[PCM 2012] Rossignol - Mont Blanc [Saison 1]

- 11 février 2012 -

Tour Méditerranéen – Etape 3/4

Equipe alignée : Rolland (L), Hivert (S), Kern, Sicard, Bardet, Feillu

121.6 kilomètres au programme de cette 3ème étape entre la Seyne sur Mer et la Londe les Maures, avec 3 grimpettes répertoriées, dont le sympathique Col des Fourches, classé en 1ère catégorie.



5 coureurs, dont Zingle (Cofidis) et Sheydik (Lampre), s’échappent peu après le départ et creusent un bel écart tout au long de la montée du Camp du Castellet. Ils passent sous la 1ère bannière des grimpeurs avec 4’31 de marge, à 101.4 bornes du but.
Jérémy Roy (FDJ) imprime alors un gros tempo en tête du peloton et réduit significativement l’avance des attaquants dans la partie descendante qui suit, relayé de temps en temps par Horrach (Katusha) et par son équipier Hutarovich. La pluie se met à tomber violemment, et les conditions de courses deviennent toutes pourries…
L’écart passe en dessous des 2 minutes lorsque les échappés arrivent au second sprint intermédiaire, à 59 kilomètres de l’arrivée. Nous atteignons le pied du Col des Fourches avec seulement 1’36 de retard sur eux. Nous envoyons dès les 1ers lacets Feillu et Sicard se mettre à la planche à l’avant du peloton.
Leur effort permet de revenir au sommet sur les talons de la bande à Zingle (Cofidis). L’ensemble des coureurs est très étiré, mais aucune casse significative n’est encore à signaler. C’est en fait dans la descente que nos 2 Rossignols vont faire exploser le peloton ! Sur une route détrempée et très technique, les cassures et les chutes se multiplient.
Les derniers échappés sont récupérés à 31 kilomètres de la ligne, juste avant l’ultime sprint intermédiaire. Notre groupe ne comprend plus que 74 bonhommes. Le maillot jaune Bouhanni (FDJ) est toujours là, comme tous nos gars.
Feillu et Sicard insistent encore dans le Col du Pas du Cerf, la dernière difficulté répertoriée de la journée, mais celle-ci est trop courte pour faire de sérieux dégâts. Notre jeune Basque passe tout de même le 1er sous la banderole et récupère virtuellement la tunique des grimpeurs.
C’est donc un peloton groupé avec encore 71 coureurs qui bascule dans la descente. Il ne reste plus que 20 bornes à parcourir.
Veuchelen (Vacansoleil) pose une mine à 13 kilomètres du but. Pierre Rolland se jette alors dans sa roue. Les 2 hommes ont vite une grosse trentaine de secondes de liberté, mais la Radioshack et la FDJ prennent la poursuite en main.
Son compagnon belge se montrant particulièrement radin sur ses relais, Rolland décide de partir en solo 2 kilomètres plus loin.
A 8 bornes de la ligne, l’écart est de 0’43 en faveur de Rolland. Veuchelen a lui été récupéré par le peloton.
Malgré l’énorme travail de la Radioshack, qui veut offrir un sprint massif à Bennati, notre leader conserver la même avance à 4 kilomètres du Graal.
Posthuma (Radioshack) se décide finalement à lancer le sprint du peloton à 2.5 bornes. Rolland a encore plus de 30 secondes de marge, et même s’il pioche sérieusement, il parvient à résister et à remporter cette étape avec son panache coutumier !
Jonathan Hivert choisit lui de se servir de Bennati (Radioshack) comme d’une rampe de lancement sur le sprint, mais l’Italien, comme la plupart des gros sprinteurs, n’a pas récupéré des efforts réalisés sur ce parcours détrempé et vallonné. Et il explose complètement dans le final. Du coup, notre Rossignol doit se mettre dans le vent de très loin et n’a pas la caisse suffisante pour dérocher une belle place. Il termine ainsi seulement 11ème d’un peloton réglé par Lagutin (Vacansoleil) dans des conditions apocalyptiques.



L’essentiel est ailleurs puisque Pierre Rolland s’empare donc du maillot jaune de leader du classement général ! Idéal avant la dernière étape du Mont Faron…

Point sur le classement général :
1- Rolland (Rossignol)
2- Hivert (Rossignol) à 0’44
3- Bouhanni (FDJ) à 0’44
4- Oss (Liquigas) à 0’52
5- Lagutin (Vacansoleil) à 0’52
6- Trentin (Omega) à 0’52
7- Callegarin (Type 1) à 0’08
8- Bennati (Radioshack) à 0’54
9- Kristoff (BMC) à 0’54
10- Geslin (FDJ) à 0’56

Sicard est 1er au classement de la montagne, avec 36 points, contre 32 pour Veuchelen (Vacansoleil)
Rolland est 1er au classement par points avec 42 points contre 39 pour Hivert.
Sicard est 5ème au classement des jeunes, avec 0’12 de retard sur Bouhanni (FDJ).
Rossignol - Mont Blanc est 1ère au classement par équipe, avec 0’36 d’avance sur la Movistar.


Feillu et Sicard impriment un tempo endiablé malgré des conditions météo dantesques !


Pierre Rolland arrive en solo sur la Londe les Maures...


...et remporte une nouvelle victoire pleine de panache !


Hivert (en vert), ici à côté de Chérel (AG2R), commence à accuser le coup physiquement et à être moins impérial sur les arrivées


Rolland est bien le nouveau leader de ce Tour Med'

- 12 février 2012 -

Tour Méditerranéen – Etape 4/4

Equipe alignée : Rolland (L), Hivert (S), Kern, Sicard, Bardet, Feillu

Dernière étape de ce Tour Med’ avec 119.4 bornes entre la Ciotat et le Mont Faron, et un passage sur le Col de Gardes juste avant l’ascension finale. Notre objectif : Remporter l’étape et le classement général avec un Pierre Rolland nettement au-dessus du lot ici.



8 bonhommes, dont Huguet (Argos) et Lemoine (Saur), sortent sur la grimpette initiale de la journée. S’ils ne parviennent pas à creuser un gros écart, ils provoquent une grosse accélération dans le peloton qui coupe ce dernier en 2 morceaux. Tous nos gars ont été vigilants et se trouvent heureusement dans les 90 coureurs qui composent le groupe principal.
Sijmens (Cofidis) et Callegarin (Type 1) rejoignent les échappés juste avant le 1er sprint intermédiaire et leur donnent une nouvelle impulsion. Et à 90 bornes de l’arrivée, le peloton, qui s’est pratiquement reconstitué, pointe à 3’40. Nous restons pour le moment bien au chaud, en laissant bosser les formations Radioshack et Vacansoleil.
La Lotto de Vanendert et la FDJ de Jérémy Roy se joignent à la poursuite à 70 bornes de l’arrivée, lorque l’écart frôle les 5 minutes. Cela ressemble au début de la fin pour les attaquants du jour…
Alors que la marge des échappés est tombée à 2’40, Nocentini (AG2R) sort du peloton à 41 kilomètres de la ligne, sur un faux-plat montant. Mais les autres grosses écuries n’accordent pas de bon de sortie à un grimpeur aussi dangereux, et le reprennent très vite.
L’Italien est tenace puisqu’il remet çà quelques bornes plus loin, avant de recevoir la même punition. Il a du coup certainement lâché de précieuses forces en vue du final. Pas très malin…
La formation Lotto imprime un rythme de plus en plus soutenu à 31 kilomètres du but, avec pas moins de 4 coureurs à l’ouvrage en tête de peloton. Vanendert doit se sentir particulièrement bien et nourrir de sérieuses ambitions.
Les aventuriers du jour ont encore 2’05 de liberté lorsqu’ils passent le dernier sprint intermédiaire. Les choses sérieuses commencent pour eux avec 25 bornes et 2 grosses ascensions sur lesquelles transpirer.
Plusieurs leaders sortent du peloton dès que la pente commence à s’élever. Agnoli (Liquigas) et Gautier (Europcar) sont les plus impressionnants. Ils creusent vite un écart proche de la minute et nous obligent à nous lancer dans la bataille en envoyant Feillu et Bardet rouler comme des sourds.
Nos 2 gars décramponnent pas mal de monde tout au long de la montée du Col de Gardes, reprennent Agnoli et Gautier, puis reviennent sur les échappés à quelques hectomètres du sommet.
Seul Callegarin (Type 1) bascule dans la descente, à 13 bornes de l’arrivée, détaché du groupe principal qui compte désormais 63 coureurs. Mais il est récupéré au pied du Mont Faron par des Rossignols au taquet, avec notamment un caporal Feillu prêt à tout les sacrifices.
C’est parti pour les 6 kilomètres de l’ascension finale. Bardet, Sicard et Feillu envoient d’emblée du très lourd et avortent un putsch mené par Gerdemann (Radioshack).
Plusieurs gars comme Monier (Cofidis) et Ten Dam (Rabobank) tentent de partir sur de gros pourcentages, mais ils abdiquent devant le rythme imprimé par nos 3 fous furieux.
A un peu plus de 3 bornes de la ligne, Romain Sicard appuie encore sur le champignon et fait tout exploser. Ils ne sont plus que 23 dans le groupe de tête.
Il ne reste même plus que 14 bonhommes lorsque Bardet prend le relai à 2 kilomètres de l’arrivée. C’est le moment choisi par Gerdemann (Radioshack) et Ten Dam (Rabobank) pour placer une nouvelle attaque. C’est le scénario idéal pour nous puisque seuls nos Rossignols, à l’exception de Feillu, parviennent à suivre l’offensive.
Nous nous retrouvons ainsi avec 7 gars détachés à la flamme rouge, dont 5 des nôtres !!! Et Pierre Rolland montre, si besoin en était, qu’il est bien le plus fort en lançant lui-même le sprint grimpant qui le conduit à la victoire !
La démonstration des Rossignols est impitoyable puisque Hivert, bien protégé sur la montée, se classe 2ème, et que Bardet , Sicard et Kern terminent respectivement 3ème, 4ème et 7ème. Un vrai feu d’artifice bleu blanc rouge !!! Il n’y avait personne, parmi les participants, pour nous faire trembler sur ce type de tracé…



Pierre Rolland remporte donc ce Tour Med' haut la main. La faiblesse du plateau de coureurs présent, notamment en montagne, nous a permis de faire une véritable razzia, puisque nous plaçons 5 Rossignols dans les 6 premiers au général.
Romain Sicard a lui été admirable ! Il est récompensé par les tuniques de meilleur grimpeur et de meilleur jeune !
Tous les classements sont pour nous !!!

Point sur le classement général :
1- Rolland (Rossignol)
2- Hivert (Rossignol) à 0’52
3- Sicard (Rossignol) à 1’16
4- Bardet (Rossignol) à 1’16
5- Gerdemann (Radioshack) à 1’24
6- Kern (Rossignol) à 1’24
7- Ten Dam (Rabobank) à 1’24
8- Tiernan-Locke (Endura) à 2’01
9- Lagutin (Vacansoleil) à 2’03
10- Cherel (AG2R) à 2’15

Sicard est 1er au classement de la montagne, avec 44 points, contre 32 pour Veuchelen (Vacansoleil)
Rolland est 1er au classement par points avec 67 points contre 59 pour Hivert.
Sicard est 1er au classement des jeunes, m.t. que Bardet.
Rossignol - Mont Blanc est 1ère au classement par équipe, avec 4’54 d’avance sur la Radioshack.


Sicard, Bardet et Feillu crispent le peloton à 5 bornes de l'arrivée !


Les drapeaux français sont légions sur les pentes du Mont Faron.


A 3 kilomètres du sommet, Romain Sicard fait tout exploser !


L'offensive de Ten Dam et Gerdemann, que seuls nos petits gars parviennent à suivre !


Le démarrage final de Pierre Rolland...


...qui s'impose sans véritablement forcer !


Il remporte ce Tour Méditerranéen en champion.


Sicard repart lui avec la belle tunique orange du meilleur jeune ! Bravo !

Bilan financier :
Gains : 44125 euros
Frais : 400 euros
Total : 43725 euros !!

- 18 février 2012 -

Tour du Haut-Var (Fra) – Etape 1/2

Equipe alignée : Rolland (L), Hivert (S), Kern, Sicard, Bardet, Feillu

L’équipe qui a tout écrasé sur le Tour Med’ est restée s’entrainer quelques jours dans le Sud de la France avant de s’aligner sur ce magnifique Tour du Haut-Var. La concurrence monte d’un cran puisque Nibali (Liquigas) et Brajkovic (Astana) sont présents.



La 1ère étape nous mène durant 187.5 bornes de Draguignan à La Croix Valmer, avec un tracé très vallonné et 3 grimpettes de 2ème catégorie. De quoi bien se dégourdir les jambes…
Christophe Kern suit dès les 1ères pentes une offensive de Txurruka (Euskaltel) et Le Boulch (Auber). Les 3 hommes prennent rapidement 45 secondes de marge. Mais agacé de ne pas voir ses compagnons prendre de relais, notre Rossignol part en solitaire à 2.8 kilomètres du 1er sommet répertorié de la journée, le Col de Chateaudouble.
Les 2 autres gars ne bronchent pas et se laissent même reprendre par le peloton, déjà amputé d’une grosse soixantaine de coureurs. Kern passe ainsi seul sous la banderole des grimpeurs, à 169 bornes de l’arrivée, avec 0’47 d’avance.
Au pied de la montée sur Tourtour, notre échappé reçoit le renfort de Grivko (Astana). Mais l’Ukrainien se contente de lui sucer la roue durant toute l’ascension avant de laisser, heureusement, Kern remporter son 2ème prix de la montagne successif. A 138 kilomètres de la ligne, l’écart avec le peloton est d’environ une minute.
Lassé de rouler tout seul, Christophe Kern se relève et se fait reprendre, avec l’impassible Grivko, dans la descente qui suit. Amorison (Landbouwkrediet) profite de la jonction pour passer à l’attaque. Les FDJ et Radioshack, très actifs jusque-là, semblent alors offrir un bon de sortie au baroudeur belge.
Amorison creuse l’écart au fil des kilomètres et voit celui-ci atteindre les 6’42, à 83 bornes du but, lorsque la Lotto de Vanendert se lance sérieusement dans la poursuite.
Nous décidons de tester un peu la concurrence en augmentant le tempo sur la route qui monte vers La Garde Freinet, une quinzaine de kilomètres plus loin. Bardet, Feillu et Sicard sont alors mis à contribution. La Lotto collabore avec nous dans un 1er temps, avant de s’écarter sur les plus gros pourcentages.
Sans trop forcer, nos gars provoquent un écrémage par l’arrière du peloton, qui n’est plus composé que de 87 bonhommes au passage du 3ème et dernier sommet répertorié de la journée. A 57 bornes de l’arrivée, Amorison ne compte lui plus que 3’23 de liberté.
Vinokourov (Astana), Nocentini (AG2R) et Gerrans (Orica) tentent d’attaquer dans la descente qui suit, mais nos Rossignols veillent au grain et recollent.
La tête du peloton est à 3’09 de l’aventurier belge de la Landbouwkrediet au niveau du sprint intermédiaire du souvenir Henri Desgranges, avec encore 45 kilomètres à parcourir. Nous continuons à imprimer un rythme très soutenu.
A 30 bornes de l’arrivée, Wegmann (Garmin) et Hermans (Radioshack) cherchent à former un contre, en vain. Les offensives se succèdent alors, et c’est finalement Vinokourov (Astana) qui parvient le 1er à sortir, très vite rejoint par Pierre Rolland. Les 2 hommes reviennent comme des avions sur Amorison pendant que Gerrans (Orica) chute à l’avant du peloton ! Un favori en moins…
C’est Nibali (Liquigas) en personne qui mène la chasse à l’avant du groupe principal, désormais composé de 61 coureurs, à 22 kilomètres de la ligne. Amorison, Rolland et Vinokourov ne parviennent pas à s’entendre et sont repris rapidement.
17 bornes avant La Croix Valmer, c’est Nocentini (AG2R) qui lance une attaque, sans parvenir à distancer le groupe des favoris, ce que Lastras (Movistar) parvient lui à faire magistralement.
L’Espagnol avale le bitume comme de la grenadine et possède près d’une minute de marge sous la bannière des 10 kilomètres, nous obligeant à remettre le bleu de chauffe. Feillu, Bardet et Kern s’y collent donc, mais ce dernier chute douloureusement à 5 bornes du but.
Les attaques sont nombreuses sur le final. Vaugrenard (FDJ) réussit à son tour à filer et à revenir sur Lastras (Movistar). Notre leader Pierre Rolland se dépouille alors pour ramener Hivert et le groupe de poursuivants à hauteur de la tête de course à la flamme rouge.
Mais le rusé Vaugrenard (FDJ) lance le sprint juste avant la jonction et passe la ligne devant Jonathan Hivert, qui termine donc tout de même à une belle 2ème place. Sur la lancée de son magnifique travail, Rolland décroche la 5ème place derrière Lastras (Movistar) et Millar (Garmin). Pas mal.



Grâce à une bonification chopée en cours de route, Romain Sicard enfile le maillot de meilleur jeune. Kern a lui bien mérité celui de meilleur grimpeur.

Point sur le classement général :
1- Vaugrenard (FDJ)
2- Hivert (Rossignol) à 0’08
3- Lastras (Movistar) à 0’12
4- Amorison (Landbouwkrediet) à 0’14
5- Sicard (Rossignol) à 0’18
6- Millar (Garmin) à 0’20
7- Rolland (Rossignol) à 0’20
8- Capecchi (Liquigas) à 0’20
9- Vanendert (Lotto) à 0’20
10- Simon (Saur) à 0’20

Kern est 1er au classement de la montagne, avec 20 points, contre 18 pour Lastras (Movistar).
Hivert est 2ème au classement par points avec 20 points contre 25 pour Vaugrenard (FDJ).
Sicard est 1er au classement des jeunes, avec 0’02 d’avance sur Bardet.
Rossignol - Mont Blanc est 1ère au classement par équipe, m.t. que la FDJ.


Christophe Kern s'est fait un petit plaisir solitaire en début d'étape.


Une alliance Lotto - Rossignol entre lavande et coquelicots.


La RMB appuie sur le champignon sur la montée de la La Garde Freinet.


Rolland donne tout pour ramener Hivert dans le final...


...mais notre bolide ne peut qu'assister au triomphe de Vaugrenard (FDJ) !

- 19 février 2012 -

Tour d’Andalousie / Ruta del Sol (ESP) – Etape 1/5

Equipe alignée : Pinot (L), Moncoutié, Péraud, Le Mével, Levarlet, Jeannesson

Nous alignons un commando expérimenté pour encadrer Thibaut Pinot sur cette Ruta del Sol. L’excellente forme de nos gars devrait leur permettre de limiter la casse sur le prologue de 6.8 kilomètres plat comme une limande autour de San Fernando.



Jean-Christophe Péraud, pour son 2ème jour de course de la saison, nous signe un excellent 10ème chrono, à seulement 17 secondes du vainqueur, Tyler Farrar (Garmin). Et si Le Mével me déçoit un peu avec sa 43ème place, Thibaut Pinot confirme son début d’année époustouflant en réalisant la 5ème meilleure performance, à seulement 13 secondes de la machine de guerre américaine. Joli…



Point sur le classement général :
1- Farrar (Garmin)
2- Tjallingii (Rabobank) à 0’06
3- Zabriskie (Garmin) à 0’08
4- Castroviejo (Movistar) à 0’11
5- Pinot (Rossignol) à 0’13
6- Renshaw (Rabobank) à 0’14
7- Tankink (Rabobank) à 0’15
8- Gusev (Katusha) à 0’16
9- Boaro (Saxo) à 0’16
10- Péraud (Rossignol) à 0’17


La foule des grands jours était de sortie pour ce prologue !

- 19 février 2012 -

Tour du Haut-Var (Fra) – Etape 2/2

Equipe alignée : Rolland (L), Hivert (S), Kern, Sicard, Bardet, Feillu

La grosse étape de ce Tour du Haut-Var avec 202.5 bornes entre Fréjus et Fayence, avec 4 montées répertoriées au programme, dont le Col de Mons, classé hors catégorie. De quoi bien nous amuser…



Fofonov (Astana), Champion (Bretagne) et Irizar (Radioshack) prennent la poudre d’escampette peu après le départ. Notre plan étant de tout faire péter à partir du pied du Col de Mons, nous laissons filer.
Les 3 échappés passent au sommet du Col des Marjories, répertorié en 1ère catégorie, avec 3’56 de liberté. Il leur reste 156 bornes à parcourir, et non des moindres.
Nocentini (AG2R), Wegmann (Garmin), Sijmens (Cofidis) et Gerrans (Orica) sont sortis derrière eux dans cette montée et se retrouvent intercalés. Ils comptent une bonne minute d’avance sur le peloton en basculant dans la descente.
Nous lançons notre opération de destruction massive dès les 1ères pentes de la longue ascension du Col de Mons, à 149 kilomètres de la ligne. Brice Feillu et Romain Bardet se mettent fièrement à rouler à l’avant du peloton. La tête de course pointe alors à 4’08, le groupe Nocentini à 1’40.
Sans se mettre dans le rouge, nos 2 Rossignols réalisent une belle montée et reviennent sur les 4 intercalés à 7 bornes du sommet. Le peloton compte alors encore 99 coureurs.
Les 3 grands aventuriers de la journée passent en haut avec 1’14 de marge. Feillu et Bardet poursuivent leurs efforts après le passage sous la banderole des grimpeurs, tout en réalisant une descente prudente, et les reprennent dès l’entame de la montée du Col suivant, celui de Saint-Arnoux. Ce dernier est donc attaqué par un peloton regroupé de 76 bonhommes, à environ 108 kilomètres du but.
Nous demandons alors à Feillu et Bardet d’augmenter la cadence, sur cette 3ème ascension répertoriée. Sicard et Kern viennent leur donner un coup de main. L’effet est immédiat, puisque les décramponnages sont nombreux à l’arrière.
Mais à moins d’un kilomètre du sommet, Gerrans (Orica) place une offensive et emmène plusieurs cadors comme Vinokourov (Astana) dans sa roue. La joyeuse bande passe en tête sous la banderole des montagnards avant que nous recollions dans la descente
Cette provocation a le don de me mettre les abeilles… Un Australien qui vient chatouiller mes Rossignols en haute altitude… Grrr….
Du coup je demande à mes gars d’envoyer du très lourd sur la dernière grimpette classée (en 1ère catégorie) de la journée, le Col du Belhomme. Bardet et Sicard ont même carte blanche pour s’y sacrifier.
La montée est avalée sur un train d’enfer, et nous basculons dans la descente à 39 coureurs, 85 bornes avant l’arrivée. Ce diable de Vinokourov (Astana) reste chaud bouillant. Il a même trouvé le moyen de sortir grappiller le prix de la Montagne.
La FDJ, encore bien présente, envoie alors Roux, Chainel et Vichot rouler avec nous pour empêcher le retour de groupes par l’arrière et contrôler les ambitions de Wegmann (Garmin) ou Sijmens (Cofidis). Nous leur laissons désormais faire le boulot.
Les coéquipiers du maillot jaune sont costauds puisqu’ils anéantissent tout un tas d’offensives au fil des kilomètres. Les 39 arrivent ainsi groupés au sprint intermédiaire de Seillans, superbement remporté par Jonathan Hivert. Il reste encore 28 bornes.
Chainel et Lagdanous (FDJ) se démènent ensuite pour reprendre quatre attaques successives de Vinokourov (Astana), Martinez (Euskaltel), Nocentini (AG2R) et Gerrans (Orica).
Pierre Rolland tente sa chance à son tour sur la belle bosse située 15 kilomètres avant le final. Il emmène dans sa roue Vanendert (Lotto) et Simon (Saur).
Les 3 hommes collaborent bien, avec un Julien Simon très généreux dans ses relais, mais ils ne comptent que 31 secondes de marge sous la bannière des 10 bornes.
A 5 kilomètres de la ligne, l’écart n’est plus que de 24 secondes entre eux et un groupe de 9 poursuivants que n’ont pas pu suivre Jonathan Hivert et les autres Rossignols. Et ces chasseurs, conduits par Capecchi (Liquigas), reviennent sur le trio de tête dans le final montant, à 1.8 borne du Graal.
Le maillot jaune Benoit Vaugrenard (FDJ) est bien là, et il lance lui-même le sprint en grimpette, juste après la flamme rouge. Pierre Rolland se jette alors dans sa roue.
Et devant une foule en délire, notre leader dépose tous ses rivaux sur les derniers hectomètres et remporte une nouvelle victoire de costaud !!!! Quel champion !!



Rolland domine également le classement général de ce Tour du Haut-Var pour 4 petites secondes et valide l’énorme boulot accompli par ses équipiers aujourd’hui, qui ont sacrifié pour lui leurs ambitions personnelles en terminant épuisés et loin des meilleures places.
Romain Sicard est le 2ème Rossignol au général, 16ème à 3’54 de son leader !!
Christophe Kern ramène lui tout de même la tunique des grimpeurs chère à notre sponsor…

Point sur le classement général :
1- Rolland (Rossignol)
2- Vaugrenard (FDJ) à 0’04
3- Lastras (Movistar) à 0’20
4- Vanendert (Lotto) à 0’32
5- Capecchi (Liquigas) à 0’36
6- Gerdemann (Radioshack) à 0’36
7- Millar (Garmin) à 0’36
8- Simon (Saur) à 0’36
9- Casar (FDJ) à 0’36
10- Chainel (FDJ) à 0’36

Kern est 1er au classement de la montagne, avec 34 points, contre 32 pour Fofonov (Astana).
Rolland est 2ème au classement par points avec 37 points contre 45 pour Vaugrenard (FDJ).
Sicard est 2ème au classement des jeunes, avec 1’32 de retard sur Vichot (FDJ).
Rossignol - Mont Blanc est 3ème au classement par équipe, à 6’24 de la FDJ.

Le grand enseignement de ce Tour du Haut-Var est que le niveau de forme de la concurrence est monté d'un cran. Nous n'avons pas réussi à tout faire péter sur un col hors catégorie comme nous pouvions le faire sur le San Luis par exemple.
Et nos gars, sauf Rolland, bien protégé toute la journée, ont payé très cher leurs efforts sur le final où ils ont été largués.
Il va falloir faire preuve de plus d'humilité sur le choix de nos stratégies futures. Surtout que le plateau présent ici n'avait rien de terrible. Aucun monstre du cyclisme mondial n'était là, excepté un Nibali en phase de reprise.


La RMB à l'ouvrage sur le Col de Mons


L'offensive vaine de Rolland, Simon (Saur) et Vanendert (Lotto)


Vaugrenard lance le sprint final devant un Pierre Rolland très attentif...


...qui va ensuite le déposer pour remporter une magnifique victoire de plus !


Notre ogre en est déjà à 9 succès en 2012 !!!


Kern a bien mérité le maillot des montagnards

- 20 février 2012 -

Tour d’Andalousie / Ruta del Sol (Esp) – Etape 2/5

Equipe alignée : Pinot (L), Moncoutié, Péraud, Le Mével, Levarlet, Jeannesson

197 bornes au programme du jour, avec quelques grimpettes de 3ème catégorie et une petite arrivée montante sur Benalmadena. On va tenter de glisser l’un de nos gars dans une coup, tout en gardant Pinot et Péraud bien au chaud.



Après 20 kilomètres de course, Jeannesson se retrouve échappé en compagnie de Hernandez (Saxo), Rujano (Androni) et Barbeo (Orbea). Les 4 hommes comptent 2’30 de liberté sur le peloton guidé par les Astana.
A 160 bornes de la ligne, les attaquants se retrouvent au pied du Puerto del Cabrito, la 1ère grimpette répertoriée, avec un écart de 5’17.
L’entente est cordiale vole en éclats à un kilomètre du sommet, avec une tentative de départ signée Barbero (Orbea). Mais Jeannesson et Rujano (Androni) sont bien plus à l’aise en montée que lui. Ils reprennent ainsi très vite l’Espagnol, avant de le déposer. Notre Rossignol passe en tête sous la banderole des montagnards.
Hernandez (Saxo) surprend par contre ses compagnons sur la courte ascension qui suit, le Puerto de Bujeo et remporte le prix des grimpeurs. Jeannesson est second. Il reste 146 bornes à parcourir et l’avance du groupe atteint alors les 8 minutes.
La 3ème et dernière montée classée, l’Akto de Jimena, est menée de bout en bout par notre Français. Il passe en tête sous la banderole et portera donc ce soir la tunique des as de la montagne.
L’avance des échappés, qui collaborent tous de nouveau, culmine à 8’44 à 120 kilomètres du but. Les Astana, Garmin et Katusha organisent alors la poursuite.
Malgré leurs efforts, les attaquants voient ainsi le peloton revenir à grands pas sur les grandes routes toutes droites du parcours. Arnold Jeannesson nous fait le plaisir de remporter le sprint intermédiaire, assez facilement, 50 bornes avant le final. L’écart est tombé à 2’33.
C’est finalement à 19 kilomètres de la ligne que les aventuriers du jour sont logiquement avalés. Le peloton est lancé comme un avion, désormais piloté par les Rabobank. Une arrivée massive est inévitable.
Bazayev (Astana) lance le sprint sous la bannière des 2 bornes. Le pourcentage de la pente frôle tout de même les 6% !!
Son compère Gasparotto (Astana) mène les débats après la flamme rouge, mais l’Italien se fait sauter juste avant la ligne par Ginanni (Acqua & Sapone) et Renshaw (Rabobank). Le Mével profite lui de ce final exigeant pour gratter une belle 8ème place. Pinot est 11ème.
Une cinquantaine de coureurs a été piégée par une bordure sur les 10 derniers kilomètres. Tous nos gars ont heureusement fini avec la tête de course.



Thibaut Pinot perd une place au général et se retrouve 6ème. Arnold Jeannesson enfile lui comme prévu le maillot de meilleur grimpeur.

Point sur le classement général :
1- Farrar (Garmin)
2- Renshaw (Rabobank) à 0’02
3- Tjallingii (Rabobank) à 0’06
4- Zabriskie (Garmin) à 0’08
5- Castroviejo (Movistar) à 0’11
6- Pinot (Rossignol) à 0’13
7- Gasparotto (Astana) à 0’15
8- Tankink (Rabobank) à 0’15
9- Gusev (Katusha) à 0’16
10- Serpa (Androni) à 0’17
11- Péraud (Rossignol) à 0’17

Jeannesson est 1er au classement de la montagne, avec 16 points, contre 10 pour Hernandez (Saxo).
Pinot est 5ème au classement par points avec 17 points contre 37 pour Farrar (Garmin).
Pinot est 2ème au classement des jeunes, avec 0’02 de retard sur Castroviejo (Movistar).
Rossignol - Mont Blanc est 5ème au classement par équipe, à 0’32 de la Garmin.


Virée andalouse pour Jeannesson et ses 3 compagnons


Le Mével (au centre) vient se méler aux costauds sur le sprint grimpant

- 21 février 2012 -

Tour d’Andalousie / Ruta del Sol (Esp) – Etape 3/5

Equipe alignée : Pinot (L), Moncoutié, Péraud, Le Mével, Levarlet, Jeannesson

L’étape la plus difficile de cette Ruta del Sol avec de belles grimpettes et une arrivée au sommet du sanctuaire de Notre-Dame de Araceli. Le classement général devrait beaucoup bouger et Pinot a une carte à jouer en restant avec les meilleurs.



Désireux de protéger sa tunique de voltigeur des cimes, Arnold Jeannesson sort en compagnie de 3 autres coureurs sur les longues pentes du Puerto de Patas Cortas, classé en 2ème catégorie. Notre Rossignol lâche très vite Oroz (Euskaltel) et Marzoli (Acqua & Sapone), pour se retrouver accompagné du seul Piedra (Caja Rural).
Les 2 grimpeurs se disputent alors le 1er prix de la montagne, et Jeannesson l’emporte, debout sur les pédales. Ils possèdent alors 1’40 d’avance sur le peloton, et 45 secondes sur leurs anciens compagnons, à 118 bornes de l’arrivée.
Si Oroz (Euskaltel) et Marzoli (Acqua & Sapone) sont récupérés peu après par le gros de la troupe, conduit par Kessiakof pour les Astana, un contre se forme sur une portion plate, avec 3 coureurs dont De Clercq (Lotto).
Jeannesson et Piedra (Caja Rural) réalisent une magnifique montée sur le Puerto del Torcal (HC). Notre Français fait l’essentiel du boulot et passe logiquement en tête sous la banderole des grimpeurs. L’écart avec les 75 gars qui composent encore le peloton est de 6’40 ! Le groupe intercalé pointe à seulement 40 secondes. Il ne compte plus que 2 hommes, De Clercq (Lotto) et Bizkarra (Orbea).
A 85 bornes du but, Ces deux courageux ont rejoint le duo de tête. Les désormais 4 attaquants possèdent alors 6’02 de liberté, mais la Garmin a mis en route la poursuite.
Arnold Jeannesson remporte le dernier prix de la montagne, en passant le 1er sous au sommet de l’Alto de Benameji, à 47 kilomètres de l’arrivée. L’écart a lui fondu comme neige au soleil pour n’être plus que de 2’35.
En tête du peloton, les escarmouches se multiplient, avec notamment des gars comme Nieve (Euskaltel) ou Kiserlovski (Astana) très remuants. La Garmin veille pour l’instant au grain avec un étonnant Robert Hunter, au four et au moulin.
32 bornes avant le final, Reda (Acqua & Sapone), Kiserlovski (Astana), Nieve (Euskaltel) et Gustov (Saxo) parviennent enfin à sortir. Le Mével se jette astucieusement dans leurs roues.
Les 5 costauds reviennent sur le groupe Jeannesson juste après le sprint intermédiaire, à 27 kilomètres de la ligne. Ils ont 1’12 de marge sur le peloton principal.
Mais les échappés se regardent alors un bon moment. Aucun ne souhaite encore se faire trop mal dans le vent, et Talansky (Garmin) ramène alors tranquillement le peloton 2 bornes plus loin.
Plusieurs leaders comme Arroyo (Movistar) ou De La Fuente (Caja Rural) tentent ensuite de sortir. Ca attaque même dans tous les sens, sans grande réussite et c’est un gros groupe principal de 71 coureurs, avec encore le leader du général Tyler Farrar, qui se présente au pied l’ascension finale de 10 kilomètres.
Nous demandons alors à Moncoutié et Levarlet d’imprimer un gros rythme à l’avant, histoire de calmer les ardeurs du troupeau.
Cela fonctionne jusqu’à la bannière des 5 kilomètres, où Florencio (Katusha) pose une mine assez impressionnante sur un gros pourcentage.
Le Colombien Serpa (Androni) sort en contre quelques hectomètres plus loin, revient sur l’Espagnol et le dépose magistralement ! Thibaut Pinot produit alors un énorme effort pour revenir sur lui, tandis que derrière, le peloton explose en petits morceaux !
Les 2 leaders ont une trentaine de secondes de marge à 3 bornes. Visconti (Movistar) et Hesjedal (Garmin) prennent la poursuite en main. Et l’Italien se dépouille pour ramener les meilleurs sur Pinot et Serpa (Androni) peu avant la banderole des 2 kilomètres.
Notre jeune champion prend alors ses responsabilités en lançant une dernière offensive juste après la jonction. Tous les favoris se dressent sur leur vélo sous son impulsion et c’est donc au sprint que le final de l’ascension est parcouru !
Et à ce petit jeu nos Rossignols sont hors concours !! Aucun cador ne parvient ainsi à revenir sur Thibaut Pinot, qui passe la ligne le 1er, juste devant…Le Mével, qui revient lui du diable Vauvert pour prendre la 2ème place au nez et à la barbe d’Arroyo (Movistar) et Gusev (Katusha) !!! Quel doublé !!
David Moncoutié nous fait même le plaisir de venir cueillir une très belle 10ème place. Jeannesson et Péraud sont respectivement 17ème et 18ème, dans le même temps que Pinot.



La tunique de leader du général est donc enfilée avec panache par Thibaut Pinot ! Et nous sommes prêts à batailler dur pour la conserver jusqu’au bout !

Point sur le classement général :
1- Pinot (Rossignol)
2- Farrar (Garmin) à 0’07
3- Tjallingii (Rabobank) à 0’13
4- Zabriskie (Garmin) à 0’15
5- Gasparotto (Astana) à 0’22
6- Tankink (Rabobank) à 0’22
7- Gusev (Katusha) à 0’23
8- Serpa (Androni) à 0’24
9- Péraud (Rossignol) à 0’24
10- Kreuziger (Astana) à 0’24
11- Le Mével (Rossignol) à 0’27
12- Jeannesson (Rossignol) à 0’27

Jeannesson est 1er au classement de la montagne, avec 48 points, contre 24 pour Piedra (Caja Rural).
Pinot est 1er au classement par points avec 42 points contre 37 pour Farrar (Garmin).
Pinot est 1er au classement des jeunes, avec 0’31 d’avance sur Matthews (Rabobank).
Rossignol - Mont Blanc est 5ème au classement par équipe, à 0’32 de la Garmin.


Jeannesson contrôle Piedra (Caja Rural) sur un sprint de montagnards


Thibaut Pinot à la poursuite de Serpa (Androni) sur le final


L'ultime offensive de Pinot...


...qui est le plus fort sur cette arrivée au sommet...


...et récupère donc le maillot de leader de ce Tour d'Andalousie !

- 22 février 2012 -

Tour d’Andalousie / Ruta del Sol (Esp) – Etape 4/5

Equipe alignée : Pinot (L), Moncoutié, Péraud, Le Mével, Levarlet, Jeannesson

157.2 kilomètres au programme du jour, entre Montemayor et Las Gabias, avec 3 sommets de 3ème catégorie, dont le dernier qui se situe à 6 bornes seulement de l’arrivée. Nous allons tenter d’assumer ce maillot de leader.



Cesar Veloso (Andalucia) sort juste après le départ du peloton et creuse vite un écart conséquent. La Garmin envoie Dekker et Hunter imprimer un tempo tranquille et le laisse filer. Cela nous va très bien. Nous restons donc au chaud pour le moment.
Les Rabobank et la Caja Rural viennent rouler en tête de peloton au pied du Puerto de Mojon, à un peu moins de 130 bornes du but. Cesar Veloso possède alors une marge supérieure à 3 minutes.
Pas de quoi décourager l’intrépide Espagnol, qui nous fait une belle grimpette et passe sous la 1ère banderole des montagnards avec 3’24 d’avance.
Mais il semble ensuite piocher physiquement et décide même de se relever pour attendre le peloton. Cesar Veloso est ainsi avalé au niveau du second sprint intermédiaire, 88 kilomètres avant l’arrivée. Arnold Jeannesson choisit alors lui de prendre la poudre d’escampette sur la jonction.
L’ancien de la FDJ creuse rapidement le trou et envoie du lourd sur ce parcours vallonné qui lui va comme un gant. A 72 bornes de la ligne, il bénéficie d’une marge de 1’13 lorsque Trofimov (Katusha), Erviti (Movistar) et Meersman (Lotto) partent en contre, mais peinent à semer le peloton, emmené par 4 coureurs de la Caja Rural.
Jeannesson passe au sommet de la 2ème difficulté répertoriée, l’Alto de las Caserias, avec 1’40 d’avance sur eux.
Trofimov (Katusha), Erviti (Movistar) et Meersman (Lotto) abdiquent finalement dans la descente.
A 50 kilomètres de l’arrivée, Jeannesson est toujours seul en tête, avec 2’36 de liberté. La bonne nouvelle, c’est que nos autres Rossignols n’ont pas encore eu à mettre le bleu de chauffe.
Sous l’impulsion des équipiers de De La Fuente (Caja Rural), mais aussi des Rabobank et Garmin, l’écart se met ensuite à chuter. voyant revenir le peloton à vive allure, Jeannesson préfère alors sagement se relever et l’attendre. Il est récupéré au début de la dernière ascension, l’Alto de Malaha, à 22 bornes du but.
Jean-Christophe Péraud tente sa chance dans la montée, juste avant la bannière des 10 kilomètres, mais le tempo désormais imprimé par Hesjedal (Garmin) en personne a raison de ses ambitions. Le Canadien veut offrir un sprint à son coéquipier Tyler Farrar.
La descente finale est parcourue à une vitesse complètement folle. Personne ne peut sortir. Hunter (Garmin) lance le sprint sous la banderole des 2 kilomètres, et Tyler Farrar est incontestablement le plus rapide du plateau de sprinteurs présent. L’Américain s’impose donc avec une aisance déconcertante, devant Cardoso (Caja Rural) et Gasparotto (Astana). Thibaut Pinot a tout donné, mais il doit se contenter d’une déjà bien belle 7ème place. Moncoutié termine 9ème.
Tous nos Rossignols sont avec la tête de course, à l’exception de Jeannesson, qui paye très cher son maillot de meilleur grimpeur et finit avec un petit grupetto à plus de 4 minutes.



Farrar reprend le maillot de leader, grâce aux bonifications, à Thibaut Pinot, qui doit lui se contenter ce soir de la tunique de meilleur jeune. Si nous n'avons pas su contrôler la course comme espéré, nous n’avons pas dit notre dernier mot…

Point sur le classement général :
1- Farrar (Garmin)
2- Pinot (Rossignol) à 0’13
3- Tjallingii (Rabobank) à 0’26
4- Gasparotto (Astana) à 0’27
5- Zabriskie (Garmin) à 0’28
6- Tankink (Rabobank) à 0’35
7- Gusev (Katusha) à 0’36
8- Serpa (Androni) à 0’37
9- Péraud (Rossignol) à 0’37
10- Kreuziger (Astana) à 0’37
11- Le Mével (Rossignol) à 0’40

Jeannesson est 1er au classement de la montagne, avec 54 points, contre 24 pour Piedra (Caja Rural).
Pinot est 2ème au classement par points avec 51 points contre 62 pour Farrar (Garmin).
Pinot est 1er au classement des jeunes, avec 0’31 d’avance sur Matthews (Rabobank).
Rossignol - Mont Blanc est 5ème au classement par équipe, à 0’32 de la Garmin.


On n'a vu que le vert de la Caja Rural à l'avant du peloton aujourd'hui...


Bel effort de Pinot sur le sprint descendant, logiquement bien loin de Farrar

- 23 février 2012 -

Tour d’Andalousie / Ruta del Sol (Esp) – Etape 5/5

Equipe alignée : Pinot (L), Moncoutié, Péraud, Le Mével, Levarlet, Jeannesson

Dernière étape de ce Tour Andalous, avec une succession de longues grimpettes et une arrivée en haut de la Guardia de Jaen. Notre objectif : Décrocher Tyler Farrar et récupérer le maillot de leader.



5 coureurs, dont Marzoli (Acqua & Sapone) et Lemoine (Saur), sortent juste après le départ, sur le début montant de cette étape et se font tranquillement la malle. La Garmin n’a pas spécialement à rouler puisque Robert Hunter fait partie des attaquants.
Lorsque le peloton arrive au pied de la 1ère grimpette répertoriée, le Puerto de Sierra Magina (3éme Cat.), il accuse un retard de 3’39 sur les échappés. Nous envoyons alors Levarlet et Jeannesson imprimer un rythme plus enlevé à l’avant.
L’effet est immédiat puisque le peloton arrive en haut en file indienne, à seulement 1’34 des 5 aventuriers.
Après une descente plus tranquille, nos 2 gars appuient de nouveau sur le champignon dès l’entame de l’ascension de l’Alto de Ubeda, la 2ème difficulté classée en 3ème catégorie, à 74 bornes du but.
Le rythme est effroyable et les attaquants son récupérés à 4.8 kilomètres du sommet. L’écrémage est terrible, mais Van Den Broeck (Lotto) trouve la force de sortir sur la dernière borne de la montée. Il se relève toutefois juste avant le passage sous la banderole. Son offensif ressemble plus à un test…
C’est son équipier Meersman (Lotto) qui passe à l’attaque dans la descente. David Moncoutié doit se mettre à la planche pour ramener le peloton, qui ne compte plus que 68 bonhommes. Farrar est toujours là.
Tandis que Jeannesson se consacre à la protection de Pinot, Levarlet, Moncoutié et Péraud envoient du très lourd dès les 1ères pentes du Puerto de7 Pilillas (3ème Cat.), la très longue dernière grimpette répertoriée, à 47 kilomètres du but.
A 25 bornes du sommet, au niveau du sprint intermédiaire, De La Fuente (Caja Rural), Gustov (Saxo) et Meesman (Lotto) prennent la poudre d’escampette. Péraud et Moncoutié accélèrent alors le train et font exploser le peloton pour revenir sur eux 5 kilomètres plus loin.
Un groupe de 12 coureurs s’est ainsi détaché à l’avant. Seul Levarlet n’a pas pu suivre du côté des Rossignols. La grosse surprise reste la présence de Tyler Farrar (Garmin), qui serre les dents, au bout du rouleau et isolé. Quel panache…
Une alliance Katusha - Movistar - Astana ramène un gros groupe 7 bornes avant le sommet. Mais l’essentiel pour nous réside dans le décramponnage, enfin, de de diable de Farrar (Garmin) !!
Christophe Le Mével prend à son tour le tempo en main suite à une offensive vite avortée de Nieve (Euskaltel), à environ 2 kilomètres du haut.
Ils ne sont que 26 à passer avec lui sous la banderole des grimpeurs, 12 bornes avant l’arrivée. Notre équipe a mis le feu mais l’a payé cher puisque seuls Le Mével donc, et Pinot sont désormais à l’avant. Les 1ers poursuivants sont à plus d’une minute. Farrar est loin, à la dérive.
Le Mével sacrifie peut-être ses ambitions personnelles en roulant à bloc dans la descente et sur l’entame de la grimpette finale, pour éviter tout retour par l’arrière.
Le sprint montant est lancé à 1.5 kilomètres de la ligne par Gasparotto (Astana). Mais sur ce type d’arrivée, les Rossignols sont imbattables ! Le Mével et Pinot se dressent en effet sur leurs pédales, sur les gros pourcentages de la Guardia de Jaen, et seul Visconti (Movistar) parvient à rester dans leur sillage, sans pouvoir leur disputer la victoire. L’Italien concède tout de même 24 secondes au final sur Le Mével !
Nos 2 acrobates valident ainsi avec un somptueux doublé l’énorme travail collectif de cette journée !!



Pinot et Le Mével montent également sur les 2 plus hautes marches du podium final de cette Ruta del Sol ! Bravo les gars ! Jeannesson ramène lui la tunique des grimpeurs que nous aimons tant.

Point sur le classement général :
1- Pinot (Rossignol)
2- Le Mével (Rossignol) à 0’09
3- Visconti (Movistar) à 0’53
4- Gusev (Katusha) à 1’09
5- Arroyo (Movistar) à 1’15
6- Tjallingii (Rabobank) à 1’21
7- Gasparotto (Astana) à 1’22
8- Tankink (Rabobank) à 1’30
9- Moreno (Katusha) à 1’31
10- Serpa (Androni) à 1’32

Péraud est le 3ème mieux classé parmi les Rossignol, à 3’38 au final. Il a payé très cher ses efforts sur la dernière étape. Un joli sacrifice.

Jeannesson est 1er au classement de la montagne, avec 58 points, contre 24 pour Piedra (Caja Rural).
Pinot est 1er au classement par points avec 71 points contre 62 pour Farrar (Garmin).
Pinot est 1er au classement des jeunes, avec 9’55 d’avance sur Matthews (Rabobank).
Rossignol - Mont Blanc est 3ème au classement par équipe, à 0’50 de la Katusha.


Jeannesson et Levarlet à l'ouvrage


Attaque de Van Den Broeck malgré le tempo imprimé par les Rossignols


Pinot, Visconti et Le Mével dans la montée finale !


Christophe Le Mével était imbattable aujourd'hui !

Bilan fin février

Il est temps de dresser un premier bilan après plus d'un mois de course.
Nous avons beaucoup misé sur le début de saison en alignant nos meilleurs coureurs dans une forme optimale....et le moins que l'on puisse dire, c'est que çà a payé. Nos Rossignols cumulent en effet 23 victoires en un peu plus d'un mois de course !! Grâce à cette réussite, nos demandes d'inscriptions ont toutes été acceptées, sauf sur le Tour du Pays Basque.

Il est clair que notre équipe est au-dessus du lot sur le circuit Continental. Nos premiers pas sur le World Tour, avec Paris-Nice qui arrive, vont avoir valeur de test sur la valeur réelle de nos gars face aux cadors du peloton.

Inutile de publier ce mois-ci les classements. Nous les dominons tous très largement. Ils seront plus représentatifs dans quelques semaines. Seul Matthew Goss (Orica) surclasse Pinot et Rolland au classement mondial (SuperPrestige).

Financièrement nous affichons un solde positif de 541.547 euros, avec 196.000 euros de gains en course. Pas de soucis donc à prévoir sur l'ensemble de la saison de ce côté.

Voici donc nos résultats brillants sur cette entame de saison :


En gras, les victoires