[PCM08][Amstel Gold Race 2015] Cofidis, le Nord au pouvoir

La Flèche Wallonne

Surprise en début de course : l'échappée traditionnelle est particulièrement conséquente, avec plus de 20 coureurs dans le groupe de tête.


Cela n'empêche pas le peloton de revenir. Derrière, les favoris attaquent, mais certains comme Clapson ne parviennent pas à suivre et se font rapidement reprendre par le peloton. En revanche, 5 coureurs ont pu se détacher : Vanendert, Kolesnikov, Ricco, Sbille et surtout Yvan Renou ! Alors que derrière, le redoutable Mur de Huy attend calmement les coureurs...


Les Français se prennent à rêver quand Yvan Renou attaque ses compagnons d'échappée et aborde la montée finale avec quelques longueurs d'avance !


Mais si Renou est passé de la Cofidis à la Quick Step, le mur de Huy n'a pas bougé et reste toujours aussi redoutable ! Presque comme chaque année sur la Flèche, le Boulonnais coince dans cette dernière montée. Ricco semble s'envoler vers un nouveau succès alors que l'on aperçoit ici le champion de France en pleine défaillance juste après la flamme rouge. Et la menace du retour du peloton (sur la gauche de l'image) vient même pointer le bout de son nez...


De son côté, le Cobra ne faiblit pas et remporte la Flèche Wallonne pour la troisième année consécutive !!!


Finalement avalé par l'avant du peloton, Yvan Renou échoue au pied du top 10 (11°). Il reste malgré tout le meilleur Français, alors que Clapson, qui a monté le mur de Huy à son rythme, termine 18°.


Résultat :
1 Riccardo Riccò T-MOBILE TEAM 5h04'15
2 Jelle Vanendert ASTANA + 1'05
3 Taylor Tolleson TEAM CSC s.t.
4 Sergey Kolesnikov RABOBANK s.t.
5 Juan José Cobo Acebo EUSKALTEL - EUSKADI s.t.
6 Fabian Wegmann GEROLSTEINER s.t.
7 Rui Costa CREDIT AGRICOLE s.t.
8 Gerd Sbille AG2R PREVOYANCE s.t.
9 Vincenzo Nibali DISCOVERY CHANNEL s.t.
10 Karl-Otto Ebersbach T-MOBILE TEAM s.t.
...
18 Luc Clapson COFIDIS + 1'42

Toujours aussi bon à suivre et Ricco est toujours monstrueux

Merci
Voilà la dernière classique de printemps, avec un scénario pour une fois un peu différent de d'habitude


Liège Bastogne Liège

Fatigué après un début de saison déjà bien rempli, Yvan Renou ne s'aligne pas au départ. Premier événement au bout de quelques kilomètres : Jelle Vanendert chute !


Voilà qui pourrait diminuer le Belge, même si ses équipiers le ramènent rapidement sur le peloton.


Derrière, il ne se passe pas grand chose, jusqu'à ce qu'une cassure se produise à 75 kms de l'arrivée : Clapson est devant en compagnie de Francis de Pina, au sein d'un groupe d'une quinzaine de coureurs.


Un peu plus loin, Tolleson tente de partir seul. C'est Clapson qui ramène le groupe...


Mais cette attaque aura permis de faire le ménage, et au final c'est un groupe de 4 qui file vers Liège ! Le coup est parti de très loin, pourra-t-il aller au bout ? Tolleson (CSC), Clapson (Cofidis), Vanendert (Astana) et Ebersbach (T-Mobile) voient se profiler la terrible côte de la Redoute, avec une avance de 1'20 sur un peloton qui s'est reconstitué.


Sans surprise, c'est dans cette côte que les autres favoris décident de passer à l'attaque. On voit ici Ricco, grand favori du jour, qui sort derrière Nibali et Gottfried, alors que Sbille est au sommet.


Mais les poursuivants restent dans cet ordre et ne se regroupent pas ! De ce fait, le quatuor de tête parvient à maintenir 1' d'avance sur Sbille, et il semble de plus en plus certain que le vainqueur se trouve à l'avant ! Les échappés vont commencer à songer à la victoire, et la première offensive est l'oeuvre d'Ebersbach. Clapson tente de suivre...


Et le Français peut même contrer quand l'Allemand coupe son effort ! Alors que la Côte de Saint-Nicolas, dernière difficulté avant la côte finale, attend les coureurs au bout de la ligne droite, le Français tente le tout pour le tout et se prend à rêver d'une victoire totalement inattendue !


Les poursuivants ne lui laissent guère de champ, mais Clapson conserve quelques longueurs d'avance...


Il est toujours seul en tête à l'approche de la flamme rouge !


Les poursuivants n'ont pu boucher le trou, et sauf défaillance, la course semble promise au Français !


De défaillance, il n'y aura pas ! Fantastique succès pour Clapson qui n'avait pourtant pas d'autre ambition qu'un top 5 au départ !


Résultat :
1 Luc Clapson COFIDIS 6h55'41
2 Taylor Tolleson TEAM CSC + 29
3 Jelle Vanendert ASTANA + 38
4 Karl-Otto Ebersbach T-MOBILE TEAM s.t.
5 Gerd Sbille AG2R PREVOYANCE + 1'15
6 Vincenzo Nibali DISCOVERY CHANNEL + 3'06
7 Alexander Gottfried LIQUIGAS s.t.
8 Riccardo Riccò T-MOBILE TEAM + 4'34
9 Dmytro Grabovskyy RABOBANK + 6'58
10 Francesco Gavazzi CREDIT AGRICOLE + 7'06

Belle victoire Et super résumé

Enorme victoire , un récit passionnant, exceptionnel même, bravo encore et bonne chance pour la suite

Merci C'est vrai que je m'attendais pas à cette victoire, ça m'a bien fait plaisir !



Tour de Romandie

Stéphane Léoni, en préparation pour le Giro, disputera ici sa première course de la saison. Il n'a pas repris trop tôt pour éviter de se fatiguer, car il lui faudra ensuite enchaîner Giro et Tour de France ! Il n'a donc pas tellement d'ambition sur ce Tour...

Etape 1 : Prologue de 5 kms
Pour une reprise, Léoni s'en sort plutôt bien avec une 7° place à 8'' de Rosseler, vainqueur du jour. Beau tir groupé de l'équipe avec 3 coureurs dans le top 10.

Résultat :
1 Sébastien Rosseler LIQUIGAS 5'19
2 Jurgen Van den Broeck FRANÇAISE DES JEUX + 2
3 Vidadi Lemich RABOBANK + 5
4 Alberto Contador FRANÇAISE DES JEUX + 6
5 Maurizio Varini LIQUIGAS s.t.
6 Geoffrey Olivieri COFIDIS + 8
7 Stéphane Léoni COFIDIS s.t.
8 Matt Massey FRANÇAISE DES JEUX + 10
9 Linus Gerdemann QUICKSTEP - INNERGETIC s.t.
10 Cyril Derrien COFIDIS s.t.


Etape 2 : 166 kms en montagne, le dernier sommet est à 24 kms de l'arrivée
Léoni souffre dans la dernière difficulté. Il doit laisser filer les attaquants, mais ces derniers sont finalement repris par le peloton avant le sommet. Un groupe de 25 coureurs file vers la victoire... et la bonne nouvelle est que Contador et van den Broeck, les deux grimpeurs qui ont devancé Léoni hier, ne sont plus là ! C'est donc le maillot jaune qui l'attend à l'arrivée !
Bien qu'au bord de la rupture, Léoni s'accroche jusqu'au bout... Il remplit sa barre rouge à 200 mètres de la ligne, mais termine quand même avec le groupe, il devient maillot jaune du Tour de Romandie !

Au bout du rouleau, Stéphane assiste à la victoire de Mauricio Soler... et s'offre le maillot de leader !

Résultat :
1 Mauricio Soler CREDIT AGRICOLE 5h02'32
2 Miha Svab DISCOVERY CHANNEL s.t.
3 Vincenzo Nibali DISCOVERY CHANNEL s.t.
4 Mikhail Petrovskiy RABOBANK s.t.
5 Fabio Duarte Arevalo BOUYGUES TELECOM s.t.
6 Morris Possoni PREDICTOR - LOTTO s.t.
7 Luis León Sánchez TEAM CSC s.t.
8 Linus Gerdemann QUICKSTEP - INNERGETIC s.t.
9 Eduardo Gonzalo TINKOFF CREDIT SYSTEMS s.t.
10 Stéphane Léoni COFIDIS s.t.


Etape 3 : Du plat
Histoire de remonter au classement par points, Léoni (+5) dispute le sprint face à une concurrence peu importante, et termine 5° !!

Rojas Gil résiste de justesse à Schwager et s'impose, alors que l'on aperçoit derrière le maillot jaune qui dispute ce sprint

Résultat :
1 José Rojas Gil CAISSE D'EPARGNE 4h20'07
2 Sebastian Schwager ASTANA s.t.
3 Gianni Meersman SAUNIER DUVAL - PRODIR s.t.
4 Didac Ortega CAISSE D'EPARGNE s.t.
5 Stéphane Léoni COFIDIS s.t.
6 Robert Gesink CAISSE D'EPARGNE s.t.
7 Pasquale Muto ASTANA s.t.
8 Chris Anker Sørensen CERAMICA PANARIA - NAVIGARE s.t.
9 Yaroslav Popovych SAUNIER DUVAL - PRODIR s.t.
10 Thomas Dekker ASTANA s.t.


Etape 4 : Etape de montagne, presque entièrement plate avant la montée finale
Les Cofidis n'aiment généralement pas les montées sèches en fin d'étape... c'est au moins le cas de Léoni ! Le maillot jaune voit une bonne dizaine de coureurs attaquer, sans pouvoir suivre. Il patiente avec le peloton, qui s'amenuise au fur et à mesure de la montée. Il termine 15° de l'étape, dans le temps du 12°, et devient donc 12° au général. Devant, l'Italien Nibali, tenant du titre, s'est imposé et a endossé le maillot jaune.

Distancé par les meilleurs, Stéphane Léoni profite de ses derniers instants en jaune...

Résultat :
1 Vincenzo Nibali DISCOVERY CHANNEL 3h57'45
2 Luis León Sánchez TEAM CSC + 1'30
3 Linus Gerdemann QUICKSTEP - INNERGETIC + 1'39
4 Morris Possoni PREDICTOR - LOTTO s.t.
5 Mauricio Soler CREDIT AGRICOLE s.t.
6 Antonello Cardona CAISSE D'EPARGNE s.t.
7 Mikhail Petrovskiy RABOBANK s.t.
8 Eduardo Gonzalo TINKOFF CREDIT SYSTEMS + 2'15
9 Alexander Khatuntsev AG2R PREVOYANCE s.t.
10 Orlando Giandebiaggi CERAMICA PANARIA - NAVIGARE + 3'03
...
15 Stéphane Léoni COFIDIS + 4'39


Etape 5 : Nouvelle étape de montagne, avec un profil plus intéressant... Seuls 5 kms de descente séparent le dernier sommet de l'arrivée
Renaud Weber repris, Geoffrey Olivieri part dans l'échappée. L'écart prend des proportions très intéressantes, mais alors que le Nordiste a lâché tous ses compagnons dans la dernière difficulté, les favoris semblent revenir très fort. Et Olivieri est finalement repris et déposé instantanément par Luis León Sánchez à 4 kms du dernier sommet...

Il ne manquait pas grand chose à Geoffrey pour aller au bout...

Et l'Espagnol file vers la victoire. En devançant les autres favoris de près d'1 minute, il revient tout près de Nibali au général !

Superbe victoire pour Sánchez qui revient à 25'' du maillot jaune

Léoni (+5) a beaucoup mieux résisté qu'hier. Après avoir fait explosé un deuxième groupe de poursuite encore conséquent dans la dernière difficulté, il règle finalement sur la ligne un groupe de 5 coureurs. Le voilà 11° au général à la veille du dernier chrono. Si Aparicio, 10°, est un rouleur redoutable, Soler, 9° avec 1'12 d'avance sur Léoni, pourrait y laisser des plumes... Méfiance tout de même, car Dekker, 12°, n'est qu'à 22''.

Résultat :
1 Luis León Sánchez TEAM CSC 6h29'06
2 Thomas Dekker ASTANA + 59
3 Vincenzo Nibali DISCOVERY CHANNEL s.t.
4 Morris Possoni PREDICTOR - LOTTO s.t.
5 Antonello Cardona CAISSE D'EPARGNE s.t.
6 Alexander Khatuntsev AG2R PREVOYANCE s.t.
7 Fabio Duarte Arevalo BOUYGUES TELECOM s.t.
8 Stéphane Léoni COFIDIS + 2'58
9 Mikhail Petrovskiy RABOBANK s.t.
10 Felip Aparicio EUSKALTEL - EUSKADI s.t.


Etape 6 : Contre-la-montre final de 20 kms
Léoni réussit une très bonne performance en prenant la 10° place de l'étape ! 93° à 1'28 de notre leader, Soler doit lui laisser sa place dans le top 10 ! D'autant que Dekker n'a pris que la 15° place du chrono, et termine à 30'' de Léoni.
Chez les favoris, Nibali résiste plutôt bien à Sánchez et s'assure la victoire finale !

Résultat :
1 Luis León Sánchez TEAM CSC 26'01
2 Linus Gerdemann QUICKSTEP - INNERGETIC + 5
3 Markus Fothen CAISSE D'EPARGNE + 6
4 Andreas Schillinger TINKOFF CREDIT SYSTEMS + 9
5 Finn Hürter T-MOBILE TEAM s.t.
6 Vincenzo Nibali DISCOVERY CHANNEL + 11
7 Dominique Cornu T-MOBILE TEAM + 13
8 Matt Massey FRANÇAISE DES JEUX + 15
9 Vidadi Lemich RABOBANK + 17
10 Stéphane Léoni COFIDIS + 19

Classement général final :
1 Vincenzo Nibali DISCOVERY CHANNEL 20h22'23
2 Luis León Sánchez TEAM CSC + 14
3 Morris Possoni PREDICTOR - LOTTO + 2'06
4 Alexander Khatuntsev AG2R PREVOYANCE + 2'35
5 Antonello Cardona CAISSE D'EPARGNE + 2'40
6 Mikhail Petrovskiy RABOBANK + 4'12
7 Eduardo Gonzalo TINKOFF CREDIT SYSTEMS + 5'17
8 Fabio Duarte Arevalo BOUYGUES TELECOM + 5'28
9 Felip Aparicio EUSKALTEL - EUSKADI + 5'51
10 Stéphane Léoni COFIDIS + 6'31


Bilan :
Bonne performance d'ensemble pour Stéphane Léoni, qui arrivait sans ambition et qui aura finalement porté 2 jours le maillot jaune et aura terminé dans le top 10 du général !
De son côté, Geoffrey Olivieri aura tenté sa chance et n'était pas loin d'une superbe victoire dans la 5° étape.

10ème avec leoni c'est plutot une bonne perf
sinon dans le genre récit à l'anglaise, tu maitrise formidablement bien la chose avec tes screens

Excellent récit, et bravo pour tes performances. Léoni enchainera Giro & Tour, j'ai jamais réussit à faire correctement enchainé les deux à un coureur, si tu y arrive, je suis preneur pour les conseils.

Je suppose que pour le premier il aura une forme de leader (75 de forme d'entrainement) et le 2e un peu plus une forme d'équipier (genre 70-72). En gérant bien c'est même possible d'avoir une forme de 75 pour les 2 Tour.

En gros tu maintiens ton coureur à 65 de forme hors Tour, puis tu montes progressivement la forme à l'approche du Giro pour arriver à 75 après une petite semaine de course (de toute façon les gros règlements de compte arrivent après). Puis tu maintiens à ce total jusqu'à la fin du Giro. Le jour du CLM final tu baisses à 0 pendant quelques jours, jusqu'à revenir à 65 pts de forme. Puis rebelote à l'approche du Tour, tu montes progressivement et tu peux arriver à 75 et tenir comme ça pendant 2 semaines encore. Bon après faut que le coureur parte en vacances direct après le Tour, pisqu'il aura rempli la moitié de sa barre de fatigue, donc fin de saison pour lui

Dans le 2008 et le 2009 c'est plus compliqué puisque le rapport forme/fatigue est différent

Merci pour vos réactions qui font toujours plaisir
Pour la gestion de la forme, c'est effectivement en gros ce qu'a dit gd 92. En fait c'est la première fois que j'essaie, disons que je tente le coup en privilégiant le Giro, et si jamais il a plus de jus sur le Tour c'est pas trop grave (il ne sera même pas le principal équipier sur le Tour, puisqu'il y aura déjà Xavier Ramade en pleine forme pour aider le frangin et je me dis que même en méforme il sera pas moins utile qu'un autre équipier non grimpeur).
Donc là j'ai fait le Tour de Romandie avec une forme très précaire, et même pour le Giro je l'attaque avec pas mal de retard. Je me suis adapté au parcours, qui ne comporte qu'un grand rendez-vous sur les 10 premiers jours, et encore : c'est un chrono par équipes, donc la forme de Léoni ne comptera que pour 1/9 dans le résultat Les autres en revanche seront au top ce jour là, mais la forme de Léoni sera gérée pour n'être proche des 80 que dans la deuxième partie de ce tour. Sur le Tour de France en revanche il sera sans doute plutôt dans les 70...



Tour d'Italie : présentation

Cunego sur le déclin, c'est Aleandro Perri qui en avait profité l'an passé en dominant de la tête et des épaules le Giro 2013. Mais ses rivaux, emmenés par un Possoni vainqueur en 2011, et un Pavanel qui veut briser la malédiction, n'auront pas l'intention de se laisser faire !
Chez les Français, on comptera sur Cédric Toyes et Stéphane Léoni pour se faire une place au général. Renouveller la perf de Moinard (3° en 2011) sera sans doute difficile, mais nul doute qu'ils donneront leur maximum !


1. Les favoris

Aleandro Perri (Rabobank)

8° en 2011, 5° en 2012 (et 5° du Tour de France également), le rouleur grimpeur a touché le Graal l'an passé en remportant haut-la-main l'édition 2013 du Giro ! Vainqueur de 6 étapes, il avait impressionné et sera assurément difficile à battre s'il est aussi en forme !

Morris Possoni (Predictor - Lotto)

Systématiquement sur le podium depuis 2010, le vainqueur de 2011 n'a pas pu retrouver la même forme que cette année là l'an passé, et n'est pas réellement parvenu à rivaliser avec Perri. Il s'est contenté de la 2° place, mais fera tout pour s'imposer à nouveau cette année ! Il a ainsi démontré sa bonne forme chez les Helvètes, en terminant 3° du dernier Tour de Romandie.

Enrico Pavanel (Discovery Channel)

Toujours placé, mais jamais gagnant ! Le grimpeur italien a souvent terminé tout près des meilleurs, mais n'a jamais pu remporter ce Giro. Son niveau est pourtant très proche des meilleurs et il devrait avoir ses chances !


2. Les outsiders

Riccardo Ricco (T-Mobile)

Régulièrement dans le top 10, le Cobbra est certainement le meilleur puncheur du monde (comme en témoigne son palmarès impressionnant sur les Ardennaises) mais reste très irrégulier dans ses performances sur son Tour national. Sur le podium en 2008 (3°) et en 2010 (2°), il n'a plus terminé dans le top 5 depuis, et a même terminé 11° l'an passé. Pourra-t-il retrouver son meilleur niveau ? Le parcours, peu favorable aux puncheurs, ne le favorisera pas forcément...

Roman Kreuziger (Lampre)

A 27 ans, le champion de République Tchèque aimerait enfin éclore véritablement ! Son potentiel semble extrêmement important, mais le garçon n'a jamais fait mieux sur un Grand Tour que sa 9° place sur la Vuelta 2011. Le podium ou au moins le top 5 semble dans ses cordes, mais il lui faudra être au maximum de sa forme !

Alexey Osipov (Unibet.com)

Presque inconnu l'an passé à cette époque, l'Ukrainien s'est révélé en remportant le Tour de Suisse, avant d'enchaîner sur un brillant Tour de France qu'il terminera à la 9° place. Il espère poursuivre sa progression sur ce Giro, et peut devenir candidat au top 5.

Ricardo Stafico (Saunier Duval)

Ce grimpeur italien n'est sans doute pas assez complet pour jouer la gagne, mais celui qui a terminé 3° du Tirreno l'an passé espère bien briller dans les reliefs transalpins. 15° l'an passé, il sera assurément plus haut cette fois-ci !

Cédric Toyes (Astana)

Sa progression tardive l'avait relégué à un statut d'équipier. Mais le grimpeur français a su prouver qu'il était capable de briller, en remportant de fort belle manière la première étape montagneuse du Dauphiné l'an passé. Il avait ensuite résisté pour prendre la 6° place du classement général final. Leader pour la première fois sur un Grand Tour, il lui faudra assumer ce statut ! Il est vraisemblablement la meilleure chance française.

Fabiano Mezzano (Caisse d'épargne)

Le meilleur jeune de l'an passé est sans doute en dessous des meilleurs intrinséquement, mais il est toutefois très complet et pourrait viser un nouveau top 5. A 24 ans, il n'a sans doute pas encore assez d'expérience pour faire mieux.

Mauricio Soler (Crédit Agricole)

A 31 ans, le vainqueur du Tour de Catalogne 2009 court toujours après une première grosse performance sur un Grand Tour. Vainqueur d'étape en Romandie, la forme semble là et il espère bien y parvenir cette année !

Orlando Giandebiaggi (Ceramica Panaria)

Révélé par sa 4° place sur le dernier Tirreno Adriatico, le grimpeur italien veut désormais s'affirmer comme un bon coureur de Grand Tour. Il semble capable d'accrocher son premier top 10.

Eduardo Gonzalo (Tinkoff)

Le grimpeur espagnol n'a pas non plus réussi de grosse performance sur un Grand Tour. A 30 ans, il serait temps d'y parvenir ! Saura-t-il s'exporter et briller en Italie ?

Nuccio Marzorati (Quick-Step)

Bon grimpeur, l'Italien ne semble pourtant pas en mesure de réussir mieux qu'un top 10. Après avoir passé beaucoup de temps dans des équipes continentales, il manque d'expérience et de références pour viser plus haut.

Stéphane Léoni (Cofidis)

Après avoir brillé en Espagne (7° et 6° des deux dernières Vuelta), Stéphane Léoni s'attaque aujourd'hui au Giro. Saura-t-il faire aussi bien ? Cofidis a placé un coureur dans le top 10 sur chacun des 6 derniers Grands Tours, et il serait malvenu de sa part d'interrompre la série !


3. La formation Cofidis


La formation Nordiste aligne une équipe assez homogène : pas de star, mais différents profils de coureurs pour pouvoir s'illustrer dans différents domaines. Stéphane Léoni sera bien sûr le leader de l'équipe pour le général, et sera encadré par Renaud Weber et Geoffrey Olivieri en montagne. Francis De Pina pourrait lui être d'une grosse aide sur les étapes vallonnées. Enfin, Régis Klein pourrait faire parler de lui sur les sprints !
Les quatre autres coureurs auront un rôle d'équipier et encadreront tout ce petit monde sur le plat. Ils pourront également tenter leur chance dans les échappées, avec même un statut un peu protégé pour Cyril Derrien, très bon baroudeur et vainqueur d'étape l'an passé.
Le seul manque sera peut-être pour le contre-la-montre par équipes où l'équipe n'a pas vraiment de spécialiste, mais avec des coureurs assez costauds tout de même sur le plat et en pleine forme, on espère limiter la casse sur les meilleurs.


4. Le parcours

Pas de prologue pour commencer, mais les rouleurs se rattraperont le troisième jour avec un contre-la-montre par équipes de 62 kms ! L'étape de montagne du lendemain permettra un premier écrémage mais les favoris ne devraient pas se livrer. Il faudra attendre la 11° étape, et un nouveau contre-la-montre (individuel cette fois) de 40 kms, pour voir les choses sérieuses commencer. Suivront alors 4 grosses étapes de montagnes, 2 étapes de plat et 3 derniers jours en altitude (le dernier étant un chrono sur un col). C'est donc dans la deuxième moitié de ce Giro que les hommes forts devront répondre présent !