Merci de me lire clairement, fignonthebest.  
 fignonthebest a écrit:Si on met les grosses difficultés en début d'étape dans toutes les étapes, alors c'est Cancellara qui gagne le tour.
A quel moment je préconise de mettre les grosses difficultés en début d'étape ? Je préconise de les mettre en début de Tour, dans le premier massif ! Que les Alpes d'un TDF horaire se résume à l'Alpe d'Huez comme en 2003 ne me gêne pas alors que le contraire, qui va se reproduire en 2010 (cf la fin de ce message), est carrément gonflant car dans la logique actuelle c'est tout pour le deuxième massif, donc tout sur ce type de montée si elle est présente.
fignonthebest a écrit:Les cols précédant l'Alpe et Beille ne sont pas toujours escamotés et l'écrémage y est déjà et les coureurs sont tellement épuisés qu'ils explosent dès le pied en général pas comme à Avoriaz où ils étaient encore nombreux en tête. On ne peut pas forcer les coureurs à partir de loin surtout vu leur niveau en plat, il n'y aurait donc pas de course et le tour serait un tour comme les tours sans montagne.
Euh tu peux donner des exemples récents ? A part l'attaque de Soler dans Pailhères en 2007 il y en a pas d'autres qui me viennent à l'esprit. Les Glandon, Galibier, Agnès pèseront toujours dans les jambes des équipiers mais pas des leaders qui les auront monté en quasi roue libre. Ces cols auront un impact si ça commence à attaquer ou à écrémer réellement dedans (le grupetto c'est naturel, ça ne change rien)
fignonthebest a écrit:Ce qu'il faut, c'est des étapes qui font des écarts et pour ça il faut des enchaînements terribles sans relâchement de plusieurs cols jusqu'à l'arrivée avec si possible une terrible dernière ascension, quand on voit les Pyrénées 2010 avec une étape inutile, ensuite celle du Tourmalet avec beaucoup de plat, celle d'Ax 3 Domaines qui commence tard (Mais qui aurait du être bien) et celle du Port de Balès avec quasiment comme seule difficulté à part du Portet d'Aspet mais les Ares c'est de la [CENSORED] de la vallée quasiment, on se dit qu'il n'y a pas de VERITABLE énorme étape de montagne comme on a eu en 07 à l'Aubisque ou à Peyresourde, en 06 à Morzine ou au Pla de Beret, comme en 05 au Pla d'Adet, en 04 au Plateau de Beille et au Grand Bornand, en 03 à Luz Ardiden ou à Loudenvielle, en 02 au Plateau de Beille, etc...
 Je partage ton constat du Tour 2010 et ta volonté d'écarts, seulement je n'ai pas les mêmes solutions. Quelles sont les dernières étapes qui ont permis de creuser le plus d'écart ? Le Grand-Bornand en 2009 et Saint-Jean de Maurienne en 2010 : deux étapes qui n'arrivaient pas en altitude !!! Premièrement, ça relativise le rôle des gros juges de paix en course de côte type Alpe d'Huez et Beille. Deuxièmement, ces étapes ont fait du dégâts car la descente à reculer le début du col. Au lieu de démarrer à 25 km du but la course a démarré à 40 voire 50 kilomètres d'où des écarts plus gros accentués dans la descente. Sur le Giro c'est une recette connue avec les fameuses étapes d'Aprica par le Mortirolo ou l'étape du Monte Grappa lors de la dernière édition !
Je pars du principe que cette recette peut être appliqué pour des arrivées en altitude. Pour cela, il faut mettre le col propice à l'attaque en avant dernier pour forcer les leaders en retard à attaquer dès celui-ci. La montée d'arrivée doit donc être moins dure pour ne pas focaliser l'attention et s'enchainer directement après la descente, soit moins de 5km de plat ! Pour être parfait on peut rajouter un troisième col précédant pour y faire l'écrémage. C'est mon modèle à trois cols.
Voici les enchainements que cela peut concerner : Aspin-Tourmalet-Ardiden, Ramaz-Joux-Plane-Avoriaz, Jau-Pailhères-Bonascre, Saisies-Roselend-Arc, Ancizan-Azet-Peyragudes, Allos-Vars-Risoul ...
Le seul expérimenté récemment c'est Ardiden 2003 qui reste une des plus belles étapes de ces dernières années. Mais des tryptiques il y en a plus et ceux qui n'aboutissent pas sont souvent liés à l'envergure prise par la montée finale. Le plat d'Adet en est l'exemple phare. Bien que le très difficile Azet soit parfaitement placé avant, l'étape est souvent pauvre comme en 2005, qui est pour moi l'étape la plus dure tracée ces dernières années et donc l'un des plus gros flops ...
fignonthebest a écrit:Aussi, Prud'Homme a la connerie de mettre des étapes avec descente+plat après la montagne juste avant des étapes très difficiles alors que des étapes comme ça après avoir passé les grandes difficultés permettraient à certains de s'exprimer et de tenter. Des exemples, en 2005, Pereiro et Evans se sont rapprochés au général dans l'étape de Pau qui était soit disant sans intérêt et Vino à celle de Briançon car le massif était fini, en 1993, Rominger et Jaskula tentent d'attaquer Indurain dans la dernière étape de montagne qui se finit en descente puis plat et s'il y avait eu le lendemain une étape terrible, ça aurait été totalement escamoté. Alors qu'une étape comme ça à la veille de l'étape dite reine au Tourmalet ou au début d'un tour qui se finit le dernier jour au Ventoux ou encore à la veille de l'Alpe d'Huez est inutile car personne n'attaquera car il sait que tout le temps gagné sera reperdu le lendemain.
Par exemple, un coureur qui a encore du jus après les grandes étapes s'il a une étape avec des difficultés même s'il y a de la vallée, il tentera quelque chose et n'aura pas le risque de perdre tout ça le lendemain.
Ce genre d'étape qui revient presque tous les ans (aucune en 2008 mais 2 en 2009), je l'appelle la purge annuelle. Si un peu de plat après la descente n'est pas à proscrire comme l'a montré l'étape de la Madeleine, c'est vrai qu'en mettre trop fait de ces étapes un ennui sans fin. Mais pour la variété il en faut bien de temps en temps. Dans 95% des cas, il ne se passera rien, même pas une tentative, mais dans les 5% qui reste il peut se passer les renversements les plus spectaculaires. L'exemple c'est Pampelune 1996 qui a érigé le Port de Larrau en monstre de l'imaginaire cycliste alors que cette étape serait aujourd'hui descendue sans cette épisode fameux  
 Et maintenant la mauvaise nouvelle :
D'après la radio Alpes 1, de nature bien informée, la course de côte au Galibier serait intitulée Serre-Chevalier - Galibier ce qui laisse à penser que ce sera la face sud. Inutile que je commente sous peine de donner du boulot à la censure automatique.
Bonne nouvelle pour certains, le Tour se jouera en deux chapitres : Beille et l'Alpe d'Huez  
