27 Décembre 2009 :6h00Fabian avait profité du sommeil de ses compagnons pour s’éclipser. Il ne savait pas vraiment vers quoi il allait, mais sa curiosité le taraudait. Bilbao s’éveillait doucement en ce dimanche, il fallait faire vite. Par chance, la Cathédrale n’était qu’a quelques centaines de mètres de l’hôtel. Il fut surpris en découvrant que les portes de la Cathédrale étaient déjà ouvertes. Sans se poser de question, il pénétra dans l’impressionnante architecture de ce lieu de culte, et avança d’un pas décidé vers l’autel.
Il n’y avait personne, le calme était pesant, limite macabre, le froid de l’hiver gelait les doigts engourdis du chevalier. Il glissa sa main son l’autel, tapotant doucement, quand soudain il attrapa quelque chose. Il examina sa trouvaille, c’était un parchemin enroulé dans un petit cylindre d’argent gravé d’un triangle. Il déplia le parchemin, et se trouva face à une nouvelle énigme …

Déboussolé, Fabian se doutait qu’il s’agissait d’un code à déchiffrer. Mais il sentait que ce bout de papier détenait beaucoup plus d’information qu’un simple code …
C’est alors qu’un bruit se fit entendre, Fabian leva la tête brutalement, et se retrouva en face d’un homme qu’il connaissait de par les journaux et les informations …
GENERAL : Bonjour Fabian, je vois que tu as trouvé quelque chose de très intéressant ici …
FABIAN : Êtes-vous bien le général Shabran ?
G : C’est bien moi Chevalier !
F : Mais …
G : Tu n’as rien à expliquer, je sais très bien que tu es toi-même un homme de Tibériade … Sache que je ne te dénoncerai pas … Cela fait parti de mon code d’honneur …
F : Un homme comme vous respectant un code d’honneur ?
G : Cela te choque ? Oui j’ai trahi, mais c’était par amour … par amour de mon peuple !
F : Je ne vous juge pas Général, chaque homme avance selon ses propres choix …
G : Sache que je respecte ton ordre, votre sens de l’honneur et de la déontologie m’a toujours pour le moins fasciné … Je sais que tu es chrétien, mais ne crois pas que je sois le tortionnaire que cette enflure de Pape dépeint à longueur de journée. Je blasphème, je provoque, mais de nous deux, entre moi et ce Pape, qui est le plus vulgaire ? Je crois bien que le choix n’est pas difficile …
F : Je veux bien vous croire général, mais pourquoi me tendre un tel piège ?
G : Ce n’est absolument pas un piège. Tu es ici en sécurité, depuis ton arrivée quelques uns de mes meilleurs hommes te suivent de près ou de loin.
F : Pourquoi donc venir à ma rencontre alors ?
G : J’ai été prévenu qu’une femme avait pénétré dans ta chambre cette nuit. J’ai aussi appris qu’elle t’avait demandé de venir jusqu’ici pour trouver quelque chose …
F : Mais …
G : Ne cherche pas, je te dis que nous te protégeons … Alors donc, je suis venu ici pour partager avec toi cet indice … Je te promets de te donner un soutien de premier ordre dans tes recherches … Les choses seraient tellement plus simple si nous nous entraidions … le Vatican et ses sbires ont une avance considérable sur nous …
F : Bien, je pense que tu es sincère … mais pas d’entourloupe …
G : Soit assuré de notre loyauté, … j’attends la même en retour, évidemment …
F : Je le jure sur mes ancêtres …
G : Accompagne-moi, nous allons travailler sur ce document …
Les deux hommes se déplacèrent alors vers la sortie, direction les appartements du chef suprême de Lamborée à Bilbao …