[PCM 2011] Super U nouveau tandem de manager dans le peloton

Après le GP de la Marseillaise, encore ému et surpris, Alain s'adresse à l'équipe dans le bus :

"- Bravo les enfants, vous avez et vous m'avez impressionner. Je ne vous croyez pas aussi fort. Bravo à toi Jo [Bridge], tu as vraiment fait une course parfaite de bout en bout, et surtout à la fin. Si, nos deux sprinteurs n'étaient pas revenus, tu aurais facilement pu gagner. Arnaud et Nacer, vous avez fait un superbe boulot, j'ai vraiment eu peur quand je vous ai vu à 10km du but dans la mauvaise moitié du peloton, et je vous le dit franchement, je ne vous savez pas aussi agile pour remonter tout le peloton en 6km, on dirait Hinault lors de l'étape des Champs-Élysée en 82.
- Merci Coach, dit Nacer, sa a été dur mais on a réussit à le faire en ayant, c'est vrai, beaucoup de chance.
- Comme tu le dit Nacer, dixit Arnaud, on a eu beaucoup de chance, et franchement, j'ai eu très peur pendant un moment, j'ai bien eu peur, j'ai même pensé ne plus pouvoir te suivre, mais la passion m'a fait continuer
- Ne t'inquiète pas mon coco, répondit Nacer, tout est rentré dans l'ordre, tu as même réussit à gagner et tu m'as même permit d'être 2eme. Tout sa …
- Hey Guys, dit Benjy [Muthinovski] en le coupant, vos histoires de couple et vos fricotages faites le après s'il vous plaît, le coach nous parle là !
- Oui, c'est vrai, merci Benjy, dixit le coach tout en essayant de poursuivre son débriefing. Bravo à toi aussi Fabio [Felline], on ne t'as pas vu durant toute la course, mais tu as su profiter de l'aspiration libérée par Peet [Stetina] pour prendre ton envol. Bravo également à Peet, mais aussi à Taylor et à Wilko [Keldermann] vous avez très bien fait votre travail d'équipier. Quand à toi Benjy [qu'il regardait d'un mauvais œil ] …
- Oui, je sais coach, j'ai fauté, j'en suis conscient. Mais n'est ce pas toi qui m'as dit lors du briefing qu'il fallait que je suive les favoris quoi qu'il se passe, c'est ce que je fais non ? C'est vrai que je n'aurais peut-être pas dû suivre toutes les attaques, je n'aurais pas dû non plus m'isoler tout seul devant pendant 10km, puis partir tout seul quelques km plus loin alors que j'ai débranché mon oreillette pour aller rechercher Masciarelli, jusqu'à ce que je vienne le chercher avec Taylor.
- Justement, je pense que que j'aurais pu tenir Benjy
- Personnellement, je pensai que non, désolé si tu en été capable et que j'ai fait foiré ton échappée, mais ils nous ont quand même fait une sacrée me*de en nous bloquant et en cassant totalement le rythme ce qui fait extrêmement mal aux jambes, ce qui m'as totalement finit. Donc, oui je suis totalement désolé coach !
- Benjy, dit Alain un peu surpris par la réponse de son protégé, je voulais juste te dire que tu as quand même bien couru. Euhh, faudrait quand même que tu m'écoute un peu par contre."

La discussion en finit là, les coureurs vont ainsi se doucher puis dormir dans un hôtel à Marseille, à environ 200m d'un braquage qui a mal tourné (faut dire que c'est fréquent quand même à Marseille maintenant).

Deux jours plus tard [le 31 janvier], après un message de félicitation de la part de Marcel Sapin lui accordant toute sa confiance. Alain reçut un étrange colis avec une lettre qu'il ouvrit et qui disait :

"Bonjour M le manager de l'équipe cycliste Super U, voici comme prévu le maillot de votre équipe.
En espérant qu'il vous plaise,

René Girard, représentant de Mattino industrie

Alain fut surpris qu'on lui fasse revoir le maillot qu'il a déjà depuis plus de 15 jours, ouvrit tout de même le colis, il y découvrit ceci :



Alain n'y comprit rien, mais il n'avait pas vu la petite nota en bas de la lettre qui disait :

P.S : Le maillot que vous avez reçu il y a plus de 15 jours est en fait une version d'essai qui ressemble au maillot historique de l'équipe, mais aussi pour que vous nous choisissiez à la place de l'entreprise au jeu de carte bleues

Alain rit, il n'avait jamais demandé à cette société qui pour lui n'existait pas. Le 1er maillot présenté au mois d'octobre n'était qu'un maillot donné par l'équipe fait à la va vite par un designer de la marque U.

Il ne lui manque qu'à annoncer le maillot à l'équipe …

Suite ce w-e

Voici la suite tant attendue

Il est 10h ce mercredi et Alain a convoqué toute l'équipe pour deux choses : d'une part présenter aux coureurs le nouveau maillot de l'équipe, et d'autre part, présenter la sélection de l'équipe pour le GP de Bessèges et le Tour Méditéranéen.

"Bonjour à tous, dit Alain (traduit en autrichien et en anglais), j'espère que vous êtes en forme, on vous a réunit avec tout le staff pour deux choses. La 1ere c'est de vous montrer le nouveau maillot de l'équipe
-Mais ce n'était pas celui que l'on a eu pour le gp de la marseillaise ? demande Phinney
-Non, le fournisseur nous a simplement donné un maillot vite fait tricoté par des chinois qui n'est pas le maillot que l'on a maintenant et que je vais vous montrer est un maillot made in France tricoté par une entreprise partenaire de Super U qui n'est d'autre que …
-Coach, on s'en contrefout des détails, dit Nacer en coupant Alain, on veut le voir quand même ce maillot dont tu nous parle !
-Et bien le voilà sur un des juniors de notre équipe junior durant l'entraînement en CLM ce hier après-midi
-tu savais que l'on avait une équipe junior ? Demanda Jean-Pierre [Follet] à Maxime [Gary] qui lui répondit d'un hochement de tête de droite à gauche
-Le voici ce maillot :



Alors qu'en pensez-vous ?
-Il est vraiment pas mal, moi en tout cas j'aime bien, dit Jo [Bridge], ça fait un peut plus moderne que l'ancien qui rappelait quand même les années Fignon
-Je suis pas fan des ralonges bleues, sa fait un peu martien, dit Benjy [Muthinovski] en se retenant de rire
-Il y a pas à dire, c'est bien mieux que le maillot de la Sky ou de l'Omega Quick-Step, mais je préférait l'ancien grâce aux couleurs chaudes qui étaient mieux imprégnées sur le maillot, dit Sondre Holst (manoucka comme vont l'appeler les membres de l'équipe dans peu de temps) [Enger, qui est norvégien d'ailleurs]"

¼ heure plus tard après avoir fait un pitsh sur l'équipe pour la féliciter de son quadruplé & tutti cuenti, Alain parle de la composition de l'équipe pour les prochaines courses.

"[…] j'en viens donc maintenant à présenter ceux qui seront demain au GP de Bessèges, c'est grosso modo la même que celle d'hier au GP de la Marseillaise à une exception près, Maxime [Gary] tu remplace Nacer [Bouhanni], tu pourras ainsi te familiariser avec les rênes du haut niveau vu le très grand potentiel que tu as.
-Merci de ta confiance coach, c'est vraiment sympa de ta part de me faire venir si tôt dans la saison dans une si belle course.
-Par contre coach, s'exclama Muthi, se sera qui le leader de l'équipe ? J'aimerai bien m'essayer dans cette position
-Sa sera Jonathan, Benjy, tu seras sans doute leader d'ici le mois de mai.
-Ok
-La composition pour le Tour Méditéranéen sera elle différente de celle du GP De Bessèges. Il y aura toujours Jonathan qui sera leader de l'équipe, il y aura toujours Peter [Stetina] qui sera là pour suppléer Jonathan dans l'étape du Mont-Faron qui sera sans doute plus propice à toi qu'à Jonathan. Wilco [Keldermann] fera aussi parti de l'équipe.

Pour les sprints, il y aura Nacer et Adrien [Petit] qui se partageront la tâche avec comme rampe de lancement Michal [Kwiatkowski] et Niek [Boom]. Le baroudeur de l'équipe sera Willem [Miquel] et les remplaçants en cas de problèmes avant la course seront Jean-Marie [Follet] et Sebastian [Lander].
On vous communiquera les participants pour les autres courses de l'équipe juste après le Tour méditerranéen. Bonne chance à ceux qui participeront aux courses et bon entraînements pour les autres !
-Merci coach !

En quittant la salle, Alain prend Maxime [Gary] à part, sans doute pour lui expliquer ce qu'il devait faire, ne pas trop stresser (Maxime a été connu pour avoir eu une grosse crise de panique lors du bac de philo en 2011 : on apprendra au cours d'une soirée arrosée en 2019, qu'il avait oublié ses antisèches) quand Muthi arrive et demande :

-Alain, je serais leader pour au moins une étape ?
-Seulement si les conditions de course t'avantagent Benjy, c'est Jo notre leader. Mais tu seras leader comme je te l'ai dit tout à l'heure, sur des courses au mois de mars.
-ok coach, dit Muthi en repartant
-Il m'énerve à toujours vouloir être leader, on dirait Cavendish, dit Alain dans sa barbe.
Comme je te l'ai dit Max, dit-il en se reprenant, demain tu ne sera pas équipier, tu iras devant. Tu essaiera de prendre des points pour le classement de la montagne et pour le classement par points. Si tu n'y arrive pas, c'est pas bien grave, mais avoir des points serais bien. Je peux compter sur toi ?
-Oui, coach !
-Ok, alors à ce soir !

Que vas-t-il se passer pour le 1er jour du GP de Bessèges, l'équipe confirmera ou bien se fera laminer par les quelques forces en présence. Réponse lundi (ou mardi)

Voici les commentaires les plus aberrants des coureurs avant la 1ere étape (et à leur arrivée dans leur hôtel à Beaucaire):


Muthinovski à son collègue de chambre Arnaud Démare en rentrant dans l'hôtel à :
-Eh bien, si on m'avais dit avant de commencer que j'allais coucher dans des hôtel 1 étoile espagnol, je serais bien venu juste pour voir sa, que c'est moche !
-Et encore tu n'as pas tout vu, regarde l'écart entre les chiottes et la douche !
-Ah ouais, d'accord, on peut à peine passer une cuisse ! Je savais que la direction n'avait pas de super moyens, mais là !


Gary à son collègue de chambre Jo Bridge :
-Jonathan, je stresse à mort pour demain, c'est comme si je passais un oral du bac sans avoir vraiment beaucoup révisé mes cours
-Ne t'inquiète pas Max, tu verra, tu es très stressé au départ, mais comme dans un concert de rock, après deux ou trois chansons, ça va beaucoup mieux !
-Si tu le dit, mais je stresse surtout pour prendre l'échappée ...

Felline à son collègue de chambre Kelderman au repas du soir :
-Hey, j'avais commandé ouna pizza avec Wilko, qué sé passa ? On a une quiche lorraine là
-Calme toi Fabio, c'est plus énergétique pour demain que les pizzas qui te restent dans le ventre le lendemain
-Lâche moi les nouilles tu veux.
-Si tu veux

5 min plus tard :
-Mais tou avais raison, c'est bien mieux que les pizzas, je ne sens même plous la quantité de quiche que j'ai mangé.
-Je te l'avais dit ! Je te paye un Kinder Bueno ?
-D'accord, mais on partage !

Phinney à son collègue de chambre Stetina :

-Je sens que je te battrais pendant ce tour, mais seulement pendant le CLM et toi, tu pense quoi ?
-Je pense que l'on verra bien, mais nous sommes tout les deux des équipiers, n'est-il pas ?

Alain dans le bus de l'équipe à une petite heure du départ :

-Je compte sur vous pour bien mouiller le maillot aujourd'hui !
-Lequel, s'exclama Muthi, le pas super ou le pas mieux que tu nous as présenté hier ?
-Euhh …
-C'est une blague coach, c'est une blague ne t'inquiète pas, il est beau ton maillot. Par contre, tu aurais pu nous trouver un autre hôtel, un peu plus spacieux parce que une cuisse entre les chiottes et la douche, ça fait vraiment motel espagnol !
-C'est bête, on avait tous de super chambres, de 20m² avec plus de 2m entre les toilets et les douches, dit Peter.
-C'est vrai que c'est bizarre tout ça. Ah mais je sais pourquoi?
-Ah oui et pourquoi?
-Vous étiez dans un autre hôtel que celui que l'on avait, il n'y avait qu'un sas entre les deux hôtels

Il fait presque beau ce 2 février à Beaucaire quelques nuages nous empêchent à Dieu et à moi de bien voir la course. L'équipe est prête, certains sont un peu tranquille (Bridge, Kelderman, Stetina ou encore Muthinovski), certains sont un peu anxieux (Phinney, Démare et Felline) d'autres sont carrément stressé par l'enjeu (Gary).
Comme l'a si bien dit Alain, le but de l'équipe est de faire une bonne place en mettant Gary dans l'échappée pour qu'il aille chercher les points du 1er sprint intermédiaire, du GP de la montagne 1 km plus loin et si il peut du 2eme sprint intermédiaire à 45 km du but.



Le 1er coureur à partir est Bulgac de la Lotto ; il est suivit du Bichot (Auber) et de Boucher (FDJ). Gary n'as pas pu le suivre car il était encore en plein milieu de peloton (le bougre). Il arrive à prendre la roue de Flahaut 3km plus loin qui lui aussi attaquait à ce moment là.
Un groupe de 18 se met ainsi en place à 120km de l'arrivée ; ils se feront rattraper 5 km plus loin par un peloton amené par les coéquipiers du ruthénois Alexandre Geniez.


15Km plus loin, un groupe de 14 (avec 14 membres de l'ancienne échappée d'ailleurs) prennent le large est constitueront l'échappée du jour. Dans ces 14 membres (dont je [Jésus] ne sais pas vraiment leur nom, car il [Dieu] n'as pas voulu me donner le droit de revoir un replay de la course) , on peut voir Gary qui a réussit malgré sa trouille bleue et malgré le froid (3°C durant tout le parcours) à prendre l'échappée.



Il reste 95km à parcourir et l'échappée est maintenant bien devant le peloton, mais voilà un événement qui suscite l'émerveillement des uns, et le stress encore plus intense pour d'autre [Gary], le sprint intermédiaire, suivit 1km plus loin du GP de la montagne. Sur le GP du sprint : Gary qui avait pris la roue de Flahaut (qui était 2eme à ce moment du groupe d'échappée) se trouve complètement à la rue sur le sprint en terminant dernier du groupe.

[spoiler](à partir de ce moment là, le replay bugge totalement voici un screen de la course à ce moment là)

[/spoiler]

Au GP de la montagne, Gary arrive à suivre le rythme des autres et termine 6eme du GP et finit donc à la 1ere place où on a pas de points.
Ceci met Gary hors de lui. Il décide donc d'attaquer pour le 2nd sprint intermédiaire pour gagner les points. Malheureusement pour lui, il se fera reprendre et ne marquera pas de points, ce qui le met presque en pleur.

L'échappée est reprise à 20km des buts. 5Km plus loin, le train de la Super U se met en place avec en chef de file Gary suivit de Stetina, Bridge, Muthi, Kelderman Phinney, Felline et enfin de Démare. On contrôle tout bien et nous voilà à 5km pour le sprint. Keldermann amène tout ce petit monde, à 4km Taylor prend sa place comme ce qui était convenu.
1,2km plus loin, il lance le sprint, tout à été calculé comme un exo de maths d'un intello de 11 ans réussissant à résoudre une équation d'un Terminale S. 2,1km de l'arrivée Felline fait son boulot de poisson-pilote et amène sur des rails Démare, bien que Felline se fasse enfermer par des coureurs.
800 mètres de l'arrivée, Démare part, s'envole, s'envole et ...

Pendant ce temps là, il est 14h ce mercredi 1er février, et dans sa villa de Roja en Espagne, Miguel Indurain est sur le site de Super U, il jette un coup d'œil sur le déroulement de la course, et de sa – et il le sait depuis le coup de fil de Gallopin 10 jours auparavant – future nouvelle équipe.
Avec l'aide de ses conseillers, il a fait des fiches sur chaque membre de l'équipe. Il sait très bien que Muthinovski a un immense potentiel mais qu'il a un caractère de winneur à la Cav qui peut être assez préjudiciable ; il sait aussi que Bridge a un très bon potentiel et qu'il est très altruiste. Il sait aussi que Bouhani et Démare vont très bien s'entendre ensemble, mais qu'il faudra changer leur rôle de temps en temps.

Il est 15h, les choses sérieuses commencent. Miguel pense à la période de ses tout premiers succès en 1986, à son échappée avec Chiappucci et Bugno en 1991 – qui lui a permit de remporter son 1er tour – de sa défaillance face à Riis en 96, de sa fin prématurée de carrière début 1997.
Il pense aussi à son retour sur le devant de la scène que l'Équipe a si justement nommé : " Après le Retour du Jedi, voici le Retour du Roi" , qui est due à un incroyable retour de circonstance : Miguel a déclaré qu'il voudrait revenir dans le monde du vélo au mois d'avril 2000 : au mois d'août, Alvaro Crispa, le manager de la Mapei a refusé de re signer un contrat ; le 18 septembre, les dirigeants de la Mapei, ne voulant pas de fusion avec l'équipe Polti (l'équipe de Virenque), ni avec la Domo Farm Frites à cause du manque de manager voulant reprendre l'équipe, la Mapei fait appel à Indurain qui signe son contrat le 3 octobre. Fin du mois de novembre, pour le premier entraînement de l'équipe, Miguel retrouve une dream team de bons coureurs ou qui vont confirmer : Bartoli, Beltran, Bettini, Cancellara, Freire, Garzelli, Pozzato, Rogers, Steels, Tafi, Zazini et les 2 coureurs que Miguel a réussit à faire venir : Menchov et Moncoutié.
Miguel pense aussi à ses coups de gueules, son coup de gueule donné à la présentation de Paris-Roubaix ou à celui de Liège-Bastogne-Liège où les pavés et les monts ardennais ont été supprimé pour être remplacé par de la pleine ; coups de gueule qui lui ont dû une suspension du début du Giro 2001 au début de la saison 2003.
Il se souvient aussi de se tout début de la saison 2001, complétement raté de son équipe. Bartoli finit 5eme de Kuurne, Steels et Hulsmans avant dernier et dernier de cette même ; le prologue du Paris-Nice étant aussi chaotique : le 1er de l'équipe, Garzelli finit 98eme, et les 7 dernières place du classement sont trusté par les gars de la Mapei, la palme revenant à Moncoutié qui finit à 1'30" du 1er sur un prologue de seulement 4km ! Heureusement la seconde étape du Paris-Nice a été conclue par la magnifique victoire de Tafi, mais bon, ils ont eu chaud …

Ces superbes souvenirs font rêver Miguel, mais il est 18h, et les résultats de la 1ere étape de l'étoile de Bessège tombent.
Miguel rallume donc son ordinateur et voit les résultats de l'équipe :



A la vue de ses résultats, Miguel se dit "Bon, ça va, ils vont pas tout gagner c'est déjà ça. Par contre j'espère bien qu'ils ne prendront pas la grosse tête comme Bjarn Riis". Sur ce il aida bobonne a préparer le dîner.

Les commentaires des coureurs les plus aberrants de la 1ere étape :

Maxime Gary, arrivant dans le peloton, 1'48" après Meersmann, à Jonathan Bridge :
-Tu avais raison, on se prend vite au jeu. Par contre, je ne pense pas que je repartirai en échappée d'ici quelques temps, je suis totalement mort. Par contre, sa m'énerve vraiment de ne pas avoir pu prendre de points !
-T'inquiète pas, tu vas t'y faire à force !

Felline au docteur de l'équipe (que les coureurs ont nommé Danacol) et à Muthinovski qui passait par là :
Felline : C'est dour quand même de faire 2 courses en 3 jours quand on a plus trop l'habitoudé. Tu me conseillerai bien quelque chose doc ?
Muthi : Bois un Yop et tu verra, tu repart ! dit Muthi en rigolant
Danacol : Du repos, que du repos et un bon massage, mais attention pas de pizza avant l'étape finale !
Felline : Oh, mince !!!

Muthinovski et Bridge à Démare :
Bridge : t'es pas trop déçu Arnaud de ne finir que 7eme ?
Muthi : En même temps, il va falloir que tu te le dise, tu ne gagnera pas tout le temps, enfin en tout cas pas quand sa montera !
Démare : Non, c'est normal quand on voit le plateau qu'il y a aujourd'hui que je ne sois pas très bien placé. En même temps je ne suis pas Peter Sagan !!
Muthi : Encore heureux, il ne va tout de même pas autant gagner que le Cav. Sa serait terrible pour moi tout sa. Un concurrent de plus !
Bridge : Euh ! Benjy, tu sais que tu n'ai pas à son niveau. Et puis, je ne pense pas qu'il soit opérationnel pour les GT, à la limite pour gagner une étape ok, mais il ne ramènera pas de maillot de meilleur sprinteur. Que ce soit au Giro, à la Vuelta et encore moins sur le Tour.
Muthi : On verra, tu verra !

Pour cette 2eme étape, les buts de l'équipe sont simples : Gagner (ou en tout cas ne pas perdre de temps) avec Bridge ou Muthinovski ou un autre coureur, tout en essayant d'avoir le maillot de meilleur grimpeur en faisant partir ou soit Gary, ou soit Kelderman, ou soit avec Phinney.

Dès le km 0, deux coureurs partent Sijmens (Cofidis) et Trussov (Rusvelo), ils prennent assez rapidement près d'une minute d'avance.
Au km 16,5, Sébastien Hinault contre suivit entre autre de Kelderman qui va essayer de prendre des points pour la montagne



15km plus loin, en pleine montée, il lâche ses 4 comparses d'échappée (moins bon que lui dans des côtes) et va aller chercher les 10 points du classement du meilleur grimpeur devant ses anciens compagnons d'échappée qui viennent d'ailleurs se faire rattraper par le peloton.
14km plus loin, Wilco se fera d'ailleurs rattraper par le peloton

ron]

10km plus loin, 3 coureurs s'échappent de nouveau : Kelderman, Khutartrev (que c'est chiant ces noms russes à lire et à écrire!) et le français Blel Kadri. L'écart n'avançant guère (bloqué à une trentaine de secondes), Phinney attaque et rejoint le groupe de 3 qui devient un groupe de 4, puis de 3 après que Kelderman se soit laissé distancé pour améliorer les chances de l'échappée. Et sa marche !



Sur le GP de la montagne, Phinney passe 1er, suivit de Kadri, de Kachtrev (enfin du russe quoi) , de Bellomekers qui jouait les chasses patates et de Kelderman qui en profite pour inscrire les 2 derniers points et d'endosser le maillot à pois demain pour l'étape reine.
20km plus loin, le sprint intermédiaire est gagné par Phinney devant Kadri.



Commence ainsi 5 tours en 35km
Il reste maintenant 20 km et comme de par hasard, les 1eres attaques fusent dans le peloton ; El Fares en est à l'origine, il est suivit de Kelderman (encore lui!) et du très prometteur coureur italien de l'AG2R Montaguti. Les autres favoris du jour (Muthi, Bridge, Rolland) restent au chaud. Devant l'échappée est tranquille à 1'55" du peloton qui joue encore les petits bras.
7km plus loin, alors que Kelderman et Montaguti sont au coude à coude, Rolland attaque ! Fausse alerte là aussi, il jouait lui aussi les petits bras, puisqu'il ne faisait que se replacer. Cela aurait été sans veine, sauf quand le leader Meermann se met à attaquer. Muthi le suit.
Voilà maintenant le groupe de tête qui entame le dernier tour de circuit, plus que 7,2km à parcourir.



Muthi et Meersmann (voir screen) rattrapent les échappées, le peloton est quelque mètres derrière eux.
300 mètres plus tard, le regroupement général se produit au grand dam des échappées qui y ont presque cru.
À 6,8km de l'arrivée, un favori sort enfin de ses gonds, Bridge attaque, il est suivit de Rolland, de Jonathan Hivert (qui est d'ailleurs dans la partie de l'année où il fait de meilleurs résultats : l'hiver), Vaugrenard et de Muthi. Ils en profitent d'ailleurs pour doubler un groupe d'attardé.



Les deux premiers cités partent, mais seulement pour un ongle de lui [Dieu] soit environ 300 mètres chez les terriens.
Il reste 3km et le sprint se prépare



Bridge est juste derrière Rolland, Muthi et Phinney suivent Bridge ; Meersmann (maillot orange) occupe lui aussi une belle place juste derrière Pichot (Europcar). Montaguti (AG2R) lance en 1er le sprint final, il prend vite quelques mètres sur les autres coureurs. Pendant ce temps, Phinney part sur le côté droit de la route, mais il cale à cause de Vaugrenard qui lui coupe complètement la route. C'est honteux cela !
Peu après, Bridge retrousse Rolland, Muthi est derrière lui. Devant Bridge, Montaguti (toujours devant) et Rollin qui cale dans sa roue



Bridge dépasse Montaguti, il a presque course gagnée



Mais Rollin a réussit avant lui de se défaire de Montaguti et va gagner l'étape. Bridge le suit, suivit de Montaguti. Stetina venu d'on ne sait où finit 4eme. Phinney est 6, Muthinovski est 9eme, Felline garde la même place que dans la précédente étape et finit 10eme.

Les commentaires les plus aberrants des coureurs :

Muthinovski à Gary, Phinney, Bridge et Kelderman en mangeant :

Muthi : Et les gars, vous connaissez l'histoire de Donkey Kong et d'Asterix en train de grimper le mont Ventoux ?

Phinney et Bridge : Non ?

Muthi : C'est l'histoire de Donkey Kong qui est en haut du Ventoux et Astérix qui est une centaine de mètres en contrebas. Donkey Kong regarde vers en bas et voit Astérix une petite dizaine de lacets plus haut et lui lance : "coucou Astérix tu me vois ?" et là ahah il lui répond "Ohh ! un petit singe sur un vélo"

Muthi rit, puis après qu'il est finit les autres le regarde d'un air incrédule et dans un silence de mort, tandis que Taylor ricane discrètement dans sa barbe de 2 jours.

Gary : Bon, les gars, moi aussi j'ai une blague, drôle celle-là : Vous savez ce que fais la majorités d'un peloton sur une étape de 200m ?

Bridge, Keldermann et Phinney : Non ?

Gary : Ils arrivent hors-délais ou alors ils n'arrivent pas dépasser la ligne de départ, à cause des délais !

Ils s'esclaffent tous de rire, sauf Muthi qui n'apprécie pas la blague

Muthi : Mais elle est nulle ta blague Max

Gary : En tout cas elle beaucoup plus réaliste que la tienne !

Muthi : Réaliste, une étape de 200 mètres ?!

Bridge : En tout cas, beaucoup plus que la tienne

Phinney est dans un total fou rire

Kelderman : enfin Benjy, t'imagine quand même pas Donkey Kong et Astérix sur une course cycliste. C'est comme si tu voyais un schtroumpf lancé un sort à Goldorax c'est pas possible, c'est comme Neil Armstrong sur la lune, c'est totalement irréaliste

Gary : Neil Armstrong a marché sur la Lune

Kelderman : Euh, je voulais dire Lance Armstrong, dit-il en mangeant et en manquant de s'étouffer avec ses pâtes, ce qui raviva le fou rire de Taylor, qui a fait rire Muthi et qui vexa considérablement Wilco :

Kelderman : Vous êtes vraiment con les gars de vous foutre de ma gueule comme ça, vous verrez bien demain ce qui va se passer pour vous deux.

Il partit et alla rejoindre Fabio et Arnaud qui étaient un peu plus loin en train de jouer aux cartes.
Une petite ½ heure plus tard, Taylor alla rejoindre sa chambre avec Peter [Stetina] et lui raconta ce qu'il avait entendu ce que Peter ne lui répondit que d'un "Oh, it's shocking"

Nous voici donc en ce beau jour sur l'étape reine de l'Étoile de Bessèges. Le parcours est vallonné, et il n'y a pas beaucoup de km de plat. Cette étape devrait convenir aux favoris : Rolland, Muthinovski, Bridge ou encore Kadri. Devrait seulement...



Les 1eres attaques sont très très rapide. 200 mètres après la ligne de départ Kelderman attaque, sans doute pour aller chercher les points pour le Gp de la montagne situé 6km plus loin, ou alors pour se défaire de Muthinovski et de Phinney qui l'on taclé la veille.



Wilco est suivit par Pichon. Enfin, suivit est un grand mot car il ne verra pas le boyau de la roue arrière du vélo de Wilco. Derrière, pendant le col, la Super U se regroupe en tête du peloton, se préparent-ils à quelque chose ? Seul moi [Dieu] le sait, enfin pour le moment …



Arrivé au sommet, Wilco appelle à la force de Dieu (Wilco et comme Bartali en son temps, très pieu) et gagne le GP de la montagne. Il est suivit de Pichon qui pointe déjà à 1'34" et du peloton qui est déjà à 1'55" de Wilco.



Et là, un événement quasi impensable survint. À la fin de l'ascension l'écremage est fait. 5 coureurs sont dans le 1er groupe bien derrière Wilco. 5 coureurs qui sont partis comme ça sans changer de rythme. Dans ces 5 coureurs, on a Pichon, qui c'était fait reprendre par le peloton 1km avant la fin de la montée, et 4 Super U (Muthi, Phinney, Felline et Stetina)



200 mètres plus loin, Jo [Bridge] et Arnaud [Démare] arriveront à revenir sur le groupe de 5 qui deviendra peu de temps plus tard, un groupe de 23. Kelderman a alors 2 minutes d'avance, et on vient de passer les 12km depuis le début de l'étape.
Le groupe de 23 devient près de 5km plus tard un groupe de 9 à cause d'une petite côte non répertoriée. Ces 9 coureurs sont Marino, Simon (de la Sojasun) , El Fares et Antomarchi (de la Team Type 1), le leader Rollin (FDJ) et 4 Super U, Bridge remplaçant Phinney. 5Km plus loin, Kelderman ayant largement ralenti l'allure revient dans ce groupe de 9 qui devient donc un groupe de 10 ; ce groupe devance de 1'44" le reste du groupe de 23 qui n'ont pas pu partir. 30 secondes derrières eux, on trouve le peloton des favoris (Rolland, Kadri, Meersmann, Geniez …) . Il reste alors sur le 120km à parcourir sur les 142 de l'étape.



4km plus loin, l'écart entre le peloton et le groupe Super U n'est plus que de 53". Kelderman rattaque pour rester devant avant la reformation du peloton



10km plus loin l'écart entre Kelderman et le groupe Super U est de 29" au niveau des coureurs attardés. Non, je [Jésus] déconne, ils sont toujours devant. L'écart avec le peloton a d'ailleurs augmenté passant de 53" à 1'50".
Wilco se fera reprendre juste après le sprint intermédiaire 6km plus loin qu'il gagna suivit d'El Farès, Felline, Muthi et Bridge pour un des sprint intermédiaire les plus serrés pour la 2nde place. L'écart a encore grandit et frôle à présent les 3 minutes.



5km plus loin, à 2 petits km du Gp de la Montagne, et alors que l'écart est redescendu à 2 minutes. Devinez qui attaque



ce têtu de Wilco.
Dans sa voiture Alain se ronge les ongles qu'il n'as pas coupé depuis le Gp de la Marseillaise (il y a 6 jours) et se demande ce que fait vraiment Wilco.
Wilco, lui prend très vite 1 minute d'avance sur le groupe Super U et en profite au niveau du panneau du meilleur grimpeur pour faire appel au dieu des traceurs.



Au même endroit 3'20" plus tard, 7 coureurs sont partis à la pédale dont Démare, Phinney et Rolland.



À mi-course (71km de l'arrivée) le situation est la suivante : Kelderman a 2'26" d'avance sur le groupe Super U. 2'37" derrière le groupe Super U, un groupe de 17 coureurs c'est formé avec les favoris (Rolland, Kadri, Geniez, Montaguti, Meersmann, Vaugrenard …) ainsi que deux coureurs qui n'ont quasiment rien à fair là : Phinney et Démare.
6'24" derrière Kelderman, on a le peloton bien amoché de 73 coureurs où se trouve 2 favoris : Peraud et Duque, et puis le reste on s'en fout, ils sont loin derrière. Il faut noter cependant que le dernier de l'étape (Verbist) est à 10km de Wilco.



Wilco aura-t-il une défaillance ? Va-t-il gagner ? Muthi va-t-il tripoter les poux de Bridge en attaquant ? Rolland va-t-il rejoindre le groupe Super U ? Verbist va-t-il finir hors-délais ?
Vous saurez la réponse dans la 2nde partie de cette étape, juste folle, je l'espère ce week-end

Pas de miracle, j'ai pas réussit à récupérer le replay, donc je vous le fait de mémoire :

à 40km de l'arrivée, le groupe Super U se fait reprendre par le groupe Rolland, Kelderman vient d'avoir 4 min d'avance.
10km plus loin, alors que Kelderman a bien levé le pied (plus que 2'45), Rolland attaque, il est suivit de deux autres coureurs (je sais plus qui par contre) et de Muthinovski. 5km après, les 4 sont ensembles et Muthi en profite pour aller chercher à boire, ce qui fait bloquer les 2 qui était derrière. Rolland en profite donc pour faire un écart. Muthi se rendant compte de son erreur attaque pour revenir sur Rolland. Arrivé à 20 mètre de lui, Muthi chute, il ne se relèvera qu'avec le groupe de Bridge.
Devant, l'écart entre Rolland et Kelderman fond petit à petit, mais kelderman a encore de la réserve. Il remporte l'étape et le maillot orange et devance Rolland de 45". Derrière, Bridge suit à 2'35" avec dans son porte bagage Simon et El Fares. Muthi finit 8, Felline, 9 et Stetina 10 à plus de 4 minutes.



Les dialogues les plus aberrants des coureurs :

Kelderman à Phinney, Bridge et Muthi juste après être allé sur le podium avec ses 3 maillots + sa victoire :
Kelderman : Je vous l'avais dit les gars, il faut pas me chauffer
Bridge : Au contraire, je pense qu'on va te chauffer plus longtemps. Surtout si tu fais d'aussi bon résultats ! Tu nous as tous éblouis par la manière dont tu es parti et dont tu as résisté à Rolland et aussi à Benjy ! Hein Benjy !?
Muthi [en boudant un peu] : nodo ngoum ngoum [tousse] si je n'étais pas allé cherché mes bidons, je n'aurais pas perdu de vue Rolland, je ne serais pas tombé. Et on aurait pu faire un doublé !
Bridge : En tout cas, je pense que Taylor et toi vous lui devez des excuses.
Phinney : Oui excuse nous Wilco, mais tu commence à me connaître, quand je commence à rire, le moindre faux pas de quelqu'un me fait rire encore plus.
Muthi : Désolé
Bridge : C'était pas dur les enfants, dit-il en rigolant, par contre Wilco, profite de l'étape de demain pour bien te reposer ! Le maillot à pois est quasiment assuré, et puis de toute façon il n'y a pas de points à prendre demain je crois.
Kelderman : Ne t'inquiète pas pour ça, je serais bien au chaud avec toute l'équipe …
Muthi : Fait gaffe, Fabio ne va pas arrêté de te parler de ses problèmes de pizza.
Kelderman : Pas grave, je lui parlerai de l'aérodynamisme et du problème de vésicule de ma grand-mère.

Alain Gallopin à Maxime Gary :

Alain : Alors Max, ça va les jambes ?
Gary : C'est dur, je savais que le niveau chez les pros était dur, mais pas autant que cela. À moins que sa soit le stress qui me ronge. Autant lors de la 1ere étape j'arrivais à suivre le rythme, mais là c'est vraiment très dur
Alain : C'est pas grave tu sais, tu verras, avec l'expérience sa ira mieux. Et avec le potentiel que tu as je pense que tu sera facile au niveau de Pierre Roland d'ici quelques années.
Gary : Il faudrait que j'y arrive déjà, et c'est pas gagné !
Alain : Mais si, je suis quasiment sûr que d'ici la fin de l'année tu fera une belle place d'honneur ou même que tu gagnera. Mais il faut vraiment que tu prenne confiance en toi !
Gary : Tu connais un bon coach de yoga pour ça. J'ai essayé de prendre une version traduite d'une messe du grand manitou de l'Église portestante aux États-Unis, Billy Gaham, qui permet à Peter de bien prendre confiance en lui grâce à ce qu'il appelle ""la foi de dieu"", mais moi sa me déprime encore plus.
Alain : C'est logique, se sont les ricains qui sont comme ça à être tous très religieux, même beaucoup trop (ndlr : il y a même des chaînes entières consacrées à la religion. Il y a un vrai business sur la religion aux USA).

1h30 plus tard, Gary avec Bridge :

Bridge : Qu'est-ce que tu fais sur ton ordi Max ?
Gary : Je prend confiance en moi
Bridge : Euh ok, et tu fais quoi ?
Gary : Je joue à Euro Tour Cycling, un jeu de cyclisme
Bridge : J'avais deviné, mais je ne connais pas du tout, je connais Pro Cycling Manager, j'y est joué pendant quelques temps avant de le lâcher il y a 4 ans, mais je ne connaissais pas du tout celui là.
Gary : C'est le coach qui me l'a passé. Pour lui, sa me permettrait de prendre confiance en moi. Personnellement, sa me déprime plus qu'autre chose, devoir faire les managers et acheter équipement, penser aux voyages, aux sorties des équipes. Pfiou, j'ai jamais trouvé un truc aussi chiant, et surtout d'aussi moche !
Bridge : L'habit ne fait pas le moine Maxime, tu le sais bien. Je suis sûr que c'est un jeu qui était très beau quand il est sortit
Gary : Oui, je pense bien, mais il a mal vieillit. Dit Jo, tu fais quoi toi pour être plus confiant en toi.
Bridge : Du temps où j'étais à la Quick Step et à la Phonak avec Indurain, j'écoutais des chansons tristes et je lisais des bouquins très triste comme les Misérables par exemple, cela me donnait de la hargne pour pas être comme eux.
Gary : Et maintenant, tu fais quoi ?
Bridge : Maintenant, je pense à mes proches, comment ils seront fiers de moi si je fais une belle place. Et puis, comme j'ai vécu près de 4 ans de galère après ma grosse chute sur la vuelta en 2007 avec Unibet qui m'a valu près de 6 mois de coma et plus de 2 ans de rééducation.
Gary : Désolé de t'imposer de tels souvenirs, Jo, mais je ne savais pas que tu avais eu un tel handicap après ta chute !
Bridge (essuyant ses larmes) : c'est pas grave, sa fait su bien de parler de ça parfois. Quand j'ai repris avec l'UC de Montauban l'année dernière, je ne pensai pas du tout retrouver mes capacités, mais penser à ma famille et à ce qu'elle a pu enduré, et aussi à ce que j'ai endurer me permet de me surpasser. Comme cela a été le cas lors du championnat d'Australie ou hier en faisant un concours de gamineries avec Wilco et Benjy.

20 min plus tard :

Gary : J'espère que ce que tu m'as dit me permettra de me surpasser demain. Et de ne pas trop faire m'empêcher de dormir.
Bridge (en mettant ses écouteurs) : Si tu n'arrive pas à t'endormir écoute du Pink Floyd ou du classique, il n'y a rien de mieux pour s'endormir.
Gary : T′es sûr ?
Bridge : Zzzzzz