20 Juil 2010, 19:08
27 Décembre 2009 : 23h30
Après avoir passé la journée à étudier l’énigme, découvrant certains indices mais ne la déchiffrant pas complètement, le Général et Fabian se reposent sur les fauteuils confortables de la bibliothèque personnelle du dirigeant lamboréen. Les appartements du Général à Bilbao sont installés dans une ancienne demeure bourgeoise réquisitionnée lors de la révolution et le coup d’état. La plupart de ces grandes habitations ont été données aux partis politiques lamboréens, a l’armée, au monde associatif, ou réhabilité pour accueillir plusieurs familles. Soudain, Fabian se lève et se dirige vers la fenêtre, comme attiré par un détail. Finalement il laisse s’évader quelques mots :
FABIAN : Belle statue …
Fabian venait de remarquer une imposante statue triomphante au plein centre d’une grande place. Cette statue représentait le Général, portant un marteau et une faucille, la faucille tenue dans la main gauche pointée vers le ciel. Il était accompagné par un personnage étrange : un panda.
GENERAL : Ha Ha, Oui, le peuple basque m’aime et m’admire. Je peux le comprendre …
F : Ils aiment aussi visiblement les pandas …
G : Serais tu inculte de venir dans notre glorieuse nation sans rien savoir d’elle ? Je suis l’instigateur d’une grande mission écologique : l’introduction des pandas géants dans nos forêts luxuriantes !
F : Quel est l’intérêt d’introduire le panda en Lamborée ?
G : Avec l’arrivée des Lambores, il y a maintenant quelques siècles, ils ont plantés de vastes forêts de bambous, plante importante dans la culture lambore. Etant moi-même surnommé le Panda, j’ai décidé qu’il était de mon devoir d’importer les pandas dans notre belle nation.
F : Je comprends …
G : C’était très pratique pour être soutenu par les religieux Kahandistes …
F : Vous collaborez avec les croyants ?
G : Les asiatiques de Lamborée sont quasiment tous Kahandistes, être leur ami offre de grandes opportunités. C’est d’ailleurs grâce à ma capacité à contenter chaque peuple de Lamborée que j’ai désormais une place fort confortable.
F : Pourtant, on a tenté deux fois de vous assassiner …
G : Certains catholiques n’acceptent pas qu’un athée ait renversé un royaume à la botte du Vatican, l’oppression ne pouvait plus durer… Mais rien, rien ni personne, ne pourra empêcher la grande marche du peuple. Les tyrans péricliteront les uns après les autres comme les pions d’un échiquier. Demain soir, tu verras, il y aura du beau monde, les métiers charnels emploient de plus en plus de lamboréens, le Vatican va crier au scandale… Je sais qu’un assassin du Vatican sera présent demain, mais personne ne pourra me stopper, car ici, je suis chez moi, ici, je suis un héros, un dieu.
F : J’ai l’impression que vous attendez les attaques du Vatican avec impatience ...
G : C’est un peu vrai. Leurs attaques donnent plus de crédit aux miennes … Il est tard, j’ai fais une copie de notre énigme, contactez moi si vous trouvez un quelconque indice …
F : Comptez sur moi Général.
G : C’est une guerre impitoyable qui se prépare, et au moment où tout cela va se décanter, on devra pouvoir faire confiance à nos alliés pour prendre le dessus sur nos ennemis …
F : Nous n’avons pas les mêmes buts, mais je pense que nous pouvons nous entendre …
G : Nous le devons.
F : Que la lumière vous guide. Paix !
Sur ces mots, Fabian quitte la demeure du Général dans la plus grande discrétion, avec de nombreux doutes. A-t-il fait le bon choix en collaborant avec cet homme …