[TET->Deutsch Bank-2016] Tour de France: Le début de la fin

NOKERE KOERSE

Leader: Thömel(90)
Sprinteur: Degenkolb(91)
Electron: Swift(94), Voss(73)
Equipier: Sütterlin(75), Matzka(78), Nuber(75)

Voilà notre équipe de flandrien qui devrait être celle de Paris-Roubaix avec, Seubert ou M.Velits en plus. Et c'est une course rapide qui a lieu au départ avec beaucoup d'échappée. C'est un groupe de quinze qui prend le large, trop pour les Vacansoleil et nous qui allons revenir:



Il faudra attendre d'être à 85km de la ligne pour voir l'échappée se former dans deux groupes. On a d'abord un trio composé de Boisson(GRO), Shpilevsky(ITK) et notre allemand Matzka(DBK), de loin le plus fort sur les pavés. A 60km; ce trio a 1'08 d'avance sur le quatuor Forberger(APP), Tiernan-Locke(WIN), Fouquet(TT1) et Tarride(EUC). Le peloton est lui à 5'32. Le quatuor est repris à 30km de la ligne, le trio à six:



Matzka a usé les Vacansoleil les forçant à rouler et c'est nous qui allons revenir avec Sütterlin qui emmène. Il va s'écarter pour laisser Voss prendre le relai. Puis c'est Thömel qui prend le relai et dans la roue de Degenkolb, il n'y a plus personne. On aura donc une explication entre un allemand et un britannique, Degenkolb et Swift pour la gagne qui reviendra encore à l'allemand. Thömel résiste lui à Eisel pour signer un triplet historique:

Démonstration DBK

MILAN SAN REMO

objectif sponsor: top 10

Leader: Degenkolb(89)
Sprinteur: Swift(93)
Electron: Nerz(89), Vink(89), Voss(74)
Equipier: Sütterlin(77), Koch(90), Matzka(82)

Prêt de 300km, 293km pour être précis, qui font de la première classique de la saison la plus longue. Pas de quoi faire peur aux coureurs qui vont se battre pour l'échappée. Et il faudra attendre 60km pour voir un groupe de 14 sortir dont Vink. On y trouve aussi Van Keirsbulck(OLO) qui crève à 185km de la ligne. Le belge rentrera tout comme le poisson pilote de Kristoff(GRM), Belleti, rentre sur le peloton après sa chute. Et a 100km du but, l'écart entre la tête et le peloton est de 6'54. Seulement, le premier Cappi n'est pas encore franchi. Dans celui-ci, Le Mànie, Vink se montre à son avantage:



Cette côte fait très mal dans le peloton et beaucoup vont perdre tout espoir de victoire. En effet, ils ne sont plus que 90 au sommet dans le peloton. Derrière, un groupe de 67 est en chasse avec de bons sprinteurs ou leader: Guarnieri(LIQ), Kittel et Reimer(BML), Matthews(KAT), Kocjan, leader de la SaxoBank, Van der Sande, leader d'Omega Pharma, Boasson Hagen(SKY), Lodewyck et Davis(HTC), Kluge et Houanard(RAB), Iglinskiy(LEO). Dworrak(APP), notre ancien coureur est lui aussi lâché. Et ils ont peu de chance de rentrer car devant, les Leopard travaillent pour Pavarin. Même Nibali s'y met. A 40km, l'écart est de 2'39 et Finetto(BML), Bole(FAV), Rojas(KAT) et Klemme(AST) lance les hostilités. Au pied du Dipressa, l'échappée est reprise quand Farrar(RAB), Boom(GRM), Finetto(BML), Bole(FAV) et Offredo(SF) y vont. Pour McCarty(LEO), c'est plus dure. Le jeune sprinteur chute à 24km de la ligne:



Et c'est le tenant du titre, Van Avermaet(HTC) qui passe à son tour aux hostilités. Pour nous, Nerz ne peut le suivre, il vient de lâcher en voulant ravitailler Swift et Degenkolb, nos deux derniers coureurs présent dans le peloton qui ne comporte plus que 40 unités. Le coureur de HTC va revenir sur Offredo, Boom et Bole pour former un quatuor qui a 1'02 d'avance sur le peloton, ou ce qu'il en reste, au pied du Poggio:



Degenkolb souffre car sa monte vite. Il se bat, et reste au contact. Mais malgré le rythme, l'écart avec la tête ne diminue pas. A 5km, les quatre ont toujours 1'07 et vont donc, sauf accident, se jouer la gagne. Accident, il n'y aura pas et Van Avermaet domine tout le monde pour remporter la classique pour la seconde année consécutive. Degenkolb est passé avec les meilleurs et craque dans son sprint, prenant la seizième place. Le top dix vient de Swift qui prend la neuvième place et qui montre qu'il est une bonne alternative:

VOLTA A CATALUNYA

Leader: Uran(70)
Sprinteur: Ries(77)
Electron: Hertlein(90), Köszegi(75), Seeler(75)
Equipier: Emmerich(74), Seubert(94), Willam(75)

Reprise de saison pour Uran en vue des classiques ou il devra aider Nerz. En attendant, il est leader ici pour la première fois de la saison. Également première course en temps que sprinteur pour Ries qui devra rivalisé au maximum avec les Pelucchi, Arashiro ou Greipel.

Etape 1: Lloret de Mar – Lloret de Mar(VAL)


L'échappée met du temps à se former et au final on arrive à mettre deux hommes devant, pas ce qui était prévu. On a donc Seeler et Willam et on va s'adapter avec le second qui va rouler pendant que le premier se charge des parties plus difficile comme les ascensions:



Sa râle un peu car Seeler ne roule pas en dehors mais sa reste efficace. A 80km de la ligne, le peloton est à 4'35. Mais ça va sans doute se réduire car Warbasse(GRM) passe à l'offensive. Il sera longtemps entre les deux groupes imiter par Kuznetsov(LIQ) qui sort à 47km du but. Devant, Seeler a commencé à rouler, on est dans les parties difficiles et il est aidé par Warbasse rentré. Pour Phinney(PHO) et Willam, c'est finit, ils lâchent



Dans le peloton, on observe le même phénomène. Les sprinteurs ou coureurs peu en forme sont lâchés à commencé par un groupe de soixante à 40km de la ligne. On retrouve Kruijswijk(LAM), Geniez(BGL), Ries ou Emmerich. Devant, Warbasse est parti seul dans le second grand prix de la montagne et possède 2'02 d'avance sur Silva Pereira(OND) et Sulzberger(RSH). Seeler et cinq compagnons sont à 2'41. Il reste alors 14km et le peloton réduit à 60 unités est à 3'41:



Il reste dans celui-ci Uran et Hertlein ainsi que Köszegi. Pour Seeler, il les rejoindra à 6km et va essayer de s'accrocher. En effet, devant ça s'agite, Rodriguez Oliver(AST) passe à l'offensive et doit combler 2'50 pour revenir sur Warbasse. L'espagnol sera imiter rapidement par Didier(SBF) et Siutsou(SKY). Uran décide alors d'y aller lui aussi:



Ils vont prendre une trentaine de seconde au peloton et se jouer la deuxième place, Warbasse franchissant seul la ligne après un gros numéro. Dans le sprint, Uran se montre le plus fort, deuxième donc. Par contre, Hivert fait un gros sprint pour finir dans le temps du colombien avec tout le peloton ou figure Köszegi, Hertlein et Seeler.

1°) Warbasse(GRM)
2°) Uran(DBK) +2'05
3°) Rodriguez Oliver(AST) m.t
4°) Didier(SBF) m.t
5°) Siutsou(SKY) m.t
6°) Hivert(FDJ) m.t
7°) Vorganov(LEO) m.t
8°) Cunego(KAT) m.t
9°) De Gendt(LEO) m.t
10°) Failli(FAV) m.t

général:
1°) Warbasse(GRM)
2°) Uran(DBK) +2'09
3°) Rodriguez Oliver(AST) +2'11
point: Warbasse(GRM)
montagne:
1°) Sulzberger(RSH) 20points
3°) Seeler(DBK) 20points
jeune: Warbasse(GRM)


Etape 2: Salt – Banyoles(PLA)
Uran(72), Ries(79), Hertlein(91), Köszegi(77), Seeler(77), Emmerich(76), Seubert(95), Willam(77)


Etape ou l'on risque de voir les sprinteurs s'expliquer avant l'étape reine de ce tour demain, avec une arrivée au sommet. Ries devra montrer qu'il peut rivaliser en vu d'une place sur un grand tour. Dans ce but, l'équipe sera autour de lui, sauf Uran et Hertlein, et l'on met personne devant ou treize hommes se sont fait la malle. A 90km, l'écart est de 7'17 et les Europcars viennent se placer en tête de peloton pour Arashiro. L'écart va baisser, peu. 4'28 à 50km, 2'30 à 30km, sa peut aller au bout car personne ne vient aider l'équipe française. Et a 25km, Ista(ITK) part seul. Et de fait, jamais le peloton ne reviendra. Seubert tente le coup à 4km de la ligne, dès fois que:



A 2km, les treize ont 1'13 d'avance sur le duo Reynes(PHO) et Ista. Le peloton pointe 40s derrière, Seubert ne réussissant pas à faire d'écart est sur le point d'être repris. Il résistera finissant mieux que Ries dans l'emballage du peloton, mais 1'13 après que le vainqueur n'ai levé les bras:

1°) Piechele(LAM)
2°) Friedman(RSH) m.t
3°) Kelderman(BML) m.t
4°) Bar(FDJ) m.t
5°) Fonseca(ALM) m.t
6°) Rudaskov(KAT) m.t
7°) Devillers(OND) m.t
8°) Posthuma(BML) m.t
9°) Bak(HTC) m.t
10°) Bultynck(OLO) m.t

28°) Seubert(DBK) +1'13

général:
1°) Warbasse(GRM)
2°) Uran(DBK) +2'09
3°) Rodriguez Oliver(AST) +2'11
point: Piechele(LAM)
montagne:
1°) Sulzberger(RSH) 20points
3°) Seeler(DBK) 20points
jeune: Warbasse(GRM)


Etape 3: La Vall d'En Bas – La Seu d'Urgell(MON)
Uran(74), Ries(80), Hertlein(93), Köszegi(78), Seeler(79), Emmerich(78), Seubert(96), Willam(79)


L'étape reine de ce tour ne devrai pas désigner le vainqueur car il y aura encore deux étapes vallonnées ou des écarts peuvent encore se faire. Uran vise quelque chose malgré que ce tour soit celui de sa reprise. Et on retrouve Köszegi devant dans le premier col avec des coureurs comme Bushe(RSH) ou Greipel(LIQ):



Sans surprise, l'autrichien et l’américain font le gros du travail quand sa monte mais l'échappée reste ensemble et on a une bonne collaboration. Dans le peloton, pareil, tout le monde bascule ensemble dans la descente de l'Alt de Coubet. Une frayeur quand même pour Seeler qui chute dans le bas:



A 100km, l'écart est de 8'40. On attaque alors le Collada de Toses et dans le peloton, un contre se forme. On y trouve Lander(SBF), Mandri(GRM), Pietropolli(FAV), Zeits(AST), Gottfried(RAB) puis Frusto(LAM) qui les rattrape un peu plus tard. Et à 40km, les sept de tête ont 2'07 d'avance sur les six en contre. Le peloton de 125 est à 1'53 des six emmené par les Sky de Siutsou. La jonction entre les deux groupes de tête se fera à 25km quand Emmerich est lâché par le peloton. Et à 19km, attaque de Gesink(KAT). Il est suivit de Champion(ALM), Fröhlinger(RSH), Huguet(FDJ), Rodriguez Ortiz(GRM) et Ruygh(LAM). Hertlein vient alors prendre le rythme pour son leader colombien:



Cette accélération sera fatale à Clapp(4), Willam, Ries ou Ista(6). A 15km, Köszegi est repris alors que Seeler et Seubert ont lâché avec Hivert(8 ), Capecchi(FAV) et Sulzberger(5). Hertlein continu son travail jusqu'à 4km de la ligne ou il s'écarte laissant dix coureurs se jouer la gagne, sans Warbasse(1) qui na put suivre. Siutsou se montre le plus fort alors qu'Uran coince trop peu en forme. Hertlein finit 24ème à 56s et prend le maillot de meilleur jeune:



1°) Siutsou(SKY)
2°) Gesink(KAT) m.t
3°) Rolland(HTC) m.t
4°) Didier(SBF) m.t
5°) Rodriguez(AST) m.t
6°) De Gendt(LEO) m.t
7°) Cunego(KAT) m.t
8°) Kiserlovski(AST) m.t
9°) Machado Pinto(RAB) m.t
10°) Uran(DBK) m.t

général:
1°) Siutsou(SKY)
2°) Uran(DBK) +0'04
3°) Gesink(KAT) +0'04
point: Siutsou(SKY)
montagne:
1°) Siutsou(SKY) 30points
2°) Köszegi(DBK) 28points
jeune:
1°) Hertlein(DBK)
2°) Bardet(DBK) +1'16


Etape 4: Aliana – Ascó(PLA)
Uran(77), Ries(81), Hertlein(93), Köszegi(80), Seeler(81), Emmerich(80), Seubert(96), Willam(82)


Après la montagne, la plaine directe avec des chances pour une échappée d'aller au bout si le peloton le décide. Ils sont donc nombreux à vouloir aller devant, trop pour les équipes de sprinteurs qui reviennent systématiquement. Cela profite à Uran qui passe en tête au premier sprint intermédiaire:



Puis c'est finalement douze coureurs qui prennent le large dont Willam. On trouve également Deviller(OND) dans l'échappée, 75ème à 11'44, ce qui fait de lui le mieux classé du groupe. Trop proche pour la Sky qui controlle à 10mn. Puis les équipes de sprinteurs vont faire le travail: 7'32 à 100km, 4'47 à 50km et 1'31 à 20km:



Le peloton revient fort sous l'impulsion des Europcar et des Itera pour Partridge. Et malgré diverse tentatives devant, on aura droit à un sprint massif. Beaucoup de regrets pour l'échappée qui n'est reprise qu'à 3km du but:



Les Itera sont bien en place et Ries n'est pas en reste, calé dans la roue d'Arashiro. Seubert pointe lui aussi le bout de son nez emmenant Uran qui veut faire le sprint. Seulement, on aura beau faire un tir groupé, mais c'est au treizième, quatorzième et quinzième rang:



1°) Oss(LIQ)
2°) Arashiro(EUC) m.t
3°) Poulhies(FDJ) m.t
4°) Partridge(ITK) m.t
5°) Pelucchi(LAM) m.t
6°) Sutton(BML) m.t
7°) Lavery(KAT) m.t
8°) Juodvalkis(GRM) m.t
9°) Van Keirsbulck(OLO) m.t
10°) Rowe(HTC) m.t

13°) Ries(DBK) m.t

Avant de retrouver un parcours plus accidenté, voici les top dix de ce tour ou rien est joué:

VOLTA A CATALUNYA suite

Etape 5: Ascó – Abacés(VAL)
Uran(80), Ries(83), Hertlein(94), Köszegi(81), Seeler(82), Emmerich(83), Seubert(95), Willam(82)


Sur cette étape l'an passé, c'est Ries qui avait levé les bras en se glissant dans l'échappée. Cette année, on ne le laissera pas partir et c'est Köszegi qui se retrouve devant. On trouve de tout dans cette échappée, des grimpeurs comme notre autrichien, Navarro(SBF) ou Capecchi(FAV), des sprinteurs comme Sutton(BML) ou des rouleurs comme le champion de Russie Ovechkin(IKT). Sans surprise, dans les grands prix de la montagne, on trouve les grimpeurs devant pour fatiguer au maximum les autres:



A 100km, l'écart est de 9'40. Il montera à prêt de onze minutes quelques kilomètres plus loin avant que Sky ne décide à accélérer un peu car personne ne vient le faire à leur place. Cette accélération est dut à Köszegi qui est le mieux classé devant, 46ème à 5'20. Pourtant, à 50km, il est encore leader virtuel car le peloton ne pointe qu'à 8'21. Et surtout, Siutsou na plus que Monfort pour rouler:



Pourtant, sa reste efficace car l'écart diminue même si à 20km de la ligne, notre autrichien est toujours leader virtuel car le peloton de 107 coureurs pointent à 5'30 mais sa va se regarder devant. Ou attaquer plutôt. En effet, à 17km de la ligne, le champion de Russie Ovechkin et Navarro attaquent. Derrière, sa embraye de suite sans Köszegi qui ne peut plus passer, s'accrochant en queue de groupe:



Sous le porche des cinq kilomètre, le duo a 35s d'avance. Le peloton est lui revenu à 4'57 du groupe de neuf, Köszegi n'est plus leader virtuel. Pour les deux, les trente secondes ne suffiront pas car dans le sprint, Pelucchi(LAM) ira les chercher. Köszegi a lui craqué, concédant une minute au vainqueur italien de l'étape. Mais en reprenant 4'17 au peloton, il prend le maillot de meilleur jeune et revient à la seizième place du général:



1°) Pelucchi(LAM)
2°) Robert(OLO) m.t
3°) Wyss(PHO) m.t
4°) Capecchi(FAV) m.t
5°) Ovechkin(IKT) m.t
6°) Boeve(RAB) m.t
7°) Navarro(SBF) m.t
8°) Sutton(BML) m.t
9°) Le Bon(ALM) m.t
10°) Tang(HTC) m.t

11°) Köszegi(DBK) +1'01

général:
1°) Siutsou(SKY)
2°) Uran(DBK) +0'01
3°) Gesink(KAT) +0'04
point: Siutsou(SKY)
montagne:
1°) Köszegi(DBK) 48points
2°) Siutsou(SKY) 30points
jeune:
1°) Köszegi(DBK)
2°) Hertlein(DBK) +0'05
3°) Bardet(DBK) +1'21


Etape 6: El Vendrell – Barcelona(VAL)
Uran(82), Ries(85), Hertlein(94), Köszegi(82), Seeler(84), Emmerich(83), Seubert(94), Willam(85)


Direction Barcelone pour une étape assez plate qui peut sourire à une échappée. Mais avant, il y a un sprint intermédiaire dès le départ, huit kilomètres après en fait. Et à celui-ci, Uran fait l'effort de passer en tête:



A 1s de Siutsou ce matin, il est leader virtuel du général avec les trois secondes de bonification prise. Puis c'est la traditionnelle échappée qui se forme après une longue lutte. On trouve treize coureurs devant dont Rasmussen(HTC) ou notre sprinteur Ries. A 100km, l'écart est de 6'50. Il est ensuite de 11'46 à 59km et Di Grégorio(ALM), 70ème ce matin à 11'01 est leader virtuel. On embraye donc avec les Sky pour réduire l'écart en sachant que l'on ne reviendra pas. Dommage, car on ne pourra jouer la gagne devant, Ries craquant à 40km du but, dans l'alt d'Ullastrell:



Il perdra 5'05 sur le vainqueur du jour Reynes qui s'est montré le plus malin. Le peloton finit lui à 9mn du vainqueur et Uran est désormais le nouveau leader du général, la veille d'une étape de plaine finale. Par contre, Köszegi quitte le top vingt en craquant en fin d'étape, lâchant du peloton.

1°) Reynes(PHO)
2°) Rasmussen(HTC) +0'53
3°) Fernandez De Larrea(LEO) m.t
4°) Devillers(OND) m.t
5°) Donnay(OLO) m.t
6°) Friedman(RSH) m.t
7°) Chernetskiy(IKT) m.t
8°) Brutt(KAT) m.t
9°) Damuseau(BML) m.t
10°) Di Gregorio(ALM) m.t

11°) Ries(DBK) +5'05

général:
1°) Uran(DBK)
2°) Siutsou(SKY)+0'02
3°) Gesink(KAT) +0'06
point: Siutsou(SKY)
montagne:
1°) Köszegi(DBK) 48points
2°) Siutsou(SKY) 30points
jeune:
1°) Hertlein(DBK)
2°) Bardet(DBK) +1'16


Etape 7: Sant Cugat del Vallès – Montmélo(PLA)
Uran(83), Ries(86), Hertlein(94), Köszegi(83), Seeler(87), Emmerich(85), Seubert(94), Willam(87)


Il va falloir travailler aujourd'hui, et pour Ries, et car on a le maillot. Avant, Hertlein passe en tête du premier sprint intermédiaire histoire de prendre trois secondes de bonification et rentrer dans le top quinze de ce tour. Ensuite, ils sont onze à sortir et déjà les Lampre de Pelucchi et les Europcar d'Arashiro roulent devant Uran:



Puis se sont Köszegi et Seeler qui vont faire le rythme, gérant l'écart à trois-quatre minutes. Cela n'empêche pas Ista(ITK) de sortir du peloton à 90km de la ligne et de rentrer sur le groupe de tête. A 70km, au sommet du seul grand prix de la montagne, l'écart est de 3'00 mais on commence à se poser des questions. En effet, les équipes de sprinteur ne viennent pas prendre le relai. Elles le feront à 45km de la ligne. Et à 5km, il n'y a plus que six coureurs échappées avec 30s d'avance sur le peloton:



En tête de peloton, on voit deux trains qui se battent: celui des Europcar et le notre. Malheureusement, celui des Europcar est plus efficace malgré Willam, Seubert et Uran pour nous. En fait, Ries est un peu fautif car il n'arrive pas à passer Uran qui était son poisson pilote. Ils rentrent tout les deux juste dans le top dix d'une étape remporté par Ista qui a bien résisté au retour du peloton:



1°) Ista(ITK)
2°) Wagner(LEO) m.t
3°) Kloucek(FDJ) m.t
4°) Pelucchi(LAM) m.t
5°) Rasmussen(HTC) m.t
6°) Sznitko(AST) m.t
7°) Arashiro(EUC) m.t
8°) Partridge(IKT) m.t
9°) Uran(DBK) m.t
10°) Ries(DBK) m.t

Mais cela ne change rien au général ou Uran s'impose grâce au bonification prise à droite à gauche. Une belle course de rentré:

Belle victoire

Belle victoire

Merci

DWAARS DOOR VLAANDEREN – WAREGEM

Leader: Thömel(91)
Sprinteur: Degenkolb(89)
Electron: Voss(75), Sütterlin(79)
Equipier: Swift(92), Nuber(76), Matzka(81)

Les classiques flandriennes se rapprochent et beaucoup viennent fignoler les réglages sur les pavés à commencer par nous. Mais nous ne somme pas les seuls et de grands noms sont présent sur cette classique: Smukulis(RSH), Cancellara(LEO), Breschel(OLO), Van Avermaet(HTC) ou encore Offredo(SBF) pour ne citer qu'eux. Une échappée se formera avec notamment Navardauskas(SKY). Derrière, les RadioSchack et les Rabobank de Maaskant vont rouler et l'écart est de 4'21 à 100km. Nous, on s'y mettra dans le premier mont pavé:



Et très vite, le groupe favori se résume à une trentaine de coureur sur notre accélération. Pour nous, Sütterlin et Voss, à l'origine de la casse, Swift, Degenkolb et Thömel sont présent. Par contre, et c'est la surprise, Smukulis, Offredo, Vanmarcke(TSV), Vaiktus(LEO) ou Langeveld(HTC) sont piégés à déjà près de trois minutes. Il reste alors 46km et seul le lituanien de la Sky est encore devant avec 1'21 d'avance:



Sütterlin lâchera à 40km de la ligne, Voss à 33km et Degenkolb à 26km après, tout les trois, avoir beaucoup travaillé pour éviter le retour de quelques favoris lâché tout à l'heure. D'autres sentent le danger et choisissent une autre option et danger pour la victoire. En effet, à 22km, attaque de Van Avermaet(HTC) et Breschel(OLO) alors que pour Jörgensen c'est finit, il crève:



A 10km du but, l'écart est de 30s et pourtant, sa ne chôme pas derrière à l'image de Swift qui donne tout. A 5km, toujours ce même écart. Les seuls changements sont la disparition de Veelers(VCD), Pavarin(LEO) et Navardauskas qui ne peuvent plus suivre. Malgré tout cela, jamais les poursuivant ne reviendront sur les deux hommes qui se jouent la gagne. Derrière, Thömel se fait piéger dans le sprint du podium:

E3 PRIJS VLAANDEREN – HARELBEKE

Leader: Thömel(92)
Sprinteur: Degenkolb(88)
Electron: Voss(77), Swift(90)
Equipier: Sütterlin(80), Matzka(80), Nuber(78)

Avant Gent demain, les meilleurs flandriens se sont donnés rendez-vous sur cette course ou l'on vise une bonne place. Et ça commence sur un rythme fou qui va condamner d'entré Berkhout(RAB) victime de deux crevaisons lors des deux premier secteurs pavés. A 127km du but, c'est Boasson Hagen(SKY) qui crève et aucune échappée na encore eut de bon de sortie. Il faudra attendre d'être à 82km pour voir le coup partir sur les attaques de Navardauskas(SKY), Lodewyck(HTC) et Degenkolb:



A 55km, l'écart est de 5'08, sa peut aller au bout car on a trois bons coureurs de pavé devant. Mais les Leopard roulent fort, réduisant le peloton à vu d’œil, ils ne sont plus que 44 derrière. Van Summeren, Ferrari et Davis(HTC), Vermeltfoort(RAB), Wynants(TSV) ou Rojas(KAT) ont perdu toute chance de victoire. A 44km, c'est Terpstra et G.Thomas(SKY) qui lâchent du groupe favori. Et à 36km, c'est un groupe de quatorze qui s'isole sous l'impulsion des Garmin à 3'38 du groupe de tête:



Boom(GRM) a encore deux équipiers, Van Wimden et Rollin. Il en est de même pour Van Avermaet(HTC) qui a encore Langeveld et Summerhill. Smukulis(RSH) est seul et Maaskant(RAB) na plus que Vreugdenhil. Pour nous, Thömel peut encore compter sur Voss, Sütterlin et Swift. Par contre, surprise, Cancellara n'est plus dans ce groupe et pointe à 56s avec Docker(VCD). A 30km, Voss et Sütterlin décrochent avec Summerhill et, encore une surprise, le vainqueur de Milan San Remo, Van Avermaet. Puis à 20km, attaque de Boom et Langeveld:



Ils ont 1'45 de retard sur Lodewyck qui a décroché et pointe à 14s du duo Degenkolb et Navardauskas. Le groupe Cancellara est à 39s des favoris. Les favoris reviennent et à 14km, Boom remet ça et fera la jonction avec le duo de tête. A 10km, le groupe Cancellara va rentrer sur les favoris et à 7km, attaque de Smukulis:



Dans sa roue, on trouve Vaiktus(LEO) et surtout Thömel qui se montre enfin. Cette attaque sera fatale à l'échappée et Degenkolb est repris. Pour Swift, c'est le coup de trop, il lâche. Malheureusement, l'attaque est aussi le coup de trop pour Thömel. Il a joué sa dernière carte mais ne fait pas le trou. Et au sprint, il ne prend que la onzième place. Grosse déception pour l'allemand qui devra faire mieux demain:








GENT – WEVELGEM

objectif sponsor: top dix

Leader: Thömel(94)
Sprinteur: Degenkolb(90)
Electron: Voss(79), Swift(90)
Equipier: Sütterlin(82), Matzka(81), Nuber(80)

Première classique pavé du calendrier World tour, elle est aussi celle qui compte le moins de secteurs pavés. Mais ce n'est pas ça qui en fait la plus facile car il y a une multitude de mont à franchir à la mi parcours. Et comme sur l'E3, l'échappée a du mal à se former mais ils sont douze à réussir dont Rollin(GRM), Van des Sande(OLO) et Vermelfoort(RAB). Derrière, un contre se forme avec Mertens(TSV), Leezer(AST), Pavarin(LEO), de Kort(VCD) et Mol(FAV). 6'30 à 90km et seul les RadioSchack roulent à l'approche des monts pavé. Nous, on pourra pas aider car vite, Voss, Matzka et Nuber lâchent à 65km. A ce moment, le peloton favori a déjà bien rétrécit:



Ce groupe est à 4'59 du groupe de tête qui s'est coupé en deux. Les huit meilleurs flandriens ont lâché les neuf autres pointé à 2'50. Dans le peloton, beaucoup de dégâts et des surprises. En effet, Klemme(AST), Cancellara(LEO), Boom(GRM), Terpstra(SKY), Veelers(VCD), Navardauskas(SKY) ou Pozzato(LAM) sont lâchés et déjà à 2'58 du groupe favori, c'est quasiment finit pour eux. Surtout que les Saxo Bank de Offredo viennent donné un coup de main aux RadioSchack. On fera de même dans les monts pavés. Pourtant, on revient peu. A 44km, l'écart est de 4'39 et le groupe favori perd G.Thomas(SKY), Maaskant et Vreugdenhill(RAB), Burghardt(FDJ) et Breschel(OLO). Ils ne sont plus que 28:



A 35km, Vermelfoort crève devant. Il ne reviendra jamais sur le groupe de tête. A 25km, 3'41 et malgré l'alliance HTC, RadioSchack, SaxoBank et nous, on comprend que c'est finit, on ne reviendra pas. Surtout que l'on ne peut plus compter sur Sütterlin qui lâche à son tour. Il ne reste que Swift pour rouler un peu inutilement. Juste durcir pour éviter les attaques pour les place d'honneur car la gagne est maintenant perdu:



Le britannique va s'écarter à 8km quand Van Avermaet, Thömel, Degenkolb, Offredo, Langeveld et Smukulis attaquent pour l'honneur et la huitième place. Et comme sur l'E3, on ne rentre pas dans les dix dans le sprint. En effet, Degenkolb échoue juste derrière Van Avermaet, onzième, comme Thömel hier. Un début de flandrienne à oublier et il ne reste que sept jours pour s'en remettre et se concentrer sur le tour des Flandre.

CRITERIUM INTERNATIONAL

Leader: Gerdemann(70)
Sprinteur: Koch(80)
Electron: Gaugl(84), Vink(82)
Equipier: Schulz(73), Predatsch(75), Kahra(70), M.Velits(87)

La reprise en corse de Gerdemann lui avait sourit l'an passé, on recommence pareil avec une équipe pour l'aider à l'emporter. Kahra et Velits viseront eux le chrono et aideront Koch sur la seconde étape ou l'on devrai voir un sprint massif.

Etape 1: Porto-Vecchio – Col de l'Ospedale(MON)

Ce tour commence dans le dur dès le début avec une vrai étape de montagne ou Gerdemann peut briller si il tient la distance lui qui reprend juste. En attendant, il a déjà un équipier qui servira de relai devant en la personne de Schulz. Le jeune allemand va passer la journée devant en compagnie de Van Impe(IPS), Gallot(BSC), Anderson et Euser(TST). Au jeu de la montagne, Schulz est le plus fort, s'assurant de remporter le maillot de meilleur grimpeur:



A 102km, l'avance des cinq est de 7'37 mais sa bouge dans le peloton. En effet, Lagutin(FDJ) et Veikannen(VCD) passent à l'attaque. De suite, Gaugl se dresse sur ses pédales pour les accompagner. Ils seront repris par le peloton à 97km de la ligne. Mais ce n'est pas ça qui va les arrêter car les trois repartent à 91km avec en plus, Elissonde(EUC) et Kosyakov(IKT). Ils seront encore repris, mais à 70km du but par un peloton de 86 à 5'40 des hommes de tête. Vient alors le col de Bacinu. Devant, Van Impe et Anderson lâcheront et ils basculeront à 1'25 du trio. Le peloton, qui ne comporte plus que 40 unités sans Predatsch, Koch, Kahra et Velits, bascule à 3'23 de la tête. Et a 15km, les Cofidis et Saur-Sojasun ont ramené le peloton à 1'39 des hommes de tête qui attaquent la montée finale vers l'Ospedale:




L'échappée est reprise à 11km et Schulz va se sacrifier pour son leader en roulant à bloc. Puis c'est Vink qui le relayera avant que Gaugl fasse sa part de travail. Ce changement de rythme est fatale à Lindeman(COF), lâché à 10km du but. Et à 8km, Gerdemann s'isole en compagnie de deux Cofidis, Cusin et Mollema:



A 6,5km, Pauriol fera l'effort de rentrer sur le groupe de tête. C'est plus dure pour d'autre qui tente de revenir dont Gautier(EUC), Elissonde, Coppel(SAU) ou encore Gaugl. Au final, seul Hoogerland réussira à faire la jonction avec le quatuor de tête. En effet, à partir de trois kilomètres du sommet, ils sont cinq à prétendre à la victoire:



Cusin va emmener sur un bon rythme empêchant les attaques. Juste en forme, Gerdemann souffre et se met dans le rouge pour ne pas craquer. Cela se verra dans le sprint ou il ne prend que la dernière place du quintette mais dans le même temps que Mollema, vainqueur:



1°) Mollema(COF)
2°) Pauriol(ALM) m.t
3°) Cusin(COF) m.t
4°) Hoogerland(IPS) m.t
5°) Gerdemann(DBK) m.t
6°) Levarlet(FDJ) +1'03
7°) Wiggins(WIN) +1'33
8°) Teklehaimanot(TST) m.t
9°) Gautier(EUC) +1'46
10°) Devenyns(IKT) m.t

Gaugl finit 18ème et prend le maillot de meilleur jeune. Vink réalise aussi une belle montée, 23ème de l'étape.


Etape 2: Porto Vecchio – Porto Vecchio(PLA)
Gerdemann(72),Koch(82),Gaugl(86),Vink(90),Schulz(76),Predatsch(77),Kahra(73),M.Velits(88)

74km seulement pour cette deuxième étape qui se déroule le matin avant un contre la montre cet après-midi. Un sprint intermédiaire après le grand prix de la montagne et il n'y a que deux échappés. Gerdemann sort donc et passe troisième reprenant une seconde qui peut être précieuse. Devant, on trouve Predatsch sortit avec Drucker(WIL). Ils seront rejoint par Stewart(TT1), Asselman(RB3) et Ladagnous(TST). A 15km, ils ont 1'21 d'avance malgré le travail des Cofidis. La victoire se joue donc devant et, logiquement, Predatsch, le moins rapide du groupe, ne finit que quatrième derrière le français, le plus rapide:



1°) Ladagnous(TST)
2°) Stewart(TT1) m.t
3°) Drucker(WIL) m.t
4°) Predatsch(DBK) m.t
5°) Asselman(RB3) m.t
6°) Geschke(APP) +1'15
7°) Koch(DBK) m.t
8°) Ciolek(IPS) m.t
9°) Marcato(IPS) m.t
10°) Jj.Haedo(BSC) m.t


Etape 3: Porto Vecchio(CLM)
Gerdemann(75),Koch(94),Gaugl(88),Vink(91),Schulz(78),Predatsch(80),Kahra(75),M.Velits(90)

7,7km de contre la montre pour conclure ce tour et Gerdemann va essayer de monter sur la boite même si la victoire au général sera compliquer à atteindre de par sa forme, le niveau de ses adversaires en chrono et la distance un peu courte. Pour la référence, il faut attendre Brouzes(GRO) pour en voir une durée. Puis c'est Kovalev(IKT) qui explose le temps de 13s. Il faut ensuite attendre Gerard(TST) pour voir une nouvelle référence. Et et Kahra, et Koch vont buter sur ce temps. Pas Coyot(COF) qui prend la tête de 2s avant que le champion de France du contre la montre, Reza(BSC) ne se place en tête de 8s. Mais voilà, le troisième des dernier championnat du monde du contre la montre va mettre tout le monde d'accord. Martin Velits prend la tête de 11s et Roux est celui qui s'en rapproche le plus, à trois secondes:

1°) M.Velits(DBK)
2°) Roux(BSC) +0'03
3°) Reza(BSC) +0'12
4°) Wiggins(WIN) +0'15
5°) Cusin(COF) +0'16
6°) Coppel(SAU) +0'18
7°) Coyot(COF) +0'21
8°) Bacon(TT1) +0'23
9°) Mollema(COF) m.t
10°) Gerard(TST) m.t

Au général, Gerdemann ne réussit pas à monter sur le podium, finissant au pied, quatrième: