MONTEPASCHI STRADE BIANCHI / 1.1
5/03/12
SKY : Valverde – Rogers – Flecha – Thomas – Porte – Siutsou – Nordhaug – Barry
VALVERDE va retrouver à peu près les mêmes adversaires qu’en Sardaigne – CUNEGO et NIBALI entre autre – avec quelques têtes en plus comme POZZATO ou GARZELLI. Vous l’aurez compris, épreuve italienne implique coureurs italiens.
Dans le premier tiers de la course, un groupe file entre les doigts du peloton, et peu à peu, après plusieurs contres, ils se retrouvent à seize à l’avant de la course. Le peloton accélère et revient, juste au pied de la plus grosse difficulté du jour. Là, six coureurs prennent leur chance et , rejoints par deux nouveaux baroudeurs, ils prendront jusqu’à 3’ d’avance. Mais le peloton est vigilant et à 50 kilomètres de l’arrivée, au milieu des Strade Bianchi, il n’y a plus que 1’30’’ entre le chat et la souris. Puis le peloton se relève et l’échappée prend à nouveau le large. Réaction désordonné du peloton qui revient sur les talons des échappées à 20 kilomètres de Sienne, c’est alors que CUNEGO et MODOLO tente un coup de poker, revenant sur les courageux, mais notre équipe est aux aguets, et même si le petit Prince remet ça au pire moment, quand VALVERDE est coincé à l’arrière du groupe d’une vingtaine d’hommes, FLECHA va tout mettre en œuvre pour que ce soit un grupetto qui entre dans les 5 derniers kilomètres en tête. Au moment d’entrer dans la cité, ROGERS fait le train pour son leader, et celui-ci n’a plus qu’à conclure le travail formidable de l’équipe : Sur les 18 qui ont résisté à notre rythme, six portent nos couleurs : une réussite totale.
CLASSEMENT
1 – Alejandro VALVERDE (SKY) en 4h42’26’’
2 – Michael ROGERS (SKY) à 0’’
3 – Damiano CUNEGO (LAM) à 0’’
4 – Vasil KIRYIENKA (MOV) à 0’’
5 – Giovanni VISCONTI (MOV) à 0’’
6 – Vincenzo NIBALI (LIQ) à 0’’
7 – Matthew LLOYD (LAM) à 0’’
8 – Benat INTXAUSTI (MOV) à 0’’
9 – Dirk BELLEMAKERS (LAN) à 0’’
10 – Juan Antonio FLECHA (SKY) à 0’’
BILAN :Encore une victoire pour El Imbatibo, et pour l’équipe.
ROGERS quia peu couru montre vraiment qu’il a la pêche, et cela nous promet un Tirreno des plus fabuleux. En plus, on commence à les connaître les italiens, à force des les battre. Cependant, on s’est fait peur dans le final, les routes étaient sinueuses, et les italiens ont voulu nous piéger. Cette victoire est donc d’autant plus merveilleuse.