Tim Ocana, naissance d'un champion (suite p.4)

LES MEMOIRES DE TIM OCANA (retravaillées par Bernard Chambaz)

Bernard Chambaz - "Ces quelques pages me laissent dubitatif. Que dois-je penser ? Quelle opinion dois-je me faire d’un lâche qui a été néanmoins notre héros ? Il est vrai que je ne pensais pas tomber sur ces pages. J’imagine que ces pages ne devaient pas sortir un jour de là où elles étaient, mais je dois mettre la lumière sur cette histoire. D’une part parce que cet homme est brocardé par trop de personnes et d’autre part parce que cette carrière si atypique peut passionner des milliers de lecteurs.
Je prends mon courage à deux mains, il faut que je retrouve le reste de ses écrits, il ne s’est pas arrêté d’écrire à ce moment là. C’est impossible. Je me lance à la recherche du reste de ses mémoires."

Bernard Chambaz est ce qu'on appelle un écrivain du cyclisme. Il a écrit lors du Tour 2003 une chronique dans l'Humanité. Il a écrit plus récemment sur le Giro et la Vuelta. Cet homme passionné de cyclisme continue de suivre le cyclisme, mais a arrêté d'écrire dessus. Les évènements récents et les papiers qu'il vient de trouver par surprise l'ont convaincu de se relancer dans l'écriture du cyclisme. Ce dernier décide néanmoins de simplement publier des écrits et ces derniers concernent, non pas une course, mais un coureur. Le problème qu'il affronte, alors, est qu'il n'a retrouvé qu'une infime partie des supposées mémoires du coureur en question. Son premier travail est donc de retrouver la totalité des mémoires pour commencer son travail.


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Petite introduction d'une (j'espère) longue storie à venir. J'utiliserai PCM2011 !

Le coureur en question est donc fictif et je vous propose de me suggérer un Prénom/Nom.
Deux "règles": Un prénom français, mais dans l'ère du temps (évitez les Charles ou Jean-Claude) et un nom où on ressent des origines espagnoles. Voilà A vous !

Je suivrais...


et Hugo Alonzo

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Introduction: A la recherche des mémoires - Partie 1



Bernard, encore sous le choc de ses trouvailles, a pris le soin de se confesser à son ami Jean Pierre Spilmont. Ces deux hommes ont pour point commun d’aimer le sport et l’écriture, pour autant Jean Pierre n’était pas fan du projet de Bernard et ne l’encourageait pas à continuer. Il y trouvait une action malsaine qui pourrait ne faire qu’empirer l’image que les français ont du coureur en question. Bernard n’y croyait pas une seconde. Après une discussion des plus musclées, notre personnage décidait de se lancer seul à la recherche de ses pages, devenues raison de vivre.

Bernard habitait non loin de cette villa. Lieu où depuis maintenant quelques semaines se pressent une multitude de journalistes de différentes chaînes. Il en était conscient, la discrétion était indispensable pour pouvoir agir tranquillement. S’il voulait récupérer l’essentiel de l’œuvre, il lui fallait prendre des risques. Pourtant les premières pages tombées d’un sac poubelle déchiré, après le passage du camion de ramassage des ordures, pouvaient être un échantillon d’une longue série qui elles étaient parties à la décharge. Cette idée minait le moral de notre écrivain, il avait émit la pire des hypothèses et ceci l’empêchait même de dormir. Malheureux et désirant n’avoir aucun regret, Bernard se lança dans une utopique chasse aux trésors.



5 semaines après les évènements de Novembre, la tension était retombée, les journalistes avaient enfin quittés la villa. De ce fait, Bernard décida d’en finir avec le suspens et l’attente. Dans les environs de 2 heures du matin d’une fraîche nuit de Décembre, il enjamba le haut portail de la demeure et s’engouffra dans le grand jardin parsemé d’arbres. Aucune surveillance et la maison, mise en quarantaine, était vide d’hommes. Le seul risque était alors un quelconque système d’alarme ou une caméra dissimulée dans les nombreuses salles de la villa. Par chance, une fenêtre donnant sur une chambre était mal fermée, il rentra alors dans la maison sans faire de bruit. Les portes intérieures étaient ouvertes. Ne connaissant pas les plans, il décida de fouiller tout ce qui lui semblait bon pour abriter des textes : bureaux, chambres, salons. Au bout d’une heure de recherche Bernard se résignait, ne trouvant pas le reste des mémoires qu’il convoitait tant ! Vers 4h30, après s’être assoupi dans une des nombreuses chambres de la maison, Bernard décida de fouiller le reste des salles. Les recherches s’intensifiaient, il n’hésitait plus à tout bouger, tout déranger, dans l’unique but de trouver ces textes. Arrivé dans un bureau se trouvant au second étage, Bernard ouvrit les tiroirs de ce magnifique bureau. Le dernier tiroir comprenait des documents, beaucoup de documents. Son intuition le fit lire plusieurs de ces documents. On y retrouvait des lettres d’amis, des lettres de fans et sous le paquet, un gros document agrafé comme l’était celui tomber du camion de ramassage des ordures. Après lecture en diagonale, Bernard avait bien trouvé la deuxième partie des mémoires. Une question venait à l’esprit de Bernard : Pourquoi se serait-il d’écrire à cet âge là ? A ce moment là ? Il en était certain, une 3ème partie des mémoires existait et elle ne se trouvait sûrement pas dans cette villa.

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Je suivrais...


et Hugo Alonzo

Bon bah pour le moment le coureur en question s'appellera Hugo Alonzo (J'aime bien en plus). J'attends d'autres propositions.

Allez, moi aussi je jour à "qui c'est qui va trouver le nom"
Je propose Esteban Hernandez

Mon coureur reste néanmoins Français. Mais merci pour le nom, il me plaît bien aussi !

Bonne chance Je suivrais

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Introduction: A la recherche des mémoires - Partie 2

Dans les jours qui suivaient, Bernard avait compris et cerné le personnage. Une personne au fort caractère, qui aimait plus que tout la victoire et les éloges : un gagnant, un champion. Notre écrivain comprenait néanmoins que ce champion n’était pas comme les autres. L’image d’un homme hors du commun, sans pitié envers ses adversaires, cachait un côté beaucoup plus sensible et attachant. En effet, les écrits laissaient croire à un homme cherchant son bonheur, et les victoires ne suffisaient pas à le satisfaire. Bernard appréciait l’image que ce dernier donnait à son bonheur : « Mon bonheur est un tonneau de vin, mais un tonneau percé à sa base. On a beau le remplir de vin, celui là ne sera jamais plein. » Bernard trouvait ces écrits remarquables, peut-être pas en qualité d’écriture, mais les sentiments du coureur étaient ressenti par le lecteur. Tout ce qui lui passait par la tête, toutes ses humeurs étaient retranscrites sur feuille. Bernard avait maintenant le rôle d’étudier, d’analyser et de reformer le texte pour en faire un mémoire digne de ce nom.

Néanmoins le sentiment du manque d’une partie des textes empêchait Bertrand de commencer son travail, il ne pouvait pas imaginer qu’une autobiographie ou un journal intime s’arrête après ces évènements, alors que son coureur n’a que 29 ans ! Après réflexion, il n’y avait que deux possibilités de lieu où pouvaient se trouver les textes. Dans un premier temps, l’écrivain imaginait que sa femme, sa famille ou même ses enfants avaient ces textes, en quelque sorte l’entourage. Dans un second temps, quelqu’un d’extérieur à l’entourage qui comme Bernard enquêtait sur le même sujet. La première hypothèse semblait être la meilleure. La dernière partie de sa carrière, la plus palpitante pour certains, la plus ennuyante pour d’autres, et les écrits qui la contait était détenue par un membre de son entourage.



Jean Pierre Spilmont pouvait faire avancer l’enquête de Bernard. En effet, il connaissait la femme du sujet. Malheureusement Bernard avait bien compris que Jean Pierre ne l’aiderait pas dans ses recherches. Il devait donc se débrouiller seul. Notre écrivain, plus motivé que jamais se lançait donc à la recherche d’Addison Timlin. Désormais âgée de 35 ans, cette actrice Américaine devenue une star d’Hollywood n’habitait sûrement plus en France. Bernard décida alors de prendre le premier avion pour Los Angeles.
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Introduction - A la recherche des mémoires - 3ème et dernière partie



La vue était sublime, mais Bernard savait qu’il n’était pas sur les hauteurs d’Hollywood pour un tournage ou pour du tourisme. A la recherche d’Addison Timlin, notre héros parcourait les différents quartiers pour espérer obtenir quelques informations. Une de ses vieilles connaissances était dans le coin : Bernard Morlino. L’éternel ami de son père, homme controversé pour ses heurts avec le chanteur Pierre Perret, habitait dans le coin depuis quelques temps et enquêtait sur les stars d’Hollywood et leur train de vie. En cet après-midi de Janvier 2026, Bernard, notre écrivain, rencontrait son homonyme Morlino. Après s’être rappelé les vieux souvenirs, les deux hommes sont arrivés à parler d’Addison. Alors que l’un expliquait les raisons de la recherche d’Addison Timlin, l’autre écrivait déjà l’adresse de celle-ci sur un bout de papier. Ni une ni deux, Bernard repartit au volant de sa voiture en direction de l’adresse indiquée sur le papier.

Dans ces rues, bordées de palmiers et de villas somptueuses, Bernard avait l’impression d’être dans un autre monde. Un monde où tout tombe du ciel et où le plus souvent les personnes perdent pied avec la réalité. Addison Timlin avait joué un rôle dans le changement de notre star nationale, cet environnement, ce show-biz, ce succès soudain l’avaient sûrement désorienté. Arrivé à l’adresse indiquée, Bernard se pressa devant l’immense portail d’entrée. Pas de sonnette, ni de concierge, mais bien deux gardes qui maîtrisent les flux d’entrées et de sorties. Il demanda alors si il pouvait rencontrer Mademoiselle Timlin, mais ni l’un ni l’autre ne savait le renseigner sur l’endroit où elle se trouvait. Ce qui est sûr c’est qu’elle avait quitté cette magnifique demeure… Tout à coup, un vieil homme passant dans la rue l’interpella. Bernard se débrouilla moyennement en anglais, mais il comprit quand même qu’Addison était partie de Los Angeles. Il distingua entre deux phrases mâchées le mot de Philadelphie. En effet, ville d’enfance d’Addison, la jeune fille s’était recueillie chez ses parents en Pennsylvanie.



La chasse à la femme de notre coureur cycliste commençait à user Bernard. Le décalage horaire lui faisait perdre la lucidité et la patience qu’on lui connait, il lui arrivait ainsi de s’énerver contre des passants et même contre un voyageur à l’aéroport ce qui lui a valu une interpellation des douanes. Heureusement ces évènements sans conséquences n’ont pas usurpé la motivation de ce dernier. Philadelphie se dressait devant ses yeux, 6ème ville Américaine forte de son agglomération de 5 millions d’habitants, et Addison se trouvait dans cette fourmilière. Autant dire que c’était comme trouver une aiguille dans une botte de foin. A peine arrivé, Bertrand se rendit à l’immense bâtiment servant s’apparentant à la Mairie de Philadelphie. Se faisant passer pour un vieil ami des parents d’Addison, il obtenu le quartier où résidait la belle famille de notre coureur cycliste. Cette dernière habitait à Stanton. Après une nuit à l’hôtel, d’incessantes demandes et recherches d’informations, Bernard Chambaz trouvait enfin l’humble résidence des parents d’Addison Timlin.
Il toqua, une fois, deux fois, et même 3 fois. C’est alors que la porte s’ouvra, Bernard stressait, plein d’impatience à l’idée de retrouver la femme de son, désormais, coureur cycliste fétiche.

- “Hello… Hum… who are you ?”
- “Hum…Hello, I’m I’m french, I’m Bertrand Chambaz. I look for…for… Addison Timlin.”
- “It’s me…Hum… C’est moi. Pardon, que voulez vous ? »

Bernard y était arrivé, il avait retrouvé Addison. Celle-ci le fit rentrer et asseoir avant que ses parents vinrent le saluer et lui servirent un Clan Campbell. Ces derniers lui demandèrent de suite pour quelles raisons était-il là. Le père était à l’écoute, la mère rêvait et semblait triste. Quant à Addison, elle ne semblait pas prêter attention et semblait attendre avec patience que Bernard quitte sa demeure. Au bout de quelques minutes, quelqu’un vint interrompre la discussion, c’était une petite fille, une toute petite fille. Elle marchait à peine et n’avait pas plus de 3 ans. Il ne fallut pas longtemps à notre écrivain pour comprendre qui elle était. La fille d’Addison se dressait à 2 mètres devant lui. Elle semblait voir en Bernard, son père. Les parents, très attentionnés et émerveillés devant cette petite demoiselle, finirent par décrocher avec les explications de Bernard. En effet ce dernier tournait autour du pot et n’arrivait pas à cracher le morceau. Il dit alors :

- “Truth reason of my visit is that I examine your husband, Addison. I intend to write on him.”
- “What ?” Says the mother.
- “This idea reached me because I found accidentally a part of its personal diary. Addison, Vous m’écoutez ?”
Addison ne prêtait pas attention à ce que disait Bernard. Pour autant cette affirmation a éveillé son esprit.
- « Yes, what do you say ? Enfin pardon, Que dites-vous ? »
- « Je dis que je veux écrire sur votre mari. J’ai retrouvé par erreur une première partie de quelques écrits personnels et j’ai récupéré une deuxième partie. Je suis certains qu’il en existe une troisième. Je voudrais ainsi savoir si vous ou vos parents savent où se trouve cette fameuse partie, ces fameux textes si intéressants, si passionnants… »
- « Je ne vois pas de quoi vous parlez, Monsieur. » réplique Addison.
- « Si vous savez, bien sûr que vous savez, s’il vous plaît, aidez-moi. »



Bernard se trouvait coincé. Addison semblait être honnête, mais pour une actrice il n’était pas dur de jouer le jeu. Il fallait que Bernard joue aussi son jeu. Il baissa les yeux et la tête, se prit la tête entre deux mains et souffla un bon coup, puis regarda le plafond l’air complètement désabusé. La mère d’Addison s’exprime alors :

- « Addison, this man comes from France to find this information, he isn’t dangerous.”
- “I don’t want we write on my husband. I want that all this, everything calms down, all this storm, which we leave me quiet...” lance Addison au bout du rouleau.
- “You admitted to me to have for what he asks. What you lose to give him these documents?” réplique la mere.

Après un moment de réflexion, Addison décida d’amener Bernard dans la cuisine pour lui parler seul à seul. Elle voulait savoir ce que il allait faire exactement, elle voulait être sûre qu’il n’était pas un charlatan. Il prit l’initiative de lui donner son numéro de téléphone et son adresse mail sur laquelle il devait lui envoyer les écrits pour qu’elle puisse vérifier absolument tout. Au fil de la discussion, Bernard sentait qu’Addison reprenait confiance. Si le côté financier n’avait pas été abordé, l’écrivain était conscient qu’il était de son devoir de remercier Addison. Elle partit alors chercher les feuilles que Bernard cherchait temps. A son retour Addison lui avoua les avoir lu et relu sous toutes ses formes, mais qu’elle n’y voyait aucun message juste un récit de sa carrière et les sentiments qu’il éprouvait. Avec la totalité du dossier en main, je pouvais commencer à étudier les textes et à déchiffrer chaque phrase que j’avais sous les yeux. L’histoire ne fait que commencer.

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Voilà les prénoms/noms pour le moment:
- Hugo Alonso
- Esteban Hernandez
- Timothée Rodriguez (autre forum)

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