5 Avril 2010, 1h20
Les habitants sont tous regroupés dans la bibliothèque, le Général siège aux côtés de Fabian Cancellara, Frédéric Guesdon, Vedran Vitasovic, le Capitaine Etxebarria, et des quatre découvreur du nouveau parchemin. Les sorties sont bloquées par des militaires prêts à intervenir en cas de comportement inapproprié. Au centre de la pièce, quatre femmes sont debout, le Général attend des explications sur leur comportement, leurs activités, et sur la crise démoniaque de Maitsa. Ludmia soutient Maitsa, cette dernière est complètement vidée par sa crise, elle semble souffrir sur place.
GENERAL : SOLDAT ! Apportez une chaise ! *pointant Maitsa du doigt*
Un soldat attrape fermement un siège au fond de la salle et la pose à côté de Maitsa. Il l'aide alors à s'asseoir.
MOLEE : Merci Général ...
GENERAL : Avant de vous écouter, je dois vous annoncer une nouvelle importante. Elle concerne principalement nos amis spartiates. Donc, ... Les attaques d'infectés se sont multipliées sur Athènes, et récemment sur Sparte. La situation est grave, Byzance a placé ses forces au large de la péninsule hellénique et la Thessalonique a relevé une activité anormale de l'autre côté de sa frontière Macédonienne. De ce fait, Corfou, Athènes , Sparte et la Thessalonique ont décidé d'unir leur forces contre l'Empire Byzantin qui considère qu'il dispose d'une autorité naturelle sur les terres grecques. Par mesure de sécurité, nous avons décidé, avec toutes les nations de l'alliance populaire et la Confédération des Iles Calistes de lancer un ultimatum à l'Impératrice Edeniha en lui demandant de stopper ses manœuvres d'expansions immédiatement, sous peine d'intervention militaire de notre part. Il faut bien se rendre compte que cette décision présente un fort risque de guerre mondiale par le jeu des alliances. La mobilisation générale est décrétée à Sparte, mais cependant les spartiates vivant sur le complexe ont le choix de rentrer au pays pour se préparer au combat, ou d'intégrer l'armée Lamboréenne en temps que légion étrangère et être assigné à la défense des familles spartiates vivant en Lamborée et notamment sur ce complexe.
MIKOS : Le choix est facile pour moi Général. Je rentre au pays.
LEONIDAS : Moi aussi ...
MIKOS : Je suis prêt ! Prêt à mourir pour défendre Sparte.
GENERAL : C'est honorable. Nous affréterons en fin de semaine un avion pour vous conduire sur vos terres.
FABIAN : Je ne suis pas d'accord, nous avons besoin de Mikos et Leonidas ici !
GENERAL : Leur coeur de soldat les oblige à répondre à l'appel de la guerre ... Il n'y ai pas d'honneur plus grand pour un spartiate que de se battre pour son pays. Mais fin de l’aparté, revenons de suite à notre problème. Molee, Rieta, Ludmia ... C'est à vous, vous nous devez quelques explications ... Tout d'abord qu'est ce que ce parchemin ?
MOLEE : Maitsa souffre d'un mal très grave. Elle est sans cesse appelée par l'Enfer. Ce parchemin est un message qu'elle a reçu de l'au-delà ... Si il est dans vos mains aujourd'hui, ... Le Destin en a décidé ainsi ...
FABIAN : Maitsa communique avec l'au-delà ?
MOLEE : Non, c'est l'au-delà qui s'invite en elle. Nous sommes toutes quatre ce que vous appelez des infectées. Mais moi même et Rieta sommes libérée de notre emprise, Ludmia et Maitsa sont en cours de traitement.
GENERAL : Les infectés sont drogués ?
MOLEE : On peut dire ça. Nous sommes manipulés par des êtres supérieurs qui nous malmènent dès la naissance pour assouvir leur quête du pouvoir. Ce que nous voulons c'est être libre, et notre liberté, c'est le Destin qui nous l'offre.
GENERAL : Des êtres supérieurs ?
RIETA : Ce qu'elle veut dire ... C'est qu'il existe des personnes possédant un pouvoir incommensurable. Et ces personnes n'ont absolument pas les mêmes buts. Les "anges" qui nous ont attaqués la dernière fois n'ont rien de divin. Ce sont des hommes qui ont été changé par des procédés spéciaux pour servir une cause précise. Ludmia et Maitsa n'étaient pas de ces anges, elles servaient des hommes puissants que vous qualifiez de démons.
FABIAN : Une lutte entre le bien et le mal ?
RIETA : Une lutte entre assoiffés de pouvoir. Mais pas comme vous Général, ou comme Edeniha ... Un pouvoir bien supérieur ... le pouvoir suprême ...
GENERAL : Comment êtes vous au courant de tout cela ?
MOLEE : Nous suivons le Destin ... Il nous a confié une part de son savoir ... Il nous demande de protéger certaines personnes ici ...
GENERAL : De qui parlez vous ? Qui est le Destin ?
MOLEE : Le Destin ... Les Destin est un guide, notre guide, le guide de l'humanité, il est le libre arbitre, il nous impose certains de ses choix, il ne ment pas, ... Le Destin est le meilleur compagnon d'un grand prince. Mais je ne peut vous en dire plus, nous n'en savons guerre plus.
GENERAL : Vous travaillez avec Evgenia ?
MOLEE : Oui. Elle est notre chef de meute en quelque sorte.
RIETA : Ici, beaucoup de vous mentent, chacun à ses propres intérêts à défendre. Chacun est appelé par l'une des face du pouvoir. Je sais que vous allez surement vouloir nous abattre comme des bêtes. Mais il y a des êtres purs. Nous les protégerons.
GENERAL : Allez vous enfin nous dire quels sont les noms de ces êtres purs ?
MOLEE : Non ...
Soudain, un soldat entre en courant dans la pièce.
SOLDAT : Général ! Richard Virenque ... Il est ici !
Fabian et le Général se lèvent aussitôt. Richard Virenque, vêtu d'un long manteau noir entre dans la salle.
MOLEE : Oh non ...
RIETA : Je vais régler ça ...
Rieta sort son arme.
GENERAL : Rieta ! Arrêtez !
Richard ouvre son manteau et sort deux pistolets mitrailleurs de type UZI et les pointe vers la table du Général... Aussitôt, Molee court vers le Général pour le protéger. Richard ouvre le feu prenant par surprise les soldats.
CAPITAINE ETXEBARRIA : TOUS AU SOL !!
RIETA : Crève !!
Rieta tire alors vers Richard. Trois balles ... La première touchant son épaule gauche, la deuxième son flanc droit, la troisième terminant sa course entre ses yeux. Richard Virenque s'écroule. Achevé par des soldats lamboréens énervés par leur grave erreur. L'assemblée est terrifiée. Le Général est au sol, touché à l'épaule. Molee lui a sauvé la vie.
GENERAL : BORDEEEEL ! ENCORE L'EPAULE !
ETXEBARRIA : Qui a laissé un mec armé entrer ? Qui puta*in ?
Le Lieutenant Berger se désigne.
BERGER : Je l'ai autorisé ... C'est Richard Virenque ! Je ne me suis pas ...
Etxbarria avance d'un pas rapide vers le Lieutenant.
ETXEBARRIA : T'as gagné une promotion.
Le capitaine arme son fusil et tire dans le ventre du lieutenant. Celui ci tombe à genoux sous les cris de peur des habitants. Il épaule alors son arme et exécute l'homme.
ETXEBARRIA : Enterrez le ...
Sans sourciller, les soldats emportent le cadavre du lieutenant.