes à Phinney (BMC) à l’arrivée ! C’est dingue !!!
Kiryienka (Movistar) termine lui juste derrière l’Américain en signant un très beau temps, et Spartacus s’adjuge comme attendu l’étape pour 2 petites secondes !!! Boulo est donc 21ème à seulement 32 secondes !!!!



A ma grande surprise, Matthieu Boulo réussit l’exploit de conserver son maillot de meilleur jeune après avoir magnifiquement limité la casse sur Phinney (BMC) ou Roux (FDJ) aujourd’hui !! Notre jeune coureur confirme qu’il a le potentiel pour faire de belles choses et que nous allons pouvoir nous appuyer sur lui cette saison. Cerise sur le gâteau, il reprend 8 secondes à Boonen (Omega) à l’arrivée qui lui permettent de remonter sur la 3ème marche du podium au général ! Grosse fiesta en perspective ce soir à l’hôtel de la RLM….

Point sur le classement général :
1- Cancellara (Radioshack)
2- Kiriyenka (Movistar) à 0’56
3- Boulo (RLM) à 2’07
4- Boonen (Omega) à 2’11
5- Roelandts (Lotto) à 2’20
6- Casar (FDJ) à 2’25
7- Phinney (BMC) à 2’25
8- Goss (Orica) à 2’32
9- Roux (FDJ) à 2’40
10- Vinokourov (Astana) à 2’42

Desriac est 8ème du classement de la montagne avec 22 points, contre 36 pour Gatto (Farnese).
Boulo est 14ème du classement par points avec 19 points, contre 94 pour Boonen (Omega).
Boulo est 1er du classement des jeunes, avec 0’18 d’avance sur Phinney (BMC).
La RLM est 4ème du classement par équipes, avec 2’27 de retard sur la Radioshack.


Boulo a tout donné sur ce chrono...


..et se voit récompensé par cette tunique de meilleur jeune ! Bravo !!!!

J'avais pas vu qu'un de mes récits favoris avait repris !

J'avais pas vu qu'un de mes récits favoris avait repris !

Et oui !! Les Ch'tis sont de retour

- 06 février 2012 -

Tour Méditerranéen (Fra) - Etape 1/4

Equipe alignée : Efimkin (L-80), Boulo (83), Lalouette (79), Guay (79), Zimine (78) et Schmidt (79)

130.8 kilomètres au programme de cette 1ère étape entre Pertuis et Meyreuil, avec un tracé parfait pour les baroudeurs. Nous alignons une équipe solide autour de Vladimir Efimkin, avec notamment la révélation de ce début de saison, Matthieu Boulo.



Bertogliati (Type 1), Lalouette, Downing (Endura) et Vaubourzeix (La Pomme) prennent la clef des champs après seulement quelques minutes de course. Les 4 gaillards collaborent bien et creusent très vite un écart digne de ce nom.
Ils atteignent ainsi le 1er sprint intermédiaire, à Lourmarin, avec 1’30 de liberté. Kevin Lalouette s’y classe 3ème, derrière Downing (Endura) et Bertogliati (Type 1).
Guillaume Blot rejoint les échappés à 96 kilomètres de l’arrivée .Le train imprimé en tête de peloton par les formations Argos-Shimano et Vacansoleil faisant stagner l’écart, Downing (Endura) décide de partir en solo, debout sur ses pédales.
Ses anciens compagnons mettent alors une grosse dizaine de bornes pour revenir sur le Britannique, sous une pluie battante et glaciale. Downing (Endura) a réussi son opération « Electrochoc » puisque l’entente entre les fuyards redevient immédiatement cordiale et très efficace. Les 5 bonhommes se présentent ainsi au second sprint intermédiaire, sur la commune du Puy-Saint-Réparade, avec 4’37 de marge à 71 bornes du but. Lalouette y prend la 2ème place, derrière l’intouchable Anglais.
La chasse semble toutefois lancée pour de bon par la FDJ, qui envoie 3 coureurs relayer en tête de peloton aux côté des Vacansoleil et Argos-Shimano.
Les échappés gèrent bien la montée du Col du Sambuc (2ème Cat.) qui s’ensuit, mais Lalouette ne passe que 4ème sous la banderole des grimpeurs. Bertogliati (Type 1) est nettement au-dessus du lot sur ce terrain. L’écart avec le peloton est alors de 3’20, à 45 kilomètres de la ligne.
L’Italien fait logiquement le doublé au sommet du Col des Portes (1ère Cat.). Notre baroudeur s’y classe 3ème. Toujours çà de pris…
A 30 bornes du final, les 5 de devant n’ont plus que 2’07 d’avance. Ça sent le sapin pour eux…d’autant plus que les Europcar emmènent à leur tour le peloton à grande vitesse, par l’intermédiaire de Vincent Jérôme et Sébastien Chavanel.
Bertogliati (Type1) pose à son tour une mine en tête de course juste avant le panneau indiquant les 25 derniers kilomètres, pour ce qui ressemble à un beau baroud d’honneur. Lalouette se fait alors bien mal dans un 1er temps pour tenter de ramener Downing (Endura) et Vaubourzeix (La Pomme) - Blot a lui avalé la trompette - avant de se résoudre à laisser filer le Transalpin.
Les échappés sont de toutes façons récupérés les uns après les autres par le peloton, sous l’impulsion d’une FDJ ambitieuse. Bertogliati (Type1) résiste avec beaucoup de panache tel le dernier des Mohicans, avant d’être avalé comme les autres, 11 bornes avant l’arrivée.
Efimkin et Boulo, bien protégés jusque-là, se placent dans le sillage du train de la FDJ sous la banderole des 5 kilomètres.
Geslin (FDJ) attend de voir la flamme rouge pour lancer le sprint final ! Il semble déposer Bonnet (FDJ) dans un fauteuil, mais Duque (Cofidis) les surprend à 200 mètres du Graal. Et le petit bolide colombien s’impose tout seul comme un grand, avec en plus une marge confortable !! Quelle démonstration !
Nos deux leaders profitent eux de cette arrivée bosselée pour décrocher de belles 9ème et 10ème places. Kevin Lalouette se retrouve lui 5ème du Général grâces au jeu des bonifications. Un bon début pour nous sur ce Tour Med’ !



Point sur le classement général :
1- Duque (Cofidis)
2- Bonnet (FDJ) à 0’08
3- Downing (Endura) à 0’08
4- Geslin (FDJ) à 0’12
5- Lalouette (RLM) à 0’14
6- Bertogliati (Type 1) à 0’14
7- Pietropolli (Lampre) à 0’20
8- Feillu (Vancasoleil) à 0’20
9- Felline (Androni) à 0’20
10- Vachon (Bretagne) à 0’20

Lalouette est 3ème du classement de la montagne avec 14 points, contre 26 pour Bertogliati (Type 1).
Boulo est 10ème du classement par points avec 7 points, contre 25 pour Duque (Cofidis).
Boulo est 2ème du classement des jeunes, m.t. que Felline (Androni).
La RLM est 3ème du classement par équipes, m.t. que la FDJ.


Lalouette suit le démarrage de Bertogliati (Type 1) peut après la ligne de départ


Les 5 échappés du jour, sous une météo bien dégueulasse


Efimkin et Boulo sont bien protégés à l'avant d'un peloton guidé sur cette descente par les Europcar


Nos deux leaders cherchent à se caler derrière le train de la FDJ à l'approche du sprint final


Duque est le plus fort aujourd'hui !! Nous plaçons tout de même deux gars dans les 10 premiers à l'arrivée !

Continu comme ca, j'adore ton récit. Super bien raconter et tout.
Meilleur challenge que ton ancienne équipe de grimpeur mais il se débrouille plutôt bien pour le moment en espérant que cela continu ^^

Je t'encourage vraiment à poster ton récit sur PCM Actu. Notre partie récit est l'une des plus dynamiques du monde de PCM !

Continu comme ca, j'adore ton récit. Super bien raconter et tout.
Meilleur challenge que ton ancienne équipe de grimpeur mais il se débrouille plutôt bien pour le moment en espérant que cela continu ^^

Merci !! Ca fait du bien de se sentir suivi

- 06 février 2012 -

Tour Méditerranéen (Fra) - Etape 2/4

Equipe alignée : Efimkin (L-81), Boulo (85), Lalouette (82), Guay (82), Zimine (81) et Schmidt (82)

Une 2ème étape similaire à la 4ème de l’Etoile de Bessèges : 134.9 bornes et 3 grimpettes autour des Baux de Provence, avant un final descendant sur Martigues. Un sprint massif me parait inévitable.



Les formations FDJ, Argos-Shimano et Vacansoleil ne ménagent pas leur peine en début d’étape, pour cadenasser la course. Elles reprennent ainsi toutes les tentatives d’échappées jusqu’au 1er sprint intermédiaire de Mouries, où Lalouette profite de l’aspiration de Bonnet (FDJ) et Degenkolb (Argos) pour se classer 3ème et filer sur sa lancée en solitaire.
Notre baroudeur au grand cœur roule un long moment tout seul avant d’être rejoint par six gars, dont Laengen (Type 1) et Fofonov (Astana). Mais l’entente dans le groupe de tête est toute pourrie dans une 1ère ascension du Col des Baux (2ème Cat.) réalisé laborieusement.
Le peloton n’étant alors plus qu’à une grosse trentaine de secondes à 2 bornes du sommet, Le Boulch (Aubervilliers) pose une mine à ses 6 compagnons et s’enfuit, debout sur ses pédales. Kevin Lalouette se jette dans sa roue, tandis que le reste de la bande se laisse avaler par le gros de la troupe.
Les deux bonhommes terminent bien la montée puisqu’ils basculent au sommet avec 1’04 de marge. Notre Ch’timi est passé second sous la banderole des montagnards, ne disputant pas le prix. Derrière, les équipes de sprinteurs ne lâchent pas le morceau et mettent du beau monde à la planche pour recoller.
Le Boulch (Aubervilliers) étant dans le dur et peu efficace dans les rares relais qu’il daigne prendre, Lalouette décide sagement d’attendre Paiani (Saur), sorti en contre du peloton. Ce dernier intègre donc l’échappée à 84 kilomètres de l’arrivée. L’écart est alors de 1’42 et ce renfort précieux lui redonne un sacré coup de fouet.
Dans la seconde montée de la Côte des Baux (2ème Cat.), Le Boulch attaque encore à 2 bornes de la bannière. Si Paiani (Saur) ne répond et préfère s’économiser, Kevin Lalouette s’accroche dans son sillage avant d’essayer de le sauter au sommet….en vain, puisqu’il s’y classe second, pour un boyau.
Paiani (Saur) rentre tranquillement au début de la descente, et la bonne nouvelle c’est que la marge sur le peloton est de 3’57. Il reste toutefois 72 kilomètres à parcourir…
L’avance du trio d’aventuriers culmine à 4’25, une dizaine de bornes plus loin, lorsque la formation Argos-Shimano lance officiellement la poursuite. Degenkolb veut son sprint massif !
Dimitri Le Boulch (Aubervilliers) ne change pas une stratégie qui gagne et accélère de nouveau à quelques encablures de la dernière banderole des grimpeurs, sur la commune des Baux-de-Provence. Mais le jeune Parisien s’est cette fois-ci montré trop gourmand. Il cale en effet dans les derniers mètres, et voit Lalouette lui passer devant juste avant la bascule. Bien joué Kevin !
Notre bonhomme ne peut par contre que se classer 3ème du dernier sprint intermédiaire, toujours sur Mouries, à 38 bornes de la ligne. L'écart a lui logiquement dégringolé pour n’être plus que de 2’51.
Malgré une honorable résistance, le retour du peloton semble inexorable. A 18 kilomètres du final, il n’est plus qu’à 45 petites secondes lorsque Lalouette se relève et laisse ses 2 anciens compagnons insister pour l’honneur.
Paiani (Saur) et Le Boulch (Aubervilliers) sont récupérés peu après la bannière des 15 dernières bornes. Les Vacansoleil et les FDJ impriment alors un tempo endiablé. Le peloton est en file indienne et les trains de sprinteurs se forment. Ca frotte dur…
Larsson et Boeckmans (Vacansoleil) emmènent parfaitement Romain Feillu, en tête de course, à 4 kilomètres du but. Dean (Orica) et Degenkolb (Argos) sont dans le sillage du finisseur français. Efimkin, désireux d’éviter les chutes, s’accroche à leurs roues pour l’instant.
Ladagnous (FDJ) souhaite combler le retard de son train en lançant le sprint de loin, à 2.8 bornes de l’arrivée !! Du coup, William Bonnet (FDJ) doit produire son effort bien avant la flamme rouge. Et s’il est devant pendant quelques hectomètres au prix d’un effort violent, il le paie comptant en se faisant très vite déborder par les autres costauds.
Le final se transforme alors en mano à mano entre Degenkolb (Argos) et Duque (Cofidis). Et c’est le bolide allemand qui a cette fois le dernier mot sur la ligne ! Quelle puissance !!!
La bonne surprise nous vient de Vladimir Efmikin. Notre rusé leader russe est parvenu à coller aux basques de Degenkolb (Argos) jusqu’au bout, et a profité d’un final désordonné, où les Vancansoleil ont mal conclu leur affaire, pour gratter une magnifique 3ème place ! Superbe ! Fabien Schmidt est lui 14ème.



Julien Guay a tout donné sur les derniers kilomètres pour garder Kevin Lalouette au contact du peloton. Bien lui en a pris puisque notre baroudeur reste ainsi 5ème du général. Ce dernier est en plus récompensé de tous ses efforts par l’enfilage de la tunique du meilleur grimpeur. Bravo !

Point sur le classement général :
1- Duque (Cofidis)
2- Degenkolb (Argos) à 0’06
3- Bonnet (FDJ) à 0’16
4- Downing (Endura) à 0’20
5- Lalouette (RLM) à 0’22
6- Efimkin (RLM) à 0’24
7- Geslin (FDJ) à 0’24
8- Le Boulch (Aubervilliers) à 0’26
9- Bertogliati (Type 1) à 0’26
10- Feillu (Vancasoleil) à 0’32
…
15- Boulo (RLM) à 0’32
47- Zimine (RLM) à 0’32
50- Schmidt (RLM) à 0’32
59- Guay (RLM) à 0’32

Lalouette est 1er du classement de la montagne avec 36 points, contre 26 pour Bertogliati (Type 1).
Efimkin est 6ème du classement par points avec 22 points, contre 45 pour Duque (Cofidis).
Boulo est 3ème du classement des jeunes, à 0’26 de Degenkolb (Argos).
La RLM est 22ème du classement par équipes, m.t. que La Pomme.


L'échappée du jour : Lalouette, Le Boulch (Aubervilliers) et Paiani (Saur)


La traditionnelle attaque de Le Boulch, 2 bornes avant chaque sommet !


Lalouette manque ce prix de la Montagne d'un rien, sur la Côte des Baux. Il se rattrapera plus tard.


Efimkin s'accroche au train de la Vacansoleil, derrière Dean (Orica) et DegenKolb (Argos)


Superbe victoire de Degenkolb (Argos), avec notre petit Efimkin sur son porte-bagage !


Un maillot de plus pour la penderie de Kevin Lalouette

- 07 février 2012 -

Tour Méditerranéen (Fra) - Etape 3/4

Equipe alignée : Efimkin (L-84), Boulo (85), Lalouette (84), Guay (85), Zimine (83) et Schmidt (85)

121.6 kilomètres au programme de cette 3ème étape entre la Seyne sur Mer et la Londe des Maures, avec l’ascension du Col des Fourches (1ère catégorie) à 80 bornes du but.



Après plusieurs tentatives avortées, Julien Guay parvient à sortir après une grosse dizaine de kilomètres en compagnie d’Antomarchi (Type 1). Les deux hommes passent sous la banderole des grimpeurs du Camp du Castellet (2ème Cat.) avec une bonne minute de marge sur le peloton.
A 90 bornes de l’arrivée, le duo de tête est rejoint par 5 coureurs dont Garate (Rabobank). L’écart est alors de 1’40.
L’entente au sein de la joyeuse bande est parfaite. Les 7 bonhommes atteignent ainsi le sprint intermédiaire de Flassans, à 59 kilomètres du but, avec 3’15 de liberté. Julien Guay ne le dispute pas. Derrière, les Cofidis augmentent radicalement le tempo du peloton. La chasse est lancée.
L’ascension du Col des Fourches (1ère Cat.) est réalisée péniblement par les échappés. Guay se classe 2ème au sommet, derrière Garate (Rabobank). Ils basculent dans la descente avec 2’15 de marge. Même si aucune attaque n’a eu lieu en tête de peloton, celui-ci est monté à vitesse grand V.
Nous décidons de demander à Julien Guay de ne plus relayer après le 2ème sprint intermédiaire, disputé à 29 bornes de la ligne avec seulement une minute d’avance. Le train imprimé par les Cofidis ne laisse en effet aucune chance aux attaquants.
La jonction a donc logiquement lieu 6 kilomètres plus loin, au pied de la dernière difficulté de la journée, le Col du Pas du Cerf. Les FDJ envoient du très lourd dans la grimpette, annihilant ainsi une offensive de Matthieu Boulo. Notre jeune leader ne parvient absolument pas à les distancer, et le peloton bascule très étiré, mais encore groupé, dans la descente.
Sous la banderole des 10 bornes, les Vacansoleil prennent la direction des opérations. Les principaux sprinteurs encore dans un état potable sont remontés par leurs équipiers. L’emballage final se met peu à peu en place.
La petite bosselette qui précède l’arrivée est avalée à une vitesse tellement folle que de nombreux coureurs sont décrochés. Matthieu Boulo en fait partie, tout comme Kevin Lalouette. Seuls Vladimir Efimkin et Julien Guay, pour la RLM, restent au contact des meilleurs.
Une chute de Ladagnous (FDJ) devant le panneau des 3 derniers kilomètres finit de semer la panique. Julian Dean (Orica) s’y retrouve les fesses par terre et est donc hors service pour le final. Larsson (Vacansoleil) lance lui le sprint à 2.4 bornes de la ligne. Il ne reste qu’une cinquantaine de gars pour se le disputer.
La massif Suédois lâche Romain Feillu (Vacansoleil) à la flamme rouge dans une position idéale, mais le français, encore loin de la grande forme, ne parvient pas à tenir la corde jusqu’au bout. Il est ainsi dépassé par l’ogre Degenkolb (Argos), qui s’impose une fois de plus magistralement devant Leonardo Duque (Cofidis).
Vladimir Efimkin se classe 7ème après être venu une fois de plus frotter avec les plus costauds. Pas mal du tout pour un non spécialiste…



Une bonne partie du peloton est distancée au général après ce final fracassant. Matthieu Boulo pointe ainsi désormais à 2’32 du leader allemand Degenkolb (Argos). Vladimir Efimkin reste lui idéalement positionné avant la décisive étape du Mont Faron.

Point sur le classement général :
1- Degenkolb (Argos)
2- Duque (Cofidis)à 0’02
3- Bonnet (FDJ) à 0’30
4- Downing (Endura) à 0’34
5- Efimkin (RLM) à 0’38
6- Geslin (FDJ) à 0’38
7- Vaugrenard (FDJ) à 0’38
8- Le Boulch (Aubervilliers) à 0’40
9- Bertogliati (Type 1) à 0’40
10- Feillu (Vancasoleil) à 0’46
…
39- Guay (RLM) à 0’46
49- Lalouette (RLM) à 2’22
59- Boulo (RLM) à 2’32
63- Zimine (RLM) à 2’32
128- Schmidt (RLM) à 5’45

Lalouette est 1er du classement de la montagne avec 36 points, contre 26 pour Bertogliati (Type 1).
Efimkin est 6ème du classement par points avec 31 points, contre 65 pour Duque (Cofidis).
Boulo est 10ème du classement des jeunes, à 2’32 de Degenkolb (Argos).
La RLM est 15ème du classement par équipes, à 1’46 de la Movistar.


Julien Guay très vite à l'attaque avec Antomarchi (Type 1)


La grande échappée de la journée compte finalement 7 coureurs


Les RLM sont bien placés en tête de peloton sur l'ascension du Col des Fourches, aux côtés des Cofidis


Degenkolb (Argos) est bien le plus rapide sur ce Tour Med'. Efimkin (au centre de l'écran) est peut-être le plus malin...

- 08 février 2012 -

Tour Méditerranéen (Fra) - Etape 4/4

Equipe alignée : Efimkin (L-86), Boulo (86), Lalouette (87), Guay (87), Zimine (86) et Schmidt (86)

C’est parti pour la dernière étape de ce Tour Med’ qui part de la Ciotat pour se conclure 119.4 bornes plus loin au sommet du Mont Faron. Les plus forts s’y disputeront la victoire.



5 gars dont Devenyns (Omega) et Ten Dam (Rabobank) prennent la poudre d’escampette dès l’entame de la grimpette initiale. Les formations Radioshack et Argos-Shimano, qui guident le peloton, semblent d’accord pour les laisser filer.
Les échappés atteignent le sprint intermédiaire de Signes, à 96 kilomètres de l’arrivée, avec une marge déjà confortable de 4’39. La Landbouwkrediet envoie alors Planckaert et Claeys relayer en tête de peloton, mais sans pour autant parvenir à réduire l’écart.
Celui-ci culmine en effet à plus de 6 minutes une dizaine de bornes plus loin, lorsque les équipiers du leader Degenkolb (Argos) lancent véritablement la poursuite. Nos RLM sont bien calés derrière eux.
L’effet est immédiat puisque la marge des fuyards baisse désormais radicalement, pour n’être plus que de 3’46 à 60 bornes de la ligne. Et pour ne rien arranger aux affaires des 5 de devant, la pluie se met violemment à tomber.
La vitesse du peloton devient complètement folle dans la descente sur Saint-Anne du Castellet. Plusieurs coureurs chutent ou sont décrochés, comme Samoilau (Movistar) ou Durbridge (Orica). Le second sprint intermédiaire est disputé par les attaquants, à 25 kilomètres du but, avec seulement 1’35 de liberté. Les carottes semblent cramoisies pour eux…
Le Basque Gorka Verdugo (Euskaltel) sort en contre du peloton juste après la bannière verte. Il est vite rejoint par de sacrés clients comme Serpa (Androni), Karpets (Movistar) ou Riblon (AG2R). Et ce sont les Rabobank qui se mettent alors à la planche, pour recoller avec succès à 21 bornes de l’arrivée.
C’est au tour de Champion (Bretagne) d’attaquer par deux fois sur les 1ères pentes du Col de Gardes (2ème Cat.). L’ancien Champion de France doit toutefois abdiquer face à un énorme travail de Tjallingii (Rabobank) et Geniez (Argos).
A 2.5 kilomètres de ce 1er sommet, Frank Schleck (Radioshack) se met droit sur ses pédale et pose une mine. Bouet (AG2R), Serpa (Androni) et Karpets (Movistar) se jettent alors dans sa roue, mais le Luxembourgeois se relève finalement très vite. Il voulait semble t’il juste tester la concurrence…
Les 77 coureurs encore présent dans le groupe principal basculent au sommet avec 50 secondes de retard sur les échappés du jour, qui ont réalisé un superbe baroud d’honneur dans la montée. Fedrigo (FDJ) passe lui à l’offensive en pleine descente, sous la banderole des 10 bornes, et revient très rapidement sur eux.
Il est d’ailleurs récupéré avec les 5 gars dès le début de l’ascension du Mont Faron, à 6.5 kilomètres de l’arrivée. Les accélérations de leaders se succèdent alors et nos Ch’timis sont décramponnés les uns après les autres.
Sous la bannière des 5 dernières bornes, seuls Efimkin et Guay sont encore au contact des meilleurs, même si ce dernier est déjà très entamé. Pietropolli (Lampre), Fedrigo (FDJ), Charteau (Europcar) et F.Schleck (Radioshack) passent alors à l’attaque.
Accompagnés par Geniez (Argos) et Martens (Rabobank), ils parviennent à prendre une petite marge intéressante. Efimkin sort alors en contre du peloton, avec Larsson (Vacansoleil) et Pineau (Omega). Sous l’impulsion du Suédois, les 3 gars reviennent peu à peu, mais Frank Schleck (Radioshack) s’enfuit définitivement devant le panneau indiquant les 2 dernières bornes de montée.
Et pendant que l’ainé des célèbres frangins du Luxembourg file vers la victoire, Efimkin pioche dans l’ultime kilomètre et laisse partir Larsson (Vacansoleil) avec Geniez (Argos) et les autres. Il résiste cependant au retour de Riblon (AG2R) avec beaucoup de panache pour décrocher une très belle 8ème place à seulement 57 secondes du vainqueur ! Nous sommes comblés !



Pietropolli (Lampre), excellent second de l’étape, remporte ce Tour Med’. Notre leader termine également 8ème du classement général et confirme sa montée en puissance. Il est encore assez loin de la forme optimale…ce qui promet. Il a pu compter sur toute une équipe qui s’est mise à son service aujourd’hui.
Comme prévu, Kevin Lalouette repart lui avec le maillot de meilleur grimpeur. Si nous courons toujours après une 1ère victoire, nous sommes loin de passer inaperçus en ce début de saison !

Point sur le classement général :
1- Pietropolli (Lampre)
2- Charteau (Europcar) à 0’04
3- Fedrigo (FDJ) à 0’12
4- Duque (Cofidis)à 0’34
5- Larsson (Vacansoleil) à 0’40
6- Martens (Rabobank) à 0’40
7- Geniez (Argos) à 0’40
8- Efimkin (RLM) à 0’52
9- Degenkolb (Argos) à 1’08
10- Geslin (FDJ) à 1’10
…
43- Guay (RLM) à 3’58
59- Lalouette (RLM) à 9’14
60- Boulo (RLM) à 9’24
61- Zimine (RLM) à 9’24
115- Schmidt (RLM) à 15’35

Lalouette est 1er du classement de la montagne avec 36 points, contre 26 pour Bertogliati (Type 1).
Efimkin est 5ème du classement par points avec 39 points, contre 65 pour Duque (Cofidis).
Boulo est 11ème du classement des jeunes, à 8’44 de Geniez (Argos).
La RLM est 10ème du classement par équipes, à 11’34 de la Lampre.


Efimkin peut compter sur la protection de tous les RLM, dans le sillage des Argos-Shimano....


...jusqu'aux premières pentes du Mont Faron où il se retrouve vite isolé !


Notre leader peut heureusement s'accrocher à une locomotive suédoise dans les derniers kilomètres...


...avant de la perdre et de terminer en solo, au courage, pour gratter une très belle 8ème place.


Le meilleur grimpeur de ce Tour Med' vient du Nord !!!