
Les objectifs :

L'équipe 2011:

L’interview de Didier Rous :
Rous: "J'espère être à la hauteur"
Fraîchement débarqué d'Europcar, Didier Rous est un le nouveau Manager Général d' Oktos depuis à peine plus d'une semaine. En compagnie de J. Manhaud et de S. Vindiot, le double champion de France (2001, 2003) essaiera de transmettre ses valeurs à la jeune garde. Avec la survie du sponsor en point de mire.
Didier Rous, vous-a-t-on fixé un objectif particulier au moment de votre arrivée chez Oktos ?
Non, c'est plutôt un objectif global pour l'équipe (la survie), ce qui me motive car j'ai besoin de ce genre de challenges, de défis. C'est un gros moteur pour moi et j'espère être à la hauteur des exigences des dirigeants d'Oktos.
Comment va s'organiser votre collaboration avec J. Manhaud et S. Vindiot, les nouveaux directeurs sportifs ?
Cela va s'organiser gentiment. Mais on va grandir ensemble, évoluer et se faire grandir les uns les autres. Et surtout, faire grandir le groupe Oktos.
Votre sentiment sur l'arrivé d'Anthony Delaplace ?
Oui c'est une grande sensation, je pense même qu'il est déjà capable de courir une course de 3 semaine comme le Tour de France. Malgré son jeune âge, il sera le capitaine de route de l'équipe .
Personnellement, avez-vous l'impression d'effectuer un saut dans l'inconnu ? Connaissez-vous certains coureurs ?
J'ai vu des courses, des videos... Après, je ne peux pas dire que je les connaisse bien, mais cela fait partie de mon métier: apprendre à cerner les gens et réussir à comprendre leur fonctionnement, assez rapidement. C'est un peu la particularité de notre métier. J'ai jusqu'au GP La Marseillaise, pour vivre avec eux au quotidien et progresser avec eux. Surtout, il me faut les cerner afin de bien les diriger sur les courses et de pouvoir donner les meilleurs conseils, en fonction des personnes et de leur état d'esprit.
A quel niveau situez-vous le potentiel de l'équipe, par rapport à Bbox par exemple ?
C'est un groupe en devenir, qui bâtit sur des jeunes de talent. Chez Oktos, les jeunes ne demandent qu'à apprendre, je l'ai senti par leurs témoignages à mon arrivée. J'espère pouvoir leur apporter beaucoup de choses, dans l'état d'esprit, dans la façon de se battre, car c'est quelque chose qui me tient à coeur. Etre un guerrier sur le vélo, ne jamais lâcher, toujours garder espoir, même dans un final où on se dit que ça va être compliqué. Tant que la ligne n'est pas franchie, on peut gagner. J'espère pouvoir leur inculquer cet état d'esprit, aller de l'avant, être ambitieux. Cela ne veut pas dire être prétentieux, c'est simplement avoir envie de gagner et s'en donner les moyens.
Votre dernière expérience vous laisse-t-elle un goût amer ?
Pas du tout. C'était effectivement une expérience, qui m'a permis de grandir, d'évoluer, que ce soit sur le vélo et ensuite en tant que directeur sportif. Maintenant, c'est une autre expérience qui démarre en tant que Manager et je quitte mon ancienne équipe en de bons termes. Il n'y a aucune animosité entre Jean-René Bernaudeau et moi, ou avec qui que ce soit du staff. C'est simplement une autre aventure qui commence, j'en avais le besoin et l'envie. On s'est entendus avec les actionnaires d'Oktos, on a réussi à mettre ça en place. J'en suis très content, fier, et j'espère être à la hauteur de leurs ambitions et des espoirs qu'ils peuvent placer en moi.
Récupérer la licence World Tour, c'est un des principaux objectifs de la saison ? Ainsi que le Paris-Nice ?
Pour la licence, cela fait partie des objectifs à long terme. On va faire en sorte de tout mettre en oeuvre pour que cela se réalise un jour. Concernant le Paris Nices, et les courses PT dans leur ensemble, c'est une gestion au quotidien. Il ne faut pas courir après tout et n'importe quoi. Il faut essayer de bien avoir conscience des moyens de chacun et surtout des participants aux courses, puis gérer le quotidien, s'adapter aux étapes qui conviennent à nos coureurs.



