WCC'11 : Un Tour inédit ! p.324

qui va etre manger dans ce chateau
beau screen

ben voyons, Minas-tirith sur fond vert avec un chateau-fromage puant devant... rien que ca

il y a une certaine ressemblance...

[Deaddisco]

C'est pas faux.

après Harry Poter voici le Seigneur des anneaux... prefère la Grande Vadrouille

[Deaddisco]

après Harry Poter voici le Seigneur des anneaux... prefère la Grande Vadrouille

J'ai juste piqué Minas Tirith, car je l'imaginais comme ça, mais sinon, ce qu'il y aura dedans, n'aura rien à voir avec le Seigneur des Anneaux .

après Harry Poter voici le Seigneur des anneaux... prefère la Grande Vadrouille

J'ai juste piqué Minas Tirith, car je l'imaginais comme ça, mais sinon, ce qu'il y aura dedans, n'aura rien à voir avec le Seigneur des Anneaux .

c'est sur que les fromages corse, il n'y en a pas beaucoup dans le seigneur des anneaux...

bon je sors un peu trop...

Que se cache donc derrière ces portes ?

L'enfer !!
C'est dit juste au dessus !!
J'arrête de me moquer de toi, tu va m'en vouloir et tu vas me faire mourrir dans ta story !!

[Deaddisco]

26 Mai 2010, Porte des Enfers, Mont de l'Enfer, Phénicie, 13h40.

Arnaud, Rieta et Liz se tenaient droit devant le porte des enfers.

RIETA : Voilà, nous y sommes ...

LIZ : Ce n'est pas normal ... Aucun danger ne s'est présenté à nous !

Soudain, les portes massives commencèrent à s’entrouvrir.

ARNAUD : J'ai bien peur que les ennuis commencent ...

Devant les trois compagnons se dévoilait un intérieur titanesque sombre et d'un vide tourmentant. Arnaud se décidait à pénétrer dans la construction, Rieta et Liz se jetèrent un regard, Liz semblait effrayée, Rieta s'avança alors et Liz l'accompagna. Dans un tremblement assourdissant, les portes s'obstruèrent faisant s'envoler de menaçantes chauve-souris perchées au plafond de pierres dans une hideuse cacophonie. Puis le calme revint, encore plus angoissant qu'auparavant. Les trois avançaient à pas feutrés, observant chaque recoin de la salle. Inopinément, une voix caverneuse résonna.

VOIX : Bienvenue dans l'Antichambre des Enfers voyageurs ...Votre chair est jeune et fraîche ... Vous feriez un repas formidable pour les creuseurs. Perdez votre calme, ou vous deviendriez indigestes ...

Le sol gronda, et brusquement, des mains agrippèrent les jambes des trois intrus. Liz paniqua, elle criait, essayait de se débattre. Arnaud, lui, sortait une machette pour tailler dans le vif ces bêtes immondes.

RIETA : Ne bougez pas ! Ne bougez pas !

Aussitôt, Arnaud s'immobilisa, mais Liz continuait à se débattre. Les mains l'attirèrent vers le sol, la paralysant la face tournée vers le plafond.

RIETA : Liz ! Calme toi !

Arnaud ferma les yeux pour ne pas voir et pour rester concentrer sur le maintiens de son calme intérieur. Il semblait s'enfouir dans son âme, il ne ressentait plus la pression des mains visqueuses sur ses jambes, il n'entendait plus le moindre bruit. Un souffle chaud sur son visage l'extirpa de sa méditation. Les mains avaient disparu, Rieta et Liz aussi. Arnaud était seul désormais, seul face aux enfers, cette quête était maintenant plus qu'une simple recherche, c'était aussi un combat contre sa propre voix intérieure. La voix l'interpella à nouveau.

VOIX : Dans le repaire des démons vinrent trois voyageurs, mais l'épreuve d'entrée fut jugée par les creuseurs, deux femmes s'en allèrent dans les tréfonds, l'homme debout avançait dans le funeste bastion. Jeune homme au grand coeur, entre maintenant au pays des maraudeurs.

Une porte s'ouvra au bout de la pièce. Arnaud se précipita et la poussa avec force. Il se retrouva dans une grande salle de banquet. Là, la luxure tutoyait la gourmandise, les rites vampiriques se mêlaient aux rires lugubres, l'odeur des charognes surpassait cette du vin. Si les individus se comportaient comme des bêtes, on voyait là des personnages aux physiques variés, dont de nombreux canons de beauté féminins et masculins. Une femme aux formes avantageuses s'approcha d'Arnaud, elle lui proposait une coupe de vin en l'attirant doucement vers la table. Arnaud se laissa guider, il ne savait pas vraiment ce qu'il devait faire ici. D'autres femmes lui indiquèrent une chaise, comme si cette chaise avait été prévue pour lui. Arnaud s'installa choyé par les quelques délicieuses créatures démoniaques. Soudain, un homme vêtu d'un long manteau noir agrémenté de petites broches en forme de têtes de mort se leva. Son visage était marqué par la vie, une balafre parcourait le côté droit de son visage, cachée au niveau de l'oeil par une oeillère métallique incrustée d'or. L'homme s'adressa à la tablée.

LUCIFER : Voilà que les hommes vertueux viennent s'acoquiner au paradis de la débauche !

Lucifer désigne Arnaud.

LUCIFER : Satan l'avait annoncé et le voilà parmi nous, le jeune mortel qui pénétrerai les enfers ... Les dragons t'ont laissé entrer, alors soit le bienvenu en Enfer !

ARNAUD : Où sont Rieta et Liz ?

LUCIFER : Les deux femelles qui t'accompagnaient ? Elles n'ont pas eu l'autorisation d'entrer ici. Je pense que tu ne mesures pas ta chance. On ne rentre pas en Enfer comme dans un moulin. Une place aux enfers se mérite, mais toi, tu n'es là que pour un bref instant, nous n'allons pas te garder ici, tu as encore des choses à faire à l'air libre. Mais sache que ton choix d'entrer ici va provoquer ailleurs l'intensification d'une violente réaction en chaîne. Certains y verrons une fin, d'autres un commencement, mais le monde changera en profondeur.

C'est alors qu'un homme de grande taille, gras, les yeux d'un blanc transperçant se dévoilant au travers de ses cheveux ébouriffés, vêtu d'un manteau de peaux archaïque, s'imposa dans l'atmosphère festive et dépravée. Les invités proches d'Arnaud chuchotèrent le nom de Ba'al. Ba'al était accompagné d'un homme grand, imberbe, aux muscles saillants et aux apparats rappelant les gay prides les plus décadentes du San Francisco des années 70, ainsi que d'une femme magnifique, brune, au teint laiteux, à la robe style renaissance, le visage triste et les yeux tournés vers le sol. Il semblait venir tout droit du paradis. Ba'al s'adressa a Lucifer avec sa voix sombre et troublante.

BA'AL : Lucifer ! Toujours aussi poète vieil ange.

Ba'al s'avance vers la table en boitant, saisit l'une des donzelle et la jette hors de table pour s'installer. Son attitude écœurante justifiait à elle seule le nom de l'Enfer. Il saisit la nourriture d'une main, se gavant, le gras coulant le long de ses joues et son menton poilu. Il beugla alors dans son langage toujours délicieux.

BA'AL : Allons, les hétaïres, graillez jusqu'à ce que vos panses explosent ! Buvons à la sainte mort !

Ba'al ponctua sa phrase d'un rot retentissant, recrachant ses aliments sur une femme de petite vertu. Il saisit la femme et se comporta avec elle dans ses manières de cochon de l'enfer. Arnaud détournait alors le regard vers celui dégoûté de la belle dame qui était entrée dans la salle aux côtés de Ba'al. Il repéra un pendentif à son cou, il ressemblait étrangement à ce qu'il portait lui même, il en déduit qu'il s'agissait d'une clé, celle qu'il recherchait. Il se souvint de l'énigme de Maitsa, la clé de Léonardo reposait en enfer avec son amour. Tout devenait clair, cette femme était certainement l'amour perdu de Léonard de Vinci. Il se retourna vers la catin câlinée contre lui.

ARNAUD : Qui est cette femme aux côté de Ba'al ?

CATIN : Hé bin garçon ! Ji ti plais pas ? Mah, c'est Lisa ...

ARNAUD : Lisa ?

Arnaud devait parler à cette Lisa, mais comment s'y prendre. Devait t'il y aller directement ou passer par Lucifer, lui qui semblait plus clément que Ba'al.

je choisi la méthode suicidaire... j'y va directement Après tout faut du culot pour impressioné le ptit baal... Alors, allons parler avec la joconde!