
Lundi 5 novembre 2012 11h31
Manolo Saiz : "Ce rôle était exactement celui auquel je rêvais"

Le technicien espagnol s'est livré ce matin à Patrick Chassé
Patrick Chassé le nouveau monsieur vélo de la chaine BeIn Sport a reçu ce matin le nouvel homme fort de l'équipe cycliste BeInSport BigMat-Auber93 Manolo Saiz pour une interview.
Patrick Chassé : Bonjour Monsieur Saiz, depuis votre mise à l'écart du cyclisme suite a l'affaire Puerto en 2006 vous aviez disparu du monde du cyclisme pourquoi ce retour maintenant?
Manolo Saiz : Si je n'étais pas revenu avant ce n'est pas parce que je ne le voulais pas mais parce que je n'en avais pas eut l'opportunité. J'avais déjà à l'esprit toute l'organisation pour ce retour je savais exactement ce que je voulais mais il me fallait l'opportunité de le faire.
P.C. : En quoi le projet qatarien répond-il a vos attentes?
M.S. : Tout d'abord il fallait l'argent bien sur et la structure, comme vous pouvez vous l'imaginer les qatariens à ce niveau là n'ont aucun problème de moyens mais pas que. Depuis quelques années, j'admire ce qu'a fait la structure Sky et je les envie, les camions, les bus qu'ils ont construit. Techniquement ils sont très bon. Le projet que veut mettre en place Monsieur Al Khelaïfi, le fait qu'il veuille s'inspirer d'un tel modèle et non d'une structure politisée comme Astana également du proche Orient me plait bien.
P.C. : Quel rôle aurez-vous dans cette équipe?
M.S. : Il leur fallait un directeur général d'expérience, qui soit capable de prendre les bonnes décisions et d'en rendre compte aux personnes tout en haut. Il leur faut quelqu'un qui sache être le patron et qui sache organiser la structure cycliste dans son ensemble, leur manque d'expérience et de connaissance de ce sport leur imposait d'engager ce style de personne. Ce rôle était exactement celui auquel je rêvais pour un retour. J'aurai une certaine liberté qui me plaît beaucoup. Par ailleurs je ne serai pas sur le terrain à conduire les voitures suiveuses comme auparavant. Ce rôle sera réservé aux directeurs sportifs, je n'aurai aucun mot à dire sur la tactique pendant la course, à ce niveau là je serai un simple conseiller pour Nicolas et Alain (ndlr Portal et Gallopin).
P.C. : Le fait de ne pas faire votre retour au sein d'une équipe Espagnole est-ce un désaveu?
M.S. : Pas du tout, pour moi le vélo a besoin de quelque chose de primordial qui est en train de se perdre ces derniers temps, la langue française. Le vélo est un sport de traditions, qui se fait actuellement envahir par l'anglais. Dans le vélo, l'Allemagne et l'Angleterre sont des pays très importants mais des pays temporaires, éphémères le Tour d'Allemagne ou bien l’existence d'une grande équipe Allemande dépendent de la performance des grands coureurs allemands. Pareil pour l'Angleterre. Ils apportent beaucoup au cyclisme actuellement mais la base doit rester la Belgique, la Hollande, la France et l'Italie, les pays qui ont permis la pérennité de ce sport. Il ne faut pas empêcher le vélo d'évoluer mais il faut faire attention à ces traditions. C'est pour cela que le projet qui consiste à faire d'une équipe française l'une des toutes meilleures du peloton me ravi. De même je peux vous assurer qu'au niveau du recrutement malgré les moyens considérable dont nous allons disposer, on ne fera pas n'importe quoi. L'évolution de l'équipe sera progressive et réfléchie et s’appuiera sur des têtes d'affiches principalement Françaises, du moins francophones.
P.C. : Justement maintenant que l'on connait le staff dans son intégralité, nous n'avons toujours pas eut d'officialisation de signature de nouveau coureurs pour la saison à venir, connaissant le passé de vos propriétaires notamment dans le domaine du football on peut s'attendre à des arrivées de premier plan, pouvez-vous nous donner des noms de coureurs qui feront parti de l'équipe en 2013?
M.S. : En effet nous sommes en contact avec d'excellents coureurs et certains ont déjà signé mais il reste encore quelques détails médicaux et contractuels à régler. Ce que je peux vous dire dès aujourd'hui c'est que nous allons essayer de garder Jonathan Bridge qui est logiquement courtisé par la formation australienne GreenEdge suite à la saison remarquable qu'il a réalisé et qui a permis à l'équipe de monter à l'échelon continental Pro. Pour ce qui est des recrues je peux vous annoncer la signature du jeune espagnol Mendizàbal récent vainqueur du Tour de l'Avenir que j'ai ramené avec moi dans mes bagages, c'est un jeune que je suis depuis plusieurs années chez moi où je n'ai jamais réellement coupé avec le cyclisme. Ce n'est pas un pur grimpeur mais plutôt un coureur du type Valverde qui a énormément gagné dans le circuit Espoir, il est quasiment impossible de le lâcher en montagne et il a une pointe de vitesse assez remarquable il nous ramènera des succès dès cette saison.

La fiche de Ibàn Mendizàbal première recrue de l'équipe BeIn Sport BigMat-Auber93.
(interview fortement inspirée de l'interview de Manolo Saiz parue dans le magazine Pédale Hors Série 2)
Manolo Saiz : "Ce rôle était exactement celui auquel je rêvais"

Le technicien espagnol s'est livré ce matin à Patrick Chassé
Patrick Chassé le nouveau monsieur vélo de la chaine BeIn Sport a reçu ce matin le nouvel homme fort de l'équipe cycliste BeInSport BigMat-Auber93 Manolo Saiz pour une interview.
Patrick Chassé : Bonjour Monsieur Saiz, depuis votre mise à l'écart du cyclisme suite a l'affaire Puerto en 2006 vous aviez disparu du monde du cyclisme pourquoi ce retour maintenant?
Manolo Saiz : Si je n'étais pas revenu avant ce n'est pas parce que je ne le voulais pas mais parce que je n'en avais pas eut l'opportunité. J'avais déjà à l'esprit toute l'organisation pour ce retour je savais exactement ce que je voulais mais il me fallait l'opportunité de le faire.
P.C. : En quoi le projet qatarien répond-il a vos attentes?
M.S. : Tout d'abord il fallait l'argent bien sur et la structure, comme vous pouvez vous l'imaginer les qatariens à ce niveau là n'ont aucun problème de moyens mais pas que. Depuis quelques années, j'admire ce qu'a fait la structure Sky et je les envie, les camions, les bus qu'ils ont construit. Techniquement ils sont très bon. Le projet que veut mettre en place Monsieur Al Khelaïfi, le fait qu'il veuille s'inspirer d'un tel modèle et non d'une structure politisée comme Astana également du proche Orient me plait bien.
P.C. : Quel rôle aurez-vous dans cette équipe?
M.S. : Il leur fallait un directeur général d'expérience, qui soit capable de prendre les bonnes décisions et d'en rendre compte aux personnes tout en haut. Il leur faut quelqu'un qui sache être le patron et qui sache organiser la structure cycliste dans son ensemble, leur manque d'expérience et de connaissance de ce sport leur imposait d'engager ce style de personne. Ce rôle était exactement celui auquel je rêvais pour un retour. J'aurai une certaine liberté qui me plaît beaucoup. Par ailleurs je ne serai pas sur le terrain à conduire les voitures suiveuses comme auparavant. Ce rôle sera réservé aux directeurs sportifs, je n'aurai aucun mot à dire sur la tactique pendant la course, à ce niveau là je serai un simple conseiller pour Nicolas et Alain (ndlr Portal et Gallopin).
P.C. : Le fait de ne pas faire votre retour au sein d'une équipe Espagnole est-ce un désaveu?
M.S. : Pas du tout, pour moi le vélo a besoin de quelque chose de primordial qui est en train de se perdre ces derniers temps, la langue française. Le vélo est un sport de traditions, qui se fait actuellement envahir par l'anglais. Dans le vélo, l'Allemagne et l'Angleterre sont des pays très importants mais des pays temporaires, éphémères le Tour d'Allemagne ou bien l’existence d'une grande équipe Allemande dépendent de la performance des grands coureurs allemands. Pareil pour l'Angleterre. Ils apportent beaucoup au cyclisme actuellement mais la base doit rester la Belgique, la Hollande, la France et l'Italie, les pays qui ont permis la pérennité de ce sport. Il ne faut pas empêcher le vélo d'évoluer mais il faut faire attention à ces traditions. C'est pour cela que le projet qui consiste à faire d'une équipe française l'une des toutes meilleures du peloton me ravi. De même je peux vous assurer qu'au niveau du recrutement malgré les moyens considérable dont nous allons disposer, on ne fera pas n'importe quoi. L'évolution de l'équipe sera progressive et réfléchie et s’appuiera sur des têtes d'affiches principalement Françaises, du moins francophones.
P.C. : Justement maintenant que l'on connait le staff dans son intégralité, nous n'avons toujours pas eut d'officialisation de signature de nouveau coureurs pour la saison à venir, connaissant le passé de vos propriétaires notamment dans le domaine du football on peut s'attendre à des arrivées de premier plan, pouvez-vous nous donner des noms de coureurs qui feront parti de l'équipe en 2013?
M.S. : En effet nous sommes en contact avec d'excellents coureurs et certains ont déjà signé mais il reste encore quelques détails médicaux et contractuels à régler. Ce que je peux vous dire dès aujourd'hui c'est que nous allons essayer de garder Jonathan Bridge qui est logiquement courtisé par la formation australienne GreenEdge suite à la saison remarquable qu'il a réalisé et qui a permis à l'équipe de monter à l'échelon continental Pro. Pour ce qui est des recrues je peux vous annoncer la signature du jeune espagnol Mendizàbal récent vainqueur du Tour de l'Avenir que j'ai ramené avec moi dans mes bagages, c'est un jeune que je suis depuis plusieurs années chez moi où je n'ai jamais réellement coupé avec le cyclisme. Ce n'est pas un pur grimpeur mais plutôt un coureur du type Valverde qui a énormément gagné dans le circuit Espoir, il est quasiment impossible de le lâcher en montagne et il a une pointe de vitesse assez remarquable il nous ramènera des succès dès cette saison.

La fiche de Ibàn Mendizàbal première recrue de l'équipe BeIn Sport BigMat-Auber93.
(interview fortement inspirée de l'interview de Manolo Saiz parue dans le magazine Pédale Hors Série 2)