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Tour de France: Schleck ne bronche pas et irrite Riis
AX-3 DOMAINES, Ariège - Dimanche dans le port de Pailhères, Andy Schleck a respecté les consignes à la lettre : il n'a pas bougé de la roue arrière d'Alberto Contador, même quand l'Espagnol a commencé à faire du surplace.
Son manager Bjarne Riis aime la discipline mais le spectacle de cyclisme sur piste l'a rendu, comme d'autres, perplexe. "Je n'aime pas ça. Ce n'est pas mon style de jeu", a dit le manager de la Saxo Bank après l'arrivée.
D'abord énervé, autant que le grand Danois peut l'être, Riis a ensuite cherché à calmer le jeu. "N'en faisons pas un problème, ce n'est pas nécessaire. On en discutera à l'hôtel, il m'expliquera ce qu'il a voulu faire, je comprendrai et on se tournera vers demain (lundi)", a-t-il dit. La consigne était bien de ne pas perdre de vue la roue arrière de Contador, mais une fois que celui-ci était presque à l'arrêt, il aurait été temps, estime Riis, de tenter sa chance au moins une fois.
"Je ne pouvais pas le dépasser, il aurait attaqué et aurait repris des secondes", a jugé Schleck. "C'était un peu du poker entre lui et moi mais j'ai fait assez d'erreurs (dans le passé) pour ne pas le laisser me lâcher car je suis passé devant lui."
DIVORCE ?
Cet épisode est le dernier d'une série de mésententes tactiques entre Andy Schleck, 25 ans, et Riis, vainqueur en personne du Tour 1996, coureur professionnel durant 13 ans et directeur sportif de Carlos Sastre lors de sa victoire en 2008. Dans la montée d'Avoriaz, le Danois a demandé à son coureur d'attaquer à six kilomètres de l'arrivée. Schleck n'a pas obtempéré et a accéléré dans le dernier kilomètre, gagnant dix secondes par rapport à Contador.
De quoi alimenter l'idée d'un divorce entre le manager et le coureur qu'il a amené au plus haut niveau. Il remonterait à la révélation, avant le début du Tour, d'un projet d'équipe menée par l'ancien directeur sportif Kim Andersen et les frères Schleck.
Lorsqu'Andy Schleck descend à la voiture de son directeur sportif chercher des bidons en haut du Port de Pailhères, les explications divergent à nouveau. Selon le coureur, il y avait un problème d'oreillettes. Schleck est donc descendu à la voiture pour discuter de la tactique avec Bjarne Riis et en a profité pour prendre un bidon. Selon le directeur sportif, il était mieux qu'Andy Schleck vienne chercher de quoi s'alimenter à ce moment-là avant la descente et le bas d'Ax-3 Domaines.
A chaque minute de ce Tour, Andy Schleck se montre. A l'avant, à l'arrière, dans les médias de par son statut de maillot jaune. Il est celui qui donne des petites phrases aux journalistes, celui qui tente de mettre la pression sur un adversaire ayant monté l'an passé qu'il y était imperméable. "Je pense que (Contador) n'est pas content ce soir", a dit le Luxembourgeois. "Son équipe a roulé toute la journée, son plan était de prendre le maillot jaune et cela n'a pas marché."
AX-3 DOMAINES, Ariège - Dimanche dans le port de Pailhères, Andy Schleck a respecté les consignes à la lettre : il n'a pas bougé de la roue arrière d'Alberto Contador, même quand l'Espagnol a commencé à faire du surplace.
Son manager Bjarne Riis aime la discipline mais le spectacle de cyclisme sur piste l'a rendu, comme d'autres, perplexe. "Je n'aime pas ça. Ce n'est pas mon style de jeu", a dit le manager de la Saxo Bank après l'arrivée.
D'abord énervé, autant que le grand Danois peut l'être, Riis a ensuite cherché à calmer le jeu. "N'en faisons pas un problème, ce n'est pas nécessaire. On en discutera à l'hôtel, il m'expliquera ce qu'il a voulu faire, je comprendrai et on se tournera vers demain (lundi)", a-t-il dit. La consigne était bien de ne pas perdre de vue la roue arrière de Contador, mais une fois que celui-ci était presque à l'arrêt, il aurait été temps, estime Riis, de tenter sa chance au moins une fois.
"Je ne pouvais pas le dépasser, il aurait attaqué et aurait repris des secondes", a jugé Schleck. "C'était un peu du poker entre lui et moi mais j'ai fait assez d'erreurs (dans le passé) pour ne pas le laisser me lâcher car je suis passé devant lui."
DIVORCE ?
Cet épisode est le dernier d'une série de mésententes tactiques entre Andy Schleck, 25 ans, et Riis, vainqueur en personne du Tour 1996, coureur professionnel durant 13 ans et directeur sportif de Carlos Sastre lors de sa victoire en 2008. Dans la montée d'Avoriaz, le Danois a demandé à son coureur d'attaquer à six kilomètres de l'arrivée. Schleck n'a pas obtempéré et a accéléré dans le dernier kilomètre, gagnant dix secondes par rapport à Contador.
De quoi alimenter l'idée d'un divorce entre le manager et le coureur qu'il a amené au plus haut niveau. Il remonterait à la révélation, avant le début du Tour, d'un projet d'équipe menée par l'ancien directeur sportif Kim Andersen et les frères Schleck.
Lorsqu'Andy Schleck descend à la voiture de son directeur sportif chercher des bidons en haut du Port de Pailhères, les explications divergent à nouveau. Selon le coureur, il y avait un problème d'oreillettes. Schleck est donc descendu à la voiture pour discuter de la tactique avec Bjarne Riis et en a profité pour prendre un bidon. Selon le directeur sportif, il était mieux qu'Andy Schleck vienne chercher de quoi s'alimenter à ce moment-là avant la descente et le bas d'Ax-3 Domaines.
A chaque minute de ce Tour, Andy Schleck se montre. A l'avant, à l'arrière, dans les médias de par son statut de maillot jaune. Il est celui qui donne des petites phrases aux journalistes, celui qui tente de mettre la pression sur un adversaire ayant monté l'an passé qu'il y était imperméable. "Je pense que (Contador) n'est pas content ce soir", a dit le Luxembourgeois. "Son équipe a roulé toute la journée, son plan était de prendre le maillot jaune et cela n'a pas marché."