
Puisque mon leader (Raymond Le Meur) est trop inférieur aux autres leaders sur cette course, je me suis décidé à lancer une grande offensive, comme le font les grandes équipes, pour rétablir un certain équilibre. N'ayant pas les talents des grandes équipes, il fallait la jouer fine.
- Un début d'étape avec Blain, Mandon et Le Meur protégés, et un Lamarche pour imprimer un vrai rythme au peloton dès la première difficulté de la journée. Un premier groupe se scinde très vite du peloton.
- A la mi-course, Cauchois prend le relais pendant que Lamarche se termine avec un premier ravitaillement. Blain a du mal à rester dans le premier tiers du groupe de tête, c'est hyper dangereux mais au prix d'une attention de tous les instants et quelques efforts dans les descente, il tient le coup.
- Après le 3e sprint du classement de la montagne, Larroque qui est un de mes meilleurs descendeurs fait le taf pour empêcher les retours. Goux reste avec Le Meur, restait à savoir qui serait le mieux de Blain ou Mandon, finalement le second moins en forme protège à son tour Blain.
- Larroque saute très vite dès que ça remonte mais il fait un dernier ravitaillement avant de laisser sa place à Goux et Mandon pendant que Blain protège Le Meur. Goux va faire très très mal au peloton qui se réduit très vite à 47 coureurs (sur 186), Mandon va enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie. Beaucoup plient comme van Rensburg, Molard ou Mombaerts, ils vont lacher lorsque les Cofidis vont mettre leur pièrre à l'édifice.
- Dans la descente, il ne reste que Blain autour de Le Meur et les Cofidis dictent leur loi aux groupe de 22 rescapés. Dès la dernière ascencion, Blain craque mais Le Meur monte avec les meilleurs. Mais face à Fothen, Duque (maillot jaune), Charteau, Feillu ou encore Malacarne, même usés par la course, mon leader ne peut rien.
- A 1 km du dernier sommet, je tente le tout pour le tout et Le Meur place un contre pour la victoire. Mais même avec le gel, il arrive usé dans la dernière descente et il se fait dépasser (comme d'hab) dans les derniers mètres...
Fin de la première grande étape pour Galettes de Beurlay, qui continue son apprentissage, très dur sur ce Tour de Bretagne.