WCC'11 : Un Tour inédit ! p.324

Sa pourrait me correspondre sa le punch!

Ou en est les autres classements?

bravo et encore une pour Champey
la tête des "pros" avec nos résultats ca va encore faire des jaloux rester bien sur vos gardes les petits

[Deaddisco]

26 Mai 2010, Kavşut, Phénicie, 8h15.



Arnaud Gagnon était arrivé au soir du 25 Mai dans la petite bourgade de Kavşut. Au premier abord, cette ville semblait chaleureuse, mais les cris d'horreurs arrachant la nuit et les personnages inquiétants arpentant les rues n'était pas rassurante. Il avait pourtant trouvé une chambre tranquille dans une auberge locale, avec une vue formidable sur les Monts Démoniaques. Au petit matin, Arnaud avait décidé de se lancer dans une petite visite des rues de Kavşut, les vieux déjà devant leurs portes regardait le jeune homme d'un drôle d'air, un oeil suspicieux sur le nouveau venu. Croisant un monument en l'honneur des démons, Arnaud remarqua une petite taverne sombre au coin d'une place. Il s'y engouffra par curiosité. Une fois la porte franchie, il fut surpris par une odeur fétide de viande avariée, de bière de mauvaise qualité, et de sueur, puis jeta un oeil sur cette place dégoûtante. Auprès du bar, les hommes buvaient de larges pintes de bière locale et de verres de Raki, côtoyant les prostituées aux décolletés vertigineux. Au centre, des danseuses légères jouaient de leurs atouts pour arracher aux clients quelques deniers phéniciens, alors que sur une table reculée, une diseuse de bonne aventure lisait l'avenir d'un jeune praticien dans les viscères d'un coq. Pour une fois, Arnaud ne se sentait pas observé, il avançait lentement dans la taverne sombre et poisseuse, se demandant si il avait eu une bonne idée en franchissant cette porte. Une tapineuse pouponne l'interpella dans un phénicien gras, même si il ne parlait pas la langue, les gestes de la femme sans vertu avait été suffisamment explicites. Il refusa d'un geste de la tête, puis continua sa progression, posant le regard sur une jeune fille triste et sale tourmentée par trois paysans vérolés. Ils s’apprêtaient à lui infliger une sérieuse correction pour avoir renversé une choppe sur les habits déjà fangeux du plus replet des trois campagnards. Arnaud se décidait alors à réagir mais une main le retint. Il se retourna et se retrouva face à deux femmes encapuchonnées. Il les reconnu bien vite, il s'agissait de Rieta et Liz. Elle l’entraînèrent vers la sortie. Dehors, Rieta le salua chaleureusement.

RIETA : Contente de te revoir entier ... Qu'est ce que tu foutais dans cet endroit ? Tu es suicidaire ?

ARNAUD : Je ne sais pas ... Mais ... Vous m'avez suivi ?

RIETA : Nous savions bien où tu allais ! Je suis phénicienne, je me doutais que je pourrais te trouver ici. C'est la seule ville depuis laquelle on peut accéder aux enfers ...

LIZ : Es tu bien sûr de vouloir entrer dans les enfers ? Tu entends ces cris ? Tu as vu ces hommes pendus sur les flancs de montagne ?

ARNAUD : Je dois aller chercher la clés aux enfers ...

RIETA : En tout cas, on t'accompagne ... On ne pourra certainement pas rentrer ... mais bon si tu souhaites risquer ta vie, nous n'allons pas t'abandonner ... Ensemble jusqu'à la mort coloc' !

ARNAUD : Je peux y aller seul ...

RIETA : Je connais ces montagnes, avec nous, tu auras moins de risques de mourir empalé sur un pieu ...

LIZ : Allons chercher tes affaires ... On a une randonnée à accomplir ...

Enfin un peu d'action

[Deaddisco]

Enfin un peu d'action

Ça va torcher dans tous les coins désormais .

l'affrontement face au enfers

je suis pas sur que ce soit la meilleur solution que de partir avec ces deux là
le chemin de croix commence pour eux mais que de suspense un panda gavé de suppositoire voir pire

et idiot que je suis Le pire c'est que c'est moi qui a eu l'idée d'aller là...

[Deaddisco]

26 Mai 2010, Route de Kavşut au Refuge de Karsaet, Phénicie, 10h20.

Installés dans le fond d'un vieux car déglingué évoluant sur les routes caillouteuses de la Vallée des Ombres, Arnaud, Rieta et Liz regardent défiler le paysage inquiétant par les fenêtres. Le chauffeur, un homme d'une quarantaine d'année, au ventre adipeux, à la mine patibulaire, et aux moustaches fournies, fumait nonchalamment son tabac parfumé aux opiacés, qui embaumait l'atmosphère et provoquait l'alanguissement chez les passagers. Beaucoup dans ce bus étaient des mineurs, ou des paysans, on voyait même l'un d'eux observant avec indolence les trois compagnons, une main frôlant son AK47 conservé précieusement depuis les guerres civiles. Ce regard posé sur eux créait un certain malaise. Lorsque le bus arriva au pied de la Montagne de l'Enfer, les paysans descendirent pour rejoindre leur tâche quotidienne. Les mineurs quittèrent le bus à la moitié de l'ascension, là où se trouvait les mines de Thorium. Rieta, Liz et Arnaud étaient alors seuls dans ce car, les seuls à se rendre au refuge de Karsaet, dernière portion de route avant la montagne pure et sauvage. Une fois arrivés à ce point élevé à 2059 mètres, le bus s'arrêta, le chauffeur se leva, grillant son énième cigarette, et d'un geste antipathique ordonna aux voyageurs de descendre.

Arnaud fut le premier à poser le pied sur le sol poussiéreux, respirant l'air à l'odeur de souffre mêlée aux fleurs d'altitude et aux cadavres. Leurs sacs sur le dos, Rieta prit les devant et ouvrit la route à Liz et Arnaud. Elle connaissait visiblement très bien l'endroit.

ARNAUD : Rieta ... Tu m'as l'air de connaître parfaitement cette région ?

RIETA : Je suis née à Kavsut, et j'y ai vécu pendant très longtemps ...

ARNAUD : Tu connais la fille de la taverne ?

RIETA : Celle que tu voulais sauver de sa triste condition ? Oui, c'est la fille de l'une de mes anciennes voisines, ... Pourquoi ?

ARNAUD : Nous aurions dû l'aider !

RIETA : Tu as une quête à accomplir ... Tu ne dois pas attirer l'attention sur toi ... Pas tant que nous n'avons pas récupéré la clé ...

Ainsi, les trois compagnons continuèrent leur marche dans la poussière, croisant avec horreur les corps sans vies de quelques suppliciés. Et soudain, dans ce panorama aride et inquiétant s'imposa un large espace verdoyant aux reflets arc en ciel. Au fond, un château et une tour défiaient la nature, les cris d'horreur de la montagne de l'Enfer provenait directement de cette antre infâme. Les portes de l'enfer s'annonçaient aux yeux des trois compagnons.

Que se cache donc derrière ces portes ?