[PCM 2012] Roubaix-Lille-Metropole [Saison 1]

PCM 2012
BDD PCM France V9 (non modifiée)
Niveau jeu : Difficile - Mode carrière : Difficile

- Préambule (1er janvier 2012) -

Cyrille Guimard jette l’éponge !! Lassé de se prendre régulièrement la tête avec ses coureurs, son staff et les différents sponsors de sa formation Roubaix-Lille-Métropole, l’emblématique directeur sportif a décidé de prendre sa retraite. Il se contentera désormais de ses interventions sur RMC pour arrondir ses fins de mois.
Bien introduit dans le paysage cycliste du Nord-Pas-de-Calais, je suis logiquement nommé à sa place ! Mon objectif est de faire franchir un palier à cette équipe et de la sortir dès cette saison du niveau Continental.
Pas évident avec seulement 12 coureurs d’un niveau pas bien folichon. Un rapide coup d’œil à l’effectif me permet de comprendre qu’il manque un leader capable de tirer tout ce petit monde vers le haut et de ne pas exploser lorsque la route s’élève.
Mais nous sommes déjà au mois de janvier, et il m’est donc impossible de débaucher un bon coureur français sous contrat. J’ai toutefois gardé d’excellents contacts avec Vladimir Efimkin depuis mon rapide passage chez AG2R. Sachant qu’il est libre, et à la recherche d’une équipe après avoir mis sa carrière entre parenthèse l’espace d’une saison pour raisons familiales, il ne me faut que 10 minutes au téléphone pour le convaincre de nous rejoindre. Un renfort de choix, dont le salaire mensuel va nous contraindre à aligner les résultats.

Ah la Roubaix-Lille, c'est nostalgique
Vladimir Efimkin = Kim Kirchen

Ah la Roubaix-Lille, c'est nostalgique
Vladimir Efimkin = Kim Kirchen

Bien vu


- Présentation de l'équipe (1er janvier 2012) -

Les têtes de gondoles :


Denis FLAHAUT – 33 ans – Sprinteur
Pur Ch’timi, né à Valenciennes, le petit bolide de l’équipe a connu une première saison décevante au sein de la RLM, avec une seule victoire au compteur, sur le modeste Grand Prix de Lillers. Mais je n’ai aucun doute sur le potentiel de ce finisseur malin, collectionneur de bouquets et de belles places d’honneur. Denis a bien roulé sa bosse sur le circuit européen avant de revenir dans le Nord, pour des formations d’horizons divers comme la Jartazi, Saunier-Duval, la Landbouwkrediet ou encore ISD. Il est temps pour lui, comme pour nous de capitaliser sur cette expérience !



Vladimir EFIMKIN – 30 ans – Coureur complet
L’ancien petit prodige du cyclisme russe nous a choisi pour se remettre en selle après avoir prématurément mis un terme à sa carrière en juillet 2010. Il avait alors souhaité rejoindre son frère jumeau, Alexander, aux USA, mais n’a finalement jamais été engagé par son équipe Type 1 - Sanofi. Sa signature est un sacré pari pour la RLM. Vladimir aura-t-il de nouveau les jambes qui lui avaient permis de remporter le Tour du Portugal 2005 (pour la Barloworld) ou une étape pyrénéenne du Tour de France 2008 (après déclassement de Ricco, sous les couleurs d’AG2R) ? Nous allons en tout cas faire notre maximum pour lui offrir le plus merveilleux des come-backs…


Les aventuriers :


Kevin LALOUETTE – 27 ans – Baroudeur
Amateur de grandes escapades sur le bitume, Kevin est toujours à la recherche de sa première victoire en pro, comme chez les amateurs. Peu avare en efforts, ce natif d’Abbeville n’en a jamais été récompensé et collectionne les places d’honneurs. Nous lui fixons pour objectif de continuer à animer les courses avec passion et de se montrer plus fin tacticien pour enfin monter sur la plus haute marche d’un podium.



Julien GUAY – 26 ans – Baroudeur
La première saison pro du cousin de Jérôme Pineau a été très pauvre en résultats significatifs. Cyrille Guimard lui demandait cependant de travailler uniquement pour le collectif. Décelant en lui des qualités indéniables de combattant, je suis prêt à lui offrir la possibilité de jouer sa carte personnelle selon les scénarios de course. A suivre…


Les talents à confirmer :


Loïc DESRIAC – 22 ans – Puncheur
Le potentiel de ce funambule est plus qu’intéressant. Capable de gros coups d’éclats sur presque tous les types de terrain, hormis la haute montagne, nous allons tenter d’accompagner sa progression. Loïc aime bien les pavés et pourrait être notre chef de file sur les courses du Nord où nous engagerons des coureurs.



Matthieu BOULO – 22 ans – Coureur complet
Le chouchou couvé par Cyrille Guimard doit enfin exploser cette saison ! Et nous allons lui mettre la pression pour cela. Ce double champion de France espoir de cyclo-cross doit en effet nous prouver qu’il mérite les protections qui lui sont accordées et franchir ce pallier tant attendu.



Morgan KNEISKY – 24 ans – Sprinteur
Un sacré pistard cet oiseau ! Champion du monde de scratch en 2009, Morgan est désormais décidé à briller sur la route. S’il pourrait lui être demandé d’emmener régulièrement Flahaut sur les gros sprints, il aura l’opportunité cette année de remporter son premier bouquet chez les pros. Faites moi confiance…


Le fond de la marmite :

Boris Zimine, Pierre Drancourt, Fabien Schmidt, Mathieu Drouilly, Florian Le Corre et Anthony Colin, sauf heureux concours de circonstances, ne joueront eux que des rôles secondaires sur cette saison. Après s’il y en a un qui veut se révéler meilleur que ce que j’imagine….qu’il se fasse plaisir

- 23 janvier 2012 -

Tour du San Luis (Arg) - Etape 1/7

Equipe alignée : Efimkin (L), Zimine (S), Guay, Lalouette, Drancourt et Schmidt

Après un stage de présaison bien sympathique sur les routes siciliennes, nous embarquons avec 6 de nos gars pour l’Argentine et le Tour du San Luis. Notre objectif est de démarrer la saison à fond les ballons, en profitant de la petite forme du peloton pour signer rapidement quelques résultats. Vlad’Efimkin vise ainsi le Top 10 au général, tandis que Lalouette et Guay, aériens pendant la préparation, ont eux carte blanche pour attaquer à tout-va.

La 1ère étape de 166.2 kilomètres entre San Luis et Villa Mercedes ne propose aucune difficulté majeure. Juste une bosselette non répertoriée située bien trop loin de l’arrivée pour jouer un rôle quelconque. Une sprint massif semble inévitable.



Ratto (Liquigas) prend très vite la poudre d’escampette dans les faubourgs de San Luis en compagnie de 3 autres coureurs. Kevin Lalouette s’épuise pendant une grosse dizaine de bornes pour revenir sur eux….en vain. Dans le rouge, il décide sagement de se relever et de se laisser reprendre par le peloton à 136 kilomètres de la ligne. Les échappés ne sont qu’à une petite minute.
Le rythme tranquille imprimé par la formation Acqua & Sapone à l’avant du peloton permet aux 4 attaquants de passer en haut de la petite bosse du jour avec 3’31 de liberté. Il leur reste 118 bornes à parcourir, presque exclusivement composées de descentes, avant d’atteindre l’arrivée.
C’est en basculant à son tour au sommet que Julien Guay sort en contre. Notre baroudeur se met alors à la planche pour rentrer sur les fuyards.
Son effort est récompensé à 103 kilomètres de la ligne puisqu’il recolle ainsi aux basques de la bande des 4. L’écart avec le peloton a lui pourtant augmenté pour atteindre les 3’59. Cela souligne la performance de notre bonhomme.
Si Guay se contente de récupérer et ne participe pas à l’effort collectif, les échappés continuent de gratter du terrain au fil des bornes. Ils atteignent ainsi le sprint intermédiaire de Fraga, situé à 81 kilomètres de l’arrivée, avec 5’35 de marge. Dans la roue de Ratto (Liquigas), Julien Guay y prend la place du con, la 4ème. Pffff….
Les grosses écuries Lotto, Sky et Katusha augmentent alors le tempo en tête de peloton. La chasse est lancée. L’avance de la tête de course s’écroule logiquement peu à peu. Elle est tombée à 2’49 lorsque Guay pose une mine, 5 bornes avant le second sprint intermédiaire. Notre Ch’timi ne veut pas avoir fait tous ces efforts pour rien et souhaite passer le 1er sous la banderole !
Son offensive a surpris ses compagnons, qui tardent à réagir et lui offrent une marge de 20 secondes, que Julien Guay conserve jusqu’à la bannière. Les pesos et les bonifications sont dans la poche. Bien joué !
A 30 kilomètres de la ligne, le groupe de 5 reconstitué ne bénéficie plus que d’un écart de 1’49. Les carottes sont cuites. Nous demandons à notre bonhomme de se préserver.
La poursuite est magistralement gérée par les équipes de sprinteurs, qui retardent la jonction jusqu’au panneau indiquant les 8 dernières bornes. L’emballage massif peut ensuite se mettre en place.
3 trains sont à la lutte sur les derniers kilomètres. Celui de la FDJ semble le plus costaud, mais il doit se battre avec ceux de la Lotto et d’Acqua & Sapone. Efimkin, qui souhaite rester devant pour éviter les chutes, et Zimine se glissent derrière les potes à Bouhanni (FDJ), en compagnie de Fischer (Garmin).
C’est Bonnet (FDJ) qui lance les hostilités sous la banderole des 2 kilomètres ! Zimine explose en vol dès que l’allure devient folle. Le Brésilien Fischer (Garmin) joue lui le coup magistralement en profitant du gros travail des Français avant de gicler à 150 mètres de la ligne. Il remporte ainsi cette étape en costaud, devant Henderson (Lotto) et Pichot (Europcar). Efimkin n’a bien entendu pas pu rivaliser avec ces avions, mais il gratte notre meilleure place en finissant 22ème.



C’est certain que sans sprinteur digne de ce nom, nous ne pouvons pas nous illustrer sur ce type d’arrivées. Mais grâce aux bonifications, Julien Guay est ce soir 4ème au général. Pas si mal pour une 1ère journée…

Point sur le classement général :
1- Fischer (Garmin)
2- Henderson (Lotto) à 0’08
3- Pichot (Europcar) à 0’12
4- Guay (RLM) à 0’14
5- Bouhanni (FDJ) à 0’20
6- Duque (Cofidis) à 0’20
7- Cardoso (Caja Rural) à 0’20
8- Napolitano (Acqua & Sapone) à 0’20
9 - Hunt (Sky) à 0’20
10- Selig (Katusha) à 0’20


Guay sort du peloton en pleine Pampa pour rejoindre les échappés


Jonction réussie pour notre baroudeur


Une belle mine posée par Julien Guay pour remporter le second sprint intermédiaire


Zimine et Efimkin derrière le train de la FDJ, tout comme Fischer, futur vainqueur de l'étape


Efimkin termine derrière les principaux sprinteurs et assiste au succès de Fischer

- 24 janvier 2012 -

Tour du San Luis (Arg) - Etape 2/7

Equipe alignée : Efimkin (L), Zimine (S), Guay, Lalouette, Drancourt et Schmidt

Cette seconde étape entre Fraga et Juana Kosley nous propose 146 bornes plutôt tristounettes. L’arrivée au sprint semble encore inévitable. Notre objectif reste de placer un gars dans le bon coup du jour pour essayer de passer en tête sous la 1ère banderole des grimpeurs.



Comme la veille, Kevin Lalouette veut intégrer la 1ère attaque de la journée. Il suit ainsi l’accélération d’Ermeti (Androni), Ghyselinck (Cofidis), Kohler (BMC) et Broco (Caja Rural) quelques mètres seulement après la ligne de départ.
Mais le groupe de 5 collabore mal et ne parvient pas à creuser un écart digne de ce nom. Agacé, notre baroudeur file en solitaire à 133 kilomètres de l’arrivée !
Ermeti (Androni) met une grosse dizaine de bornes à revenir sur Lalouette. Et si leurs 3 anciens compagnons se sont relevés, les 2 aventuriers reçoivent les précieux renforts de Valentin (Cofidis) et Vinther (Saxo). L’écart avec le peloton est alors de 1’28.
Les formations de sprinteurs semblent décidées à laisser filer ce quatuor pour le moment. Les attaquants prennent alors rapidement une avance conséquente, sans trop se mettre dans le rouge. Leur marge est ainsi de 5’11 à 90 bornes de la ligne.
Se sachant intrinsèquement le moins fort de son groupe, Kevin Lalouette sort comme un bandit à 6 kilomètres de la banderole des grimpeurs. Il remporte ainsi avec une dizaine de secondes d’avance le 1er sprint intermédiaire et enchaine en s’adjugeant le prix des montagnards juste devant Valentin (Cofidis), revenu à sa hauteur un poil trop tard avec Vinther (Saxo). Bravo ! Le maillot est pour nous ce soir.
Pendant ce temps-là, les Lotto et Acqua & Sapone ont lancé la chasse en tête du peloton. L’écart est encore supérieur à 5 minutes, mais il devrait vite fondre.
Au second sprint intermédiaire, situé 45 kilomètres avant l’arrivée, les attaquants ne bénéficient ainsi plus que de 3’17 de liberté. Lalouette est le moins rapide des 4, mais il parvient à sauter Ermeti (Androni) juste sous la bannière pour se classer 3ème. Pas mal.
La résistance des 4 aventuriers est assez impressionnante. Di Luca (Acqua & Sapone) doit en personne se mettre à la planche pour ramener le peloton à une quinzaine de secondes, à seulement 7 bornes du but ! Ermeti (Androni) tente alors une accélération désespérée, mais pleine de panache, que Lalouette est bien décidé à suivre.
Les deux compères sont définitivement récupérés juste avant la banderole des 5 kilomètres. Ca frotte dur sur le final ! L’allure est dantesque.
Ginanni (Acqua & Sapone) lance l’emballage à 2 kilomètres de la ligne. Julien Guay a bien remonté Zimine dans la roue de Pichot, mais notre jeune sprinteur n’a pas le coffre pour jouer un rôle quelconque.
La large avenue qui accueille le dernier kilomètre nous offre une belle explication entre fusées. Et le plus rapide aujourd’hui c’est Greg Henderson (Lotto) ! Le Néo-Zélandais s’impose en effet en costaud devant Duque (Cofidis) et Bonnet (FDJ). Fisher (Garmin) n’est que 4ème. Efimkin est encore notre meilleur coureur sur la ligne (21ème). Zimine ne peut faire mieux qu’une pauvre 37ème place…



Au général, le vainqueur du jour enfile la tunique de leader, tandis que Lalouette monte sur le car-podium pour revêtir celle des grimpeurs. Julien Guay reste dans le Top 10, avant que les affaires sérieuses débutent sur l’étape de demain.

Point sur le classement général :
1- Henderson (Lotto)
2- Fisher (Garmin) à 0’12
3- Duque (Cofidis) à 0’20
4- Valentin (Cofidis) à 0’22
5- Pichot (Europcar) à 0’24
6- Bonnet (FDJ) à 0’24
7- Guay (RLM) à 0’26
8- Vinther (Saxo) à 0’28
9- Ermeti (Androni) à 0’30
10- Hunt (Sky) à 0’32

Lalouette est 1er du classement de la montagne avec 6 points, contre 4 pour Valentin (Cofidis).
Lalouette est 16ème du classement par points avec 8 points, contre 45 pour Henderson (Lotto).
Zimine est 7ème du classement des jeunes, avec 0’04 de retard sur Vinther (Saxo).
La RLM est 14ème du classement par équipes, m.t. que la Colnago.


Lalouette déjà à l’affût sur la ligne de départ !


Notre baroudeur passe un savon à Kohler (BMC) au sein d'une 1ère échappée en carton


Le quatuor du jour au milieu des vignobles argentins


Attaque de roublard de Kevin Lalouette pour aller gratter le maillot des montagnards


Valentin (Cofidis) a produit son effort trop tard. C'est bien Lalouette qui est passé en tête sous la banderole.


Efimkin assiste de loin à la victoire d'Henderson (Lotto)

- 25 janvier 2012 -

Tour du San Luis (Arg) - Etape 3/7

Equipe alignée : Efimkin (L-73), Schmidt (72), Guay (73), Lalouette (72), Drancourt (68) et Zimine (73)

On rentre enfin dans le dur avec cette 3ème étape de 160 kilomètres ! La montée de l’Alto de Nogoli pourrait bien faire de sacrés dégâts, tout comme l’arrivée en côte sur le Mirador del Portrero. Un gros test en perspective pour Vladimir Efimkin.



Les Lotto du leader Henderson impriment un tempo soutenu dès le départ donné, et annihilent ainsi tout un tas de tentatives d’échappées. Un duo composé de Kevin Lalouette et de l’Italien Callegarin (Type 1) parvient toutefois à leur fausser compagnie.
Le Transalpin se montrant fainéant dans sa participation à l’effort, Lalouette décide de partir seul à 136 bornes du but. Callegarin (Type 1) se laisse alors reprendre par le peloton sans broncher, et notre Ch’timi file alors sans se retourner. Malheureusement pour lui, trois coureurs menés par Demaret (Cofidis) le débordent à quelques hectomètres de la 1ère bannière des grimpeurs, sur l’Alto de la Florida (3ème Cat.), et passent en-dessous devant lui. Tout çà pour çà…
Notre baroudeur s’accroche toutefois à la roue de Jérôme (Europcar), également sorti du peloton, qui le ramène au forceps sur le trio infernal, au pied de l’Alto de Nogoli (1ère Cat.). Les désormais 5 échappés bénéficient alors de 3’42 de liberté.
La BMC assure le train du peloton dès l’entame de la montée. Nos RLM sont bien placés à leurs côtés, ce qui démontre que l’allure n’est pas encore trop soutenue.
A l’avant, Lalouette joue les poids morts et se contente de suivre ses 4 compagnons en s’économisant. Et comme aucun favori n’est passé à l’offensive derrière eux, les attaquants arrivent à 2 kilomètres du sommet avec une marge de 4’23. Jérôme (Europcar) se dresse alors sur ses pédales et pose une mine.
Kevin Lalouette comprend vite qu’il est bien trop cuit pour pouvoir marquer des points sous la banderole. Il se contente donc de rester au contact. Et c’est bien Vincent Jérôme (Europcar) qui bascule en tête, devant Laengen (Type 1) et Jorgensen (Saxo). Demaret (Cofidis) est 4ème.
Willems (Lotto) et Di Luca (Acqua & Sapone) attaquent eux tardivement devant le peloton, à seulement 1.5 kilomètres du sommet. De la Fuente (Caja Rural), Charteau (Europcar), Rubiano (Androni) et Efimkin se jettent dans leur sillage. Ce joli groupe passe ainsi en haut avec une trentaine de secondes de marge.
Si Charteau (Europcar) et Willems (Lotto) capitulent vite, les 4 autres envoient du très lourd dans la descente. Les formations BMC, FDJ et Garmin doivent sortir l’artillerie lourde pour revenir sur eux à 73 bornes du but. Les gars de devant ont encore 4’29 d’avance.
De retour dans la plaine, les Lotto lancent officiellement la poursuite. Le rythme imprimé est effréné.
Les attaquants sont ainsi en ligne de mire, à 41 kilomètres de la ligne, lorsque Di Luca (Acqua & Sapone), Rollin (FDJ), Capecchi (Liquigas) et Felline (Adroni) sortent en contre.
Grâce au précieux renfort de la Sky, les Lotto reprennent ce groupe très dangereux en une dizaine de bornes. Le peloton est alors hyper nerveux. Et au moment où la jonction s’opère avec la bande à Lalouette, 25 kilomètres avant l’arrivée, Capecchi (Liquigas), Rollin (FDJ) et Di Luca (Acqua & Sapone) prennent de nouveau la poudre d’escampette !
L’alliance Sky-Lotto peinant cette fois à revenir sur eux, Charteau (Europcar) prend ses responsabilités et assure la chasse, avec l’aide de Knees (Sky), sur une portion montante. Il ramène ainsi un peloton bien amaigri sur les fuyards à 13 kilomètres du but. Julien Guay est décramponné...
C’est sous la banderole des 10 bornes que Fédrigo (FDJ) sort de l’ombre, en attaquant avec Rubiano (Androni) et Ginanni (Acqua & Sapone) dans sa roue. Les 3 gaillards gèrent bien leur affaire et prennent en 2 coups de cuillère à pot une avance avoisinant les 45 secondes.
Malgré les efforts de Tschopp (BMC), ce qu’il reste du peloton ne les rattrapera plus. Seul Spilak (Katusha) parvient en solo à revenir dans leur sillage à la flamme rouge. Mais Fedrigo (FDJ) en remet une couche décisive sur le gros pourcentage du final et s’impose en champion, 8 secondes devant Rubiano (Androni), et 18 secondes devant le Slovène de la Katusha et Ginanni (Acqua & Sapone). Efimkin (24ème) et Schmidt (41ème) sont les seuls RLM à arriver avec le groupe des favoris, 41 secondes après le vainqueur. Nos autres bonshommes concèdent tous plus de 3 minutes sur la ligne.



Le bilan de la journée n’est pas folichon pour la RLM. Si Lalouette a bien montré le maillot à l’avant, il n’a rien ramené dans sa besace et a perdu sa tunique de meilleur grimpeur. Julien Guay a lui été méchamment éjecté du Top 10, et s’il se replace au 15ème rang du classement général, Vladimir Efimkin concède déjà 1’15 à Fedrigo (FDJ), le nouveau leader.

Point sur le classement général :
1- Fedrigo (FDJ)
2- Rubiano (Androni) à 0’12
3- Henderson (Lotto) à 0’35
4- Spilak (Katusha) à 0’36
5- Ginanni (Acqua & Sapone) à 0’42
6- Fisher (Garmin) à 0’47
7- Duque (Cofidis) à 0’55
8- Valentin (Cofidis) à 0’57
9- Pichot (Europcar) à 0’59
10- Bonnet (FDJ) à 0’59
….
15- Efimkin (RLM) à 1’07
53- Guay (RLM) à 3’45
54- Zimine (RLM) à 3’51
75- Schmidt (RLM) à 6’55
76- Lalouette (RLM) à 7’02
88- Drancourt (RLM) à 18’15

Lalouette est 6ème du classement de la montagne avec 12 points, contre 18 pour Laengen (Type 1).
Lalouette est 24ème du classement par points avec 8 points, contre 45 pour Henderson (Lotto).
Zimine est 8ème du classement des jeunes, avec 2’48 de retard sur Vinther (Saxo).
La RLM est 14ème du classement par équipes, à 3’07 de la Katusha.


Encore une journée à l'avant pour Lalouette, ici avec Callegarin (Type 1)


Les 5 animateurs de l'étape profitent des jolis panoramas argentins...


...avant de transpirer sur l'Alto de Nogoli


La RLM est encore bien présente sur ce montée pourtant coriace


Rubiano (Androni), Di Luca (Acqua & Sapone), De la Fuente (Caja Rural) et Efimkin tentent leur chance dans la descente


Efimkin limite la casse dans la montée finale, coincé par Paulinho (Saxo) sur la droite de la route

- 26 janvier 2012 -

Tour du San Luis (Arg) - Etape 4/7

Equipe alignée : Efimkin (L-75), Schmidt (75), Guay (75), Lalouette (75), Drancourt (72) et Zimine (75)

Un petit contre la montre de 19.8 kilomètres autour de San Luis au programme de cette 4ème étape. Vu le nombre de spécialistes présents, nous n’allons chercher qu’à limiter les dégâts…



Kritskyi (Katusha) réalise le 1er chrono intéressant en 27’47. Drancourt lui concède peu après 53 secondes sur la ligne et prend la 12ème place provisoire. Il va finir loin….très loin.
Bodnar (Liquigas) prend ensuite la tête en améliorant de 17 secondes la performance du Russe de la Katusha. Kevin Lalouette et Fabien Schmidt lui rendent respectivement 0’52 et 1’01 à l’arrivée.
Les performances de Zimine et Guay sont dans la même veine que celles de leurs équipiers puisqu’ils terminent leur parcours à 1’00 et 1’12 du Polonais.
Les gros spécialistes de l’effort solitaire entrent alors en piste. Talansky (Garmin), Paulinho (Saxo) et Knees (Sky) réalisent en effet successivement les meilleurs temps, avant de voir débouler Geraint Thomas (Sky). Le Britannique signe un énorme 27’17 sur la ligne et devient l’homme à battre !
Nouveau rebondissement juste derrière avec son coéquipier Lofkvist (Sky), qui améliore son chrono de 8 secondes !! Wouawouh !
Juste après lui, Efimkin réalise une seconde partie d’étape très rapide et prend le 12ème temps provisoire, à seulement 41 secondes du Suédois. Pas mal du tout çà !!
Personne ne bat finalement Lofkvist (Sky), qui remporte un bouquet bien mérité. Notre leader russe termine 16ème. Une belle performance pour lui. S’il perd 2 places au général, il se rapproche en temps de Fédrigo (FDJ), qui a su sauver sa tunique de leader.
Les autres RLM finissent au-delà de la 50ème place et restent eux logiquement dans les profondeurs du classement général.



Point sur le classement général :
1- Fedrigo (FDJ)
2- Henderson (Lotto) à 0’08
3- Lofkvist (Sky) à 0’08
4- Thomas (Sky) à 0’16
5- Spilak (Katusha) à 0’19
6- Bonnet (FDJ) à 0’28
7- Knees (Sky) à 0’28
8- Paulinho (Saxo) à 0’28
9- Millar (Garmin) à 0’30
10- Talansky (Garmin) à 0’30
….
17- Efimkin (RLM) à 0’49
53- Zimine (RLM) à 4’22
56- Guay (RLM) à 4’28
73- Lalouette (RLM) à 7’25
74- Schmidt (RLM) à 7’27
88- Drancourt (RLM) à 18’56

Lalouette est 6ème du classement de la montagne avec 12 points, contre 18 pour Laengen (Type 1).
Lalouette est 30ème du classement par points avec 8 points, contre 50 pour Henderson (Lotto).
Zimine est 8ème du classement des jeunes, avec 3’52 de retard sur Talansky (Garmin).
La RLM est 14ème du classement par équipes, à 5’49 de la Sky.


Vladimir Efimkin a su se faire mal pour rester dans la course au Top 10 !

- 27 janvier 2012 -

Tour du San Luis (Arg) - Etape 5/7

Equipe alignée : Efimkin (L-77), Schmidt (78), Guay (78), Lalouette (78), Drancourt (74) et Zimine (77)

C’est parti pour cette 5ème étape de 163 bornes sans fantaisies, conclues par une belle ascension sur le Mirador del Sol, qui devrait faire mal aux jambes. Notre objectif : Garder Efimkin au contact des meilleurs.



Le départ est donné sous une magnifique météo ensoleillée. 5 coureurs, parmi lesquels Zimine, Laenden (Type 1) et Ratto (Liquigas), démarrent très vite. La présence de David De La Fuente (Caja Rural) ne traumatise pas la FDJ et les autres principales formations, qui laissent filer. Il est vrai que l’Espagnol est à 2’16 au général de Fedrigo (FDJ). De quoi voir venir…
Les échappés collaborent à merveille et arrivent au 1er sprint intermédiaire, situé à 107 bornes du but, avec une marge de 7 minutes. De La Fuente (Caja Rural) surprend ses compagnons en partant de loin et passe en tête sous la banderole. Boris Zimine règle le reste du groupe pour la 2ème place.
A environ 95 kilomètres de l’arrivée, c’est la formation Androni qui accélère en tête de peloton. La poursuite semble lancée. La Colombia Coldeportes vient également relayer.
L’effet est immédiat puisque l’écart se met à diminuer. Les attaquants n’ont ainsi plus que 5’15 de liberté lorsque se présente le second sprint intermédiaire, 73 bornes avant la ligne. Seul De La Fuente (Caja Rural) souhaite le disputer à Zimine. Et notre jeune Ch’timi ne se laisse pas rouler cette fois-ci. Il prend la roue du leader espagnol et le dépasse juste sous la banderole. Bien joué !
Même si la FDJ et la Katusha se sont joints à la chasse en tête de peloton. L’écart en faveur des échappés est encore de 2’48 sous la bannière des 20 kilomètres. Les 5 bonhommes s’entendent bien et font plus que de la résistance.
A 15 kilomètres de l’arrivée, dans une portion descendante, Marzoli (Acqua & Sapone) attaque dans le groupe de tête. Zimine et Laengen (Type 1) se jettent dans sa roue.
De la Fuente (Caja Rural) et Ratto (Liquigas) recollent peu avant le panneau des 10 bornes. Le peloton pointe alors encore à 2’45, lorsque Laengen (Type 1) y va de son offensive.
Boris Zimine laisse alors sagement De La Fuente (Caja Rural) et Marzoli (Acqua & Sapone) bosser pour revenir sur le Norvégien, sur les 1ères pentes du terrible Mirador del Sol.
Le porteur de la tunique des grimpeurs réalise un gros numéro et résiste au retour de ses anciens compagnons. 4 kilomètres avant l’arrivée, il bénéficie encore de 20 secondes de marge.
Le peloton semble un peu loin pour revenir, mais une attaque s’y produit à un peu plus de 6 bornes du but. Duarte (Colombia) valide le travail de ses équipiers en posant effectivement une mine, en pur montagnard. Lofkvist (Sky) et tout un tas de leaders, parmi lesquels Efimkin, font l’effort pour recoller. Cela montre très vite…
A l’avant, Laengen (Type 1) est récupéré à 2 petits kilomètres du final, sur un pourcentage supérieur à 7%. Zimine s’accroche en serrant les dents avec beaucoup de panache.
De La Fuente (Caja Rural) place logiquement une grosse accélération à 1.4 borne de l’arrivée. Seul Ratto (Liquigas) semble en mesure de le suivre.
Le dernier kilomètre, à plus de 15%, est un calvaire pour les échappés, au bout du rouleau. Ils tournent au ralenti et voient débouler Rubiano (Androni) et Fedrigo (FDJ), suivis de peu par l’avant-garde du peloton. Et alors qu’il pensait avoir fait le plus dur en déposant De La Fuente (Caja Rural), Ratto (Liquigas) se fait sauter juste sur la ligne par Rubiano (Androni) !! Incroyable !!
Boris Zimine donne tout avec un courage magnifique pour finir fort et gratter une splendide 6ème place, derrière Fedrigo (FDJ) et Duarte (Colombia), et devant, excusez du peu, Lofkvist (Sky) et Ginanni (Acqua & Sapone). Bravo mon gars !!!!!!!

Efimkin termine 15ème, dans le bon wagon, à 47 secondes du vainqueur. La défaillance finale de quelques costauds encore bien placés au général comme Henderson (Lotto) lui permet de grimper à la 11ème place. Nous touchons du doigt cet objectif de Top 10…



Point sur le classement général :
1- Fedrigo (FDJ)
2- Rubiano (Androni) à 0’30
3- Lofkvist (Sky) à 0’41
4- Thomas (Sky) à 1’03
5- Duarte (Colombia) à 1’11
6- Knees (Sky) à 1’15
7- Paulinho (Saxo) à 1’15
8- Millar (Garmin) à 1’17
9- Talansky (Garmin) à 1’17
10- Monier (Cofidis) à 1’33
11- Efimkin (RLM) à 1’36
….
46- Zimine (RLM) à 4’45
52- Guay (RLM) à 6’20
58- Lalouette (RLM) à 9’17
64- Schmidt (RLM) à 9’57
86- Drancourt (RLM) à 21’26

Lalouette est 6ème du classement de la montagne avec 12 points, contre 28 pour Rubiano (Androni).
Zimine est 15ème du classement par points avec 20 points, contre 51 pour Rubiano (Androni).
Zimine est 7ème du classement des jeunes, avec 3’28 de retard sur Talansky (Garmin).
La RLM est 13ème du classement par équipes, à 6’54 de la Sky.


Les échappés du jour entre lavande et coquelicots


Ravitaillement en vol pour Boris Zimine...


...qui règle De La Fuente (Caja Rural) sur le 2ème sprint intermédiaire


La foule des grands jours est présente dès l'entame de la montée du Mirador del Sol


Accélération de De La Fuente (Caja Rural) proche du but


Ratto (Liquigas) a beau lever les bras, il s'est bel et bien fait sauter sur sa gauche par Rubiano (Androni)

- 28 janvier 2012 -

Tour du San Luis (Arg) - Etape 6/7

Equipe alignée : Efimkin (L-80), Schmidt (79), Guay (80), Lalouette (80), Drancourt (76) et Zimine (80)

La terrible montée d’El Amago (1ère Cat.) est au programme de cette avant-dernière étape longue de 201.7 kilomètres. Elle se situe cependant loin de l’arrivée pour jouer un rôle décisif. A moins que…



La FDJ n’étant pas décidée à fermer la course, une échappée prend rapidement le large. Elle est composée de Lalouette, Valentin (Cofidis), Kohler (BMC), Smukulis (Katusha), Ferrari (Caja Rural) et Savini (Colnago). Ce petit monde s’entend à merveille et creuse un bel écart qui atteint les 4’38 à 180 bornes de l’arrivée.
Les 6 bonhommes se présentent ainsi au pied la montée d’El Amago (1ère Cat.) avec 8 minutes de liberté, sans s’être disputés le 1er sprint des montagnards. La collaboration est parfaite.
Ils atteignent le sommet après une superbe ascension sous le soleil, en ayant augmenté leur avance. Celle-ci est en effet de plus de 10 minutes lorsque Lalouette passe en tête sous la banderole des grimpeurs grâce à un dernier relai très appuyé.
Le peloton reste lui très sage dans cette montée. Les favoris ont certainement estimé qu’elle était bien trop éloignée de la ligne pour tenter quoi que ce soit.
A 138 kilomètres du but, les attaquants bénéficient d’une marge de 12’05 lorsque les formations FDJ, Acqua & Sapone et Lotto se décident enfin à lancer la chasse. L’effet est immédiat dans le peloton puisque celui-ci se met en file indienne.
L’écart chute sensiblement au fil des bornes. Il est ainsi de 7’34 à 80 kilomètres de l’arrivée.
Mais les échappés résistent admirablement, avec notamment un Kevin Lalouette au four et au moulin. Ils parviennent à basculer dans la longue descente finale, sous la bannière des 20 bornes, avec encore 2’21 d’avance.
Coup de théatre à 17 kilomètres du but lorsque Smukulis (Katusha) pose une mine et surprend ses compagnons. Il prend vite une petite marge de 25 secondes.
Derrière, les Acqua & Sapone veulent offrir un sprint massif à Napolitano. Ils de démènent donc pour revenir, mais peinent à ramener le peloton à moins de 2 minutes des fuyards.
Le groupe Lalouette, guidé par Valentin (Cofidis), passe sous la banderole des 10 bornes avec 1’42 d’avance sur ses poursuivants, et encore 27 secondes de retard sur l’intrépide Letton de la Katusha.
Se sachant le moins rapide au sprint parmi les gars de devant, Lalouette tente de partir en pucheur au panneau indiquant les 5 derniers kilomètres. La tête du peloton est à moins d’une minute !
Mais notre Ch’timi est bien trop court pour faire la différence. Et ses partenaires d’échappée lui font payer cher son culot en revenant sur lui à la flamme rouge et en le laissant sur place. C’est donc de loin qu’il les regarde dépasser Smukulis (Katusha), et se jouer l’étape.
C’est Ferrari (Caja Rural) qui s’impose devant Savini (Colnago) et Valentin (Cofidis). Les deux Italiens s’étaient beaucoup économisés sur les portions grimpantes. Ils en récoltent les fruits. Grrrr….
Le pire du pire c’est que Lalouette craque complètement dans le dernier kilomètre et qu’il se fait dépasser par les gars du peloton encore assez frais pour se disputer le sprint !!! Il termine ainsi seulement 11ème, juste devant Efimkin (12ème).
Mais notre baroudeur retrouve très vite le sourire en apprenant qu’il récupère ce soir la tunique de meilleur grimpeur grâce aux points amassés sur le parcours !! Bravo !
Aucun membre du Top 10 n’a été distancé aujourd’hui. Du coup Vlad’Efimkin reste 11ème. Il va devoir tenter quelque chose demain, s’il veut faire mieux…



Point sur le classement général :
1- Fedrigo (FDJ)
2- Rubiano (Androni) à 0’30
3- Lofkvist (Sky) à 0’41
4- Thomas (Sky) à 1’03
5- Duarte (Colombia) à 1’11
6- Knees (Sky) à 1’15
7- Paulinho (Saxo) à 1’15
8- Millar (Garmin) à 1’17
9- Talansky (Garmin) à 1’17
10- Monier (Cofidis) à 1’33
11- Efimkin (RLM) à 1’36
….
49- Guay (RLM) à 6’20
50- Zimine (RLM) à 6’23
57- Lalouette (RLM) à 9’17
61- Schmidt (RLM) à 9’57
88- Drancourt (RLM) à 25’00

Lalouette est 1er du classement de la montagne avec 30 points, contre 28 pour Rubiano (Androni).
Zimine est 17ème du classement par points avec 20 points, contre 55 pour Fedrigo (FDJ).
Zimine est 8ème du classement des jeunes, avec 5’06 de retard sur Talansky (Garmin).
La RLM est 13ème du classement par équipes, à 6’54 de la Sky.


Encore une journée à l'avant pour Lalouette !


Guidés par un supporter belge dans la montée d'El Amago


Notre Ch'timi à la conquête du maillot de meilleur grimpeur


Kevin Lalouette place une attaque un peu désespérée 5 bornes avant l'arrivée


Repris, puis largué, il assiste de loin à la victoire de Ferrari (Caja Rural)....


...avant d'en finir avec la tête du peloton


Une nouvelle tunique bien méritée pour notre baroudeur !

- 29 janvier 2012 -

Grand Prix d’Ouverture La Marseillaise (Fra)

Equipe alignée : Boulo (L-68), Flahaut (S-67), Desriac (68), Le Corre (62), Drouilly (60) et Kneisky (64)

Nous prenons le départ du premier rendez-vous français de la saison avec 6 coureurs hors de forme, et donc pour unique ambition de faire tourner les jambes. Boulo et Flahaut sont protégés avec pour consigne de tenir le choc le plus longtemps possible.



Les formations Movistar et Radioshack impriment un rythme soutenu sur le 1er quart de la course et cadenasse ainsi le peloton.
Blain (Endura), Delaplace (Saur), Van Winden (Rabobank) et Honig (Landbouwkrediet) parviennent toutefois à s’en extirper 110 bornes avant l’arrivée.
Les 4 hommes collaborent bien et atteignent le pied de la principale difficulté de la journée, à 64 kilomètres de la ligne, avec une marge de plus de 4 minutes. La Katusha vient alors relayer sérieusement à l’avant du peloton et semble lancer la poursuite pour de bon. Nos RLM sont eux bien au chaud.
La montée en puissance de l’équipe russe, bien aidée par Vaugrenard (FDJ), réduit l’écart à 2’50 lorsque les attaquants basculent dans la descente, à 49 bornes du but. Geniez (Argos), Vachon (Bretagne), Hupond (Argos) et Impey (Orica) profitent des derniers hectomètres de montée pour sortir en contre. Ils passent ainsi au sommet avec 45 secondes d’avance sur le peloton.
Une alliance FDJ-Movistar se met alors à envoyer du très lourd pour revenir. Les décramponnages s’enchainent à l’arrière. Nos gars serrent les dents et tiennent le coup pour l’instant. Drouilly et Le Corre se font très mal pour protéger nos 2 leaders.
Les échappés du jour attaquent la dernière bosse du parcours, à 19 bornes de l’arrivée, avec encore 1’27 de liberté. Le groupe Geniez (Argos) a lui été récupéré par des FDJ déchainés. C’est Sandy Casar (FDJ) lui-même qui dicte le tempo.
Kiryienka (Movistar) passe à l’attaque dans cette petite montée, à 15 kilomètres du final. Desriac, un peu présomptueux, cherche un temps à le suivre, avant d’exploser et de se relever.
Le cador Biélorusse revient très vite sur la bande des 4. Mais il coince ensuite et se fait reprendre avec eux, juste devant le panneau indiquant les 12 dernières bornes.
Les offensives se succèdent avant le passage au sommet, avec notamment LL.Sanchez (Rabobank), mais c’est bien groupé que le peloton bascule dans l’ultime descente, sous la banderole des 10 kilomètres.
C’est le champion d’Espagne Rojas Gil (Movistar) en personne qui emmène tout le monde à un train d’enfer jusqu’à la bannière des 5 bornes. Luca Paolini (Katusha) prend alors le relai, pour lancer lui-même le sprint de très loin, à 2.7 kilomètres du but.
L’emballage est super désordonné sur une route particulièrement étroite. Boulo est bien placé dans la roue de l’Italien, tandis que Flahaut et Kneisky sucent celle de Rojas Gil (Movistar).
Si Flahaut s’écroule après la flamme rouge et finira très loin, Morgan Kneisky, avec ses cuisses de pistard, reste bien dans le sillage de l’épouvantail ibérique jusqu’à la ligne, qu’il franchit derrière lui en seconde position !! Bravooooo !!!
Cerise sur le gâteau, Matthieu Boulo nous décroche une inespérée 7ème place, en ayant lui suivi jusqu’au bout les costauds de la Katusha. Superbe !!

Ces deux RLM dans le Top 10 vont bien au-delà de toutes nos espérances !! Nous amassons ainsi pas mal de points sur le circuit continental et 2700 euros !!


35- Flahaut (RLM) m.t.
51- Desriac (RLM) m.t.
90- Drouilly (RLM) m.t.
163- Le Corre (RLM) m.t.


Les RLM bien placés en 1ère partie du peloton dès le début de la course


Toujours vigilants lorsque Casar et les FDJ accélèrent !


Kneisky dans l'entame de la dernière descente, déjà dans le sillage de Rojas Gil (Movistar)


Boulo derrière les Katusha, Kneisky et Flahaut qui suivent Rojas Gil (Movistar) au lancement du sprint final


Le champion d'Espagne en titre est bien le plus fort....et Kneisky le plus malin !


Victoire très nette pour Rojas Gil (Movistar), et superbe final pour les maillots oranges de la RLM