1 Mars 2010, 17h15
C’est dans un avion cargo de l’armée Lamboréenne spécialement affrété pour faire le trajet Sparte – Lamborée, que les athlètes et le staff du groupe Alpha Bank/NeoSat ainsi que leurs familles sont arrivés à Nancy, après un accueil chaleureux dans l’Aéroport Ernesto Guevara.
L’idée d’un exil forcé vers la Lamborée ne plaisait pas à tout le monde, les spartiates de l’équipe on été les plus difficiles à convaincre, la loi spartiate étant de ne jamais battre en retraite, de ne jamais se rendre, et de toujours se battre jusqu'à son dernier souffle. Mais les ordres donnés par les généraux spartiates ne peuvent être contredits et ils acceptèrent de se déplacer vers la Lamborée, avec l’espoir de rentrer au pays pour se battre contre les byzantins le cas échéant.
Contrairement aux spartiates, Fabian est heureux de cette installation précipitée en Lamborée, ses craintes pour la sécurité de sa famille disparaissent ici, et il n’oublie pas que les énigmes découvertes précédemment l’emmènent directement sur les terres du Général.
Ce qui étonne lorsqu’on arrive en Lamborée, c’est la sympathie et la décontraction des autochtones, mais c’est aussi l’omniprésence des icônes communistes. Tout d’abord à l’Aéroport Ernesto Guevara, où l’on découvre des colonnes abstraites d’un rouge perçant, et des statues des héros de l’aéronautique soviétique et lamboréennes. Puis lorsque l’on sort du bâtiment principal, on reste coi devant la gigantesque place des pionniers et sa fontaine de marbre noir, sur laquelle est juchée une impressionnante statue de Lénine, cadeau des soviétiques. La vie citadine en Lamborée c’est aussi une fête permanente avec des artistes de rues, des animations, de la musique, bien loin de l’austérité imposée par certains des alliés du Général. Bien que la Lamborée ne soit pas un modèle démocratique, on sent une certaine satisfaction du peuple, comme une libération après la terreur des rois.
Les nouveaux arrivants attendent leurs bus qui les mèneront vers le complexe sportif qu’ils partageront avec les Transports Champey. Mais alors qu’ils patientent, une jeune femme arrive dans une Skoda Fabia rouge, couleur visiblement adorée ici. Cette femme, c’est Marie Wuisse, la manager de l’équipe Transports Champey, elle vient pour accueillir ses nombreux nouveaux colocataires. Elle sort de sa voiture, s’approche du groupe et les interpelle.
MARIE : Bonjour tout le monde et bienvenue en Lamborée ! Je suis Marie Wuisse, je suis la boss du team Champey, et je suis responsable du complexe sportif lorrain. Je suis heureuse de vous accueillir parmi nous, et j’espère que nous pourrons travailler ensemble avec efficacité. Des autocars de l’armée vont bientôt passer pour vous emmener vers le complexe, sachez que chaque famille aura un habitat correct pour vivre aux alentours, ou une chambre avec les membres de l’équipe Champey pour les personnes seules ou en couple et sans enfants. Ce sera certainement loin de vos villas à Sparte, mais nous n’accordons aucuns privilèges pour assurer notre volonté d’égalité. Justement, voilà les bus, le personnel militaire va vous appeler famille par famille, et vous pourrez alors vous installer confortablement dans le bus aux places décernées. Je vous souhaite encore la bienvenue, pour toutes questions, n’hésitez pas à venir me voir dans mon bureau, ou a discuter avec nos coureurs. Je vous remercie de votre attention, et vous souhaite un très bon séjour sur nos belles terres.
Sur ces mots, Marie esquisse un sourire et laisse la place aux bus et au personnel militaire qui prend en charge les arrivants.
EDVALD BOASSON HAGEN: Après la beauté, voici les gros bras …
JONATHAN HIVERT : Bienvenue en Lamborée mon gars !
EDVALD : Bon, ils ont quand même moins de masse musculaire que les spartiates …
JONATHAN : Sûrement, mais je serais de toi, je ne les testerais pas …
EDVALD : Ne t’inquiète pas, je ne comptais pas les tester, je vais plutôt tester les lamboréennes pour voir si leur réputation n’est pas surfaite …
JONATHAN : Fait gaffe, ta copine n’est pas loin …
FABIAN : De toute façon, nous ne sommes pas ici pour ça.
SOLDAT : BOASSON HAGEN !
EDVALD : C’est mon tour ! Ciao les mecs.
Edvald fait alors un petit signe en direction de sa compagne, qui le rejoint pour monter dans le bus.