19 Mars 2010 19h19Alors que les membres des Transports Champey fêtent leurs très bon résultats du Tour Grand Bleu à coup de champagne, Arnaud Gagnon discute avec Fabian Cancellara venu pour féliciter les rouges et blancs auprès du bar improvisé. Les deux hommes échangent sur leurs expériences de courses, la récente nomination d'Arnaud au titre de Héros du Socialisme, leurs impressions sur leur arrivée en Lamborée, leur avis sur le Général ... Quand soudain, la lumière disparaît brutalement plongeant le complexe dans un noir complet. Arnaud sort son portable et éclaire vers Fabian.FABIAN : Une coupure de courant ... Je pensais que le réseau électrique lamboréen était le plus performant ...
ARNAUD : C'est peut être un sabotage !
C'est alors qu'un cri d'horreur lointain transperce l'obscurité, suivi de trois coups de feux. Un vent de panique s'installe, un nouveau coup de feu est tiré, la balle heurte une vitre de la cantine et la brise. Puis ils s’enchaînent dans une fusillade terrifiante, ponctuée de cris, les balles se croisent dans un ballet mortel ... C'est alors que le calme revient, un calme de mort. On entend alors les gémissements d'une femme, la lumière revient, Marie Wuisse est allongée au sol, les deux mains sur son flanc ensanglanté, suppliant d'appeler à l'aide ... Dominique court vers elle, et crie d'appeler les secours, ce que Liz Hatch fait immédiatement.Fabian et Arnaud se précipitent alors dehors, suivis par quelques autres, et voient Francky Caccavelli, l'armée pointée vers un homme au sol agonisant. ARNAUD : Ne tire pas !
Francky n'écoute pas son coéquipier et avec une rage intense achève l'homme d'une balle dans la tête. ARNAUD : Pourquoi tu as fait ça !
FRANCKY : Ils nous ont canardé ces ordures ...
FABIAN : Calmez vous ... Explique moi ...
C'est alors que Tony arrive en courant, un fusil à la main.TONY : J'en ai eu trois ! Un gars, pleine tête !
FRANCKY : On a rien perdu fellas, ici c'est mon quatrième ...
EDVALD : Expliquez au lieu de faire un concours ...
FRANCKY : Hé ... On était tranquillement dans notre maison et par la fenêtre Tony a vu des gars habillés comme des Ninja qui sabotaient l'alimentation électrique ... Alors directement, on a prit nos armes et on a commencé à tirer. Quelques uns des espèces de Ninja sont venus vers nous, en nous canardant ! On s'est dispersé et on a riposté. Mais ils étaient au moins une dizaine ...
TONY : Ouais et on était pas seuls à les descendre ... j'ai vu un gars tirer depuis une chambre et un autre depuis le toit ...
FABIAN : On a entendu un cri avant les coups de feu ... Vous l'avez entendu ?
TONY : Oui, ça venait de votre maison Fabian ...
FABIAN : C'est pas vrai ... M*rd* !
Fabian part alors en sprint, paniqué, vers son domicile. Francky se baisse et ramasse le fusil mitrailleur du cadavre, et l'envoie à Arnaud.FRANCKY : Tu sais t'en servir ? Alors rejoins vite Fabian, on ne sait jamais ... Edvald, prends l'Uzi là, on va faire un tour pour vérifier que tout va bien ...
Les trois hommes armés commencent alors une ronde. Pendant ce temps, à l'intérieur c'est la panique, le téléphone est coupé, les mobiles n'ont pas de réseau, et Marie continue à perdre du sang. Dominique panique, il veut l'emmener à l'hôpital ... Rieta Spinos arrive alors dans la salle, un magnun dans une main et un tazer dans l'autre pointés vers Dominique.RIETA : Recule toi ! Je vais m'en occuper !
DOMINIQUE : Pas ques...
Rieta tire avec le tazer et envoie un choc électrique à Dominique qui s'écroule convulsant. Rieta demande alors à Bauke Mollema et Jerry Le Cannelec de soulever Marie et de la suivre. Les deux s'exécutent pour éviter un nouveau blessé. Ils sortent de la cantine alors que Marie perd connaissance. Pendant ce temps, Fabian arrive devant sa demeure, Arnaud l'empêche d'entrer, et passe le premier cramponné à son fusil mitrailleur, prêt à faire feu. Avançant à pas de loup, il vérifie chaque pièce en silence. Fabian sort alors un Beretta d'un des meuble du salon et se place en couverture d'Arnaud. Le rez de chaussée est vide, Arnaud passe alors en tête dans l'escalier menant vers l'étage. Il entend des gémissements dans une chambre, il se précipite alors, défonce la porte d'un coup de pied et se retrouve face à l'un des hommes en noir, surpris, un desert eagle à la main. Arnaud n'attend pas, il fait feu sur l'intrus qui s'écroule devant la femme de Fabian protégeant leur enfant. ARNAUD : Tout va bien ?
La femme et l'enfant sont paniqués, les éclaboussures de sang jonchent leurs visages. Arnaud garde l'arme pointée vers le corps, et se penche pour le fouiller. Il découvre alors un parchemin. Il le déroule et reste perplexe.
Fabian entre alors dans la pièce et se dirige directement vers sa famille. Il les prend dans ses bras pour les rassurer. Arnaud s'approche alors et lui montre le parchemin.ARNAUD : Regarde ça ...
FABIAN : Encore une énigme ...
ARNAUD : Encore ?
FABIAN : Je dois t'avouer quelque chose ... Je ne suis pas seulement un cycliste ... Je suis chevalier de l'Ordre de Tibériade et je mène une quête pour découvrir la Vérité du monde.
ARNAUD : Pourquoi m'avouer un tel secret ?
FABIAN : Tu viens de sauver ma famille ... Je te serais éternellement reconnaissant. Tu dois alors savoir qui je suis réellement. Je vais devoir faire quelque chose dès demain, j'espère que tu me soutiendra. Nous allons prendre le contrôle sur le complexe pour assurer notre sécurité. Je vais contacter le Général pour obtenir son aide.
ARNAUD : Nous ?
FABIAN : Tous les coureurs d'Alpha Bank sont des chevaliers de Tibériade. Demain, ce complexe sera sous l'autorité des chevaliers de Tibériade, et chaque personne sera mise au service de notre quête. Nous allons tous ensemble travailler pour découvrir la vérité. En commençant par déchiffrer cette énigme ...
Arnaud restait perplexe devant cette annonce, l'arme à la main, quelle allait être sa réaction ?