[PCM 2012] Roubaix-Lille-Metropole [Saison 1]

- 29 janvier 2012 -

Tour du San Luis (Arg) - Etape 7/7

Equipe alignée : Efimkin (L-80), Schmidt (81), Guay (80), Lalouette (81), Drancourt (76) et Zimine (80)

Dernière étape de 167 kilomètres autour de San Luis, avec la triple grimpette de l’Alto de Los Puquios, classé en 3ème catégorie. Pas grand-chose à espérer aujourd’hui sur un tracé qui devrait se terminer par un sprint massif.



Fidèle à ses principes offensifs, Kevin Lalouette sort très tôt en compagnie de Savini (Colnago) et Laengen (Type 1). Rejoints par Klostergaard (Saxo) et Broco (Caja Rural), les échappés creusent rapidement un bel écart dans la 1ère montée de l’Alto de Los Puquios (3ème Cat.).
Le Norvégien Laengen (Type 1) place une grosse accélération à 2 kilomètres du sommet, mais Lalouette fait l’effort de revenir sur lui, avant de le sauter pour passer en tête sous la banderole des montagnards. C’est désormais acquis : Il terminera meilleur grimpeur de ce Tour du San Luis. Bravo ! Le peloton bascule lui avec plus de 5 minutes de retard, à 141 kilomètres de l’arrivée.
C’est dans la seconde ascension de cette même difficulté que les formations Lotto et Acqua & Sapone vont lancer la poursuite. Cela n’empêche pas les 5 attaquants de compter 6’15 de liberté au sommet.
Kevin Lalouette remporte le 2ème sprint intermédiaire, situé 76 bornes avant la ligne. L’écart est alors tombé à 5’20. Cela sent le roussi pour notre baroudeur et ses compagnons.
Ils bouclent ensuite la 3ème et dernière grimpette avec encore 2’49 de marge. A eux maintenant de tout donner sur les 37 kilomètres, presque exclusivement composés de descente, qui s’offrent à eux.
Personne n’a bronché à l’avant d’un peloton qui bascule lui bien regroupé au sommet. Les équipes de sprinteurs mettent les bouchées doubles pour revenir sur les fuyards.
Sentant la menace à moins de 2 minutes, Kevin Lalouette tente le tout pour le tout en posant une mine à 28 kilomètres du but. Il ne parvient toutefois pas à lâcher un seul des échappés et se relève peu après. Le retour du peloton semble inévitable. Surtout que la Sky vient de prendre la chasse en main…
Après une belle résistance, c’est juste avant le panneau indiquant les 7 dernières bornes que les 5 hommes sont avalés. Sur la jonction, Vladimir Efimkin tente un coup de poker en sortant comme un bolide avec Julien Guay. Ce dernier lui sert en effet de rampe de lancement, et notre petit Russe défie ensuite en solo les trains des sprinteurs. Un joli baroud d’honneur !
Efimkin reste en tête jusqu’à la banderole des 2 kilomètres où il voit débouler Ginanni, qui emmène son bolide Napolitano (Acqua & Sapone), avec Bonnet (FDJ) dans leur roue.
Et c’est bien le sprinteur de la FDJ qui s’impose sur la ligne devant Duque (Cofidis). Vladimir Efimkin connait fort logiquement un dernier kilomètre difficile et termine 23ème.



Il n’y avait pas grand-chose à espérer de ce côté-là aujourd’hui, et comme prévu, Efimkin échoue donc aux portes du Top 10 du classement général de ce San Luis. Mais bon….cette 11ème place reste prometteuse pour un come-back, et elle est enjolivée par la très belle tunique rapportée par Kévin Lalouette.

Point sur le classement général :
1- Fedrigo (FDJ)
2- Rubiano (Androni) à 0’30
3- Lofkvist (Sky) à 0’41
4- Thomas (Sky) à 1’03
5- Duarte (Colombia) à 1’11
6- Knees (Sky) à 1’15
7- Paulinho (Saxo) à 1’15
8- Millar (Garmin) à 1’17
9- Talansky (Garmin) à 1’17
10- Monier (Cofidis) à 1’33
11- Efimkin (RLM) à 1’36
….
49- Guay (RLM) à 6’20
50- Zimine (RLM) à 6’23
56- Lalouette (RLM) à 9’09
60- Schmidt (RLM) à 9’57
88- Drancourt (RLM) à 25’00

Lalouette est 1er du classement de la montagne avec 36 points, contre 28 pour Rubiano (Androni).
Lalouette est 20ème du classement par points avec 21 points, contre 64 pour Henderson (Lotto).
Zimine est 8ème du classement des jeunes, avec 5’06 de retard sur Talansky (Garmin).
La RLM est 13ème du classement par équipes, à 6’54 de la Sky.


Les jupettes sont de sortie pour voir passer une dernière fois Lalouette et ses copains !


Notre baroudeur assure son maillot de meilleur grimpeur sous la seule banderole rouge du parcours


Notre leader Efimkin bien protégé par les petits hommes oranges à l'avant du peloton


Attaque de Kevin Lalouette dans la dernière descente !


Le baroud d'honneur de Vladimir Efimkin face aux équipes de sprinteurs


Lalouette peut couvrir les hôtesses de baisers ! Il les a bien mérités.

Bilan financier :
Gains : 5400 euros
Frais : 700 euros
Total : 4700 euros

très bons premiers résultats à Marseille!!!

Par contre, pour le "jeune" William Bonnet, il commence à prendre de la bouteille, non ^^?

très bons premiers résultats à Marseille!!!

Par contre, pour le "jeune" William Bonnet, il commence à prendre de la bouteille, non ^^?

Oui grosse surprise à Marseille. Je ne sais pas ce que Kneisky a pris au petit déj....

Bien vu pour Bonnet
J'ai craqué là....

- 1er février 2012 -

Etoile de Bessèges (Fra) - Etape 1/6

Equipe alignée : Boulo (L-71), Flahaut (S-70), Desriac (70), Le Corre (65), Drouilly (64) et Kneisky (66)

L’équipe qui a brillé sur le GP d’Ouverture est engagée sur l’Etoile de Bessèges. Le plateau est intéressant, avec des épouvantails comme Boonen et Cancellara. Nos gars sont complètement à court de forme et devraient monter en puissance tout au long de la semaine.

La 1ère étape de 144.8 kilomètres nous emmène de Beaucaire à Bellegarde, sans aucune difficulté à signaler. Le sprint massif est inévitable. Nous allons tenter de protéger au mieux Boulo, Flahaut et peut-être ce diable de Kneisky.



Les grosses écuries Orica-GreenEdge, Radioshack et Omega Pharma envoient d’entrée de jeu du très lourd en tête de peloton et reprennent tous les fuyards. La maison est fermée à double-tours.
Et même si Sijmens (Cofidis) et 5 autres bonhommes parviennent à s’extraire sur la minuscule côte de la Tour, ils peinent à creuser un véritable écart sur les longues lignes droites du parcours.
A 70 bornes de l’arrivée, cette joyeuse bande ne compte qu’une grosse minute de marge. C’est donc avec beaucoup de sagesse que les échappés se relèvent, pour être avalés en deux coups de cuillère à pot.
Sur la jonction, Buffaz (Cofidis), Bernaudeau (Europcar) et Pasqualon (Colnago) prennent la poudre d’escampette. Les 3 gars profitent alors d’une petite hésitation des équipes de sprinteurs pour prendre 2’20 de liberté à 54 kilomètres de la ligne.
Leur avance grimpe jusqu’à 3 minutes lorsque la chasse reprend de plus belle, orchestrée cette fois par la Movistar. S’en suit un jeu classique de chats et de souris, qui s’achève sous la banderole des 15 bornes par un regroupement général.
Le sprint massif se met alors en place, avec des trains plus impressionnants les uns que les autres. A 10 kilomètres du final, Morgan Kneisky a choisi de suivre Arnaud Petit (Cofidis), tandis que Denis Flahaut s’est calé tant bien que mal derrière les GreenEdge de Matthew Goss (Orica).
C’est Baden Cooke (Orica) qui lance les hostilités à 2.5 bornes ! McEwen (Orica) prend le relai peu après et laisse Matthew Goss (Orica) se débrouiller à la flamme rouge. Flahaut est encore à ce moment-là dans sa roue, mais il ne peut répondre à la puissance de l’Australien et se fait décrocher. Kneisky s’est lui perdu dans le trafic et est déjà bien loin…
Pas spécialement bien lancé par ses équipiers, Tom Boonen (Omega) revient finalement de nulle part dans le dernier virage pour venir sauter Goss (Orica) sur la ligne ! Quel champion !!
Denis Flahaut s’accroche lui avec beaucoup de cran au milieu des cadors du sprint pour nous récolter une très jolie 10ème place. Bravo ! Il devance quand quelques solides bolides comme Veelers (Argos), Chicchi (Omega), Breschel (Rabobank) ou Dumoulin (Cofidis)…




Coquelicots et Tournesols....c'est déjà le Printemps dans le Sud !


Kneisky dans la roue de Petit (Cofidis) à l'approche du final


Denis Flahaut accroché comme une remorque au train Orica-GreenEdge, sur la gauche, peu avant l'emballage


Boonen (Omega) s'impose devant Goss (Orica). Flahaut signe son 1er Top10 de la saison !

- 02 février 2012 -

Etoile de Bessèges (Fra) - Etape 2/6

Equipe alignée : Boulo (L-74), Flahaut (S-73), Desriac (73), Le Corre (67), Drouilly (67) et Kneisky (68)

148.4 kilomètres bosselés entre Nîmes et Saint-Ambroix au programme de cette seconde étape. Notre objectif : Permettre à Matthieu Boulo de rester au contact des favoris toute en essayant de jouer les échappées.



Malgré le gros tempo imposé par l’équipe Orica-GreenEdge, Marcato (Vacansoleil), Muravyev (Astana) et Hovelynck (Landbouwkrediet) réussissent rapidement à prendre la fuite.
Loic Desriac cherche alors à rentrer sur eux, mais notre puncheur ne parvient pas à recoller avant l’entame de la 1ère difficulté répertoriée du jour, la côté de Saint-Laurent (2ème Cat.). Les 3 hommes de tête passent ainsi sous la banderole des grimpeurs, située à 112 bornes du but, avec 1’16 d’avance sur notre gars, et 2’21 sur le peloton.
Les équipiers de Matthew Goss (Orica) laissent finalement filer les attaquants qui passent sous la bannière suivante à Mejanne Le Clap (3ème Cat.), 85 kilomètres avant l’arrivée, avec 4’48 de liberté. Desriac leur rend encore une petite minute et semble embarqué dans un beau merdier…
La formation Omega Pharma du leader Tom Boonen prend peu après ses responsabilités en lançant la poursuite. Le train devient infernal au sein du peloton.
A 57 bornes de la ligne, Loic Desriac intègre enfin le groupe de tête, au prix d’un effort de dingue. Il est cuit et se contente logiquement du porte-bagage. L’écart sur le peloton est lui tombé à 3’08…
Marcato (Vacansoleil) place une accélération juste avant le sprint intermédiaire de Saint Ambroix, environ 20 kilomètres plus loin, qui est fatale à notre gaillard. Ce dernier est cette fois irrémédiablement largué, et très vite repris par les Omega Pharma.
30 bornes avant l’arrivée, les 3 coureurs encore échappés ne comptent plus que 1’11 de marge. Marcato (Vacansoleil), décidément très en jambes, décide alors de partir en solo. Muravyev (Astana) et Hovelynck (Landbouwkrediet) n’ont plus la caisse pour le suivre. Ils se relèvent donc et se laissent avaler par le peloton.
C’est Kloden (Radioshack) en personne qui mène ensuite longuement la chasse, avant que son leader Cancellara (Radioshack) ne sorte en contre à 14 kilomètres de la ligne ! Le Suisse revient alors comme un boulet de canon sur Marcato (Vacansoleil), qui ne peut qu’abdiquer et le laisser filer.
Fabian Cancellara passe ensuite sous la banderole des 10 bornes avec 0’32 d’avance. Une alliance entre Orica-GreenEdge et Omega Pharma limite le retard du peloton mais ne parvient pas à revenir sur Spartacus.
Kiriyenka (Movistar) gicle alors à son tour juste après le panneau indiquant les 8 derniers kilomètres. Matthieu Boulo se jette dans son sillage en serrant les dents. Ce coup de force sème le doute parmi les grosses écuries qui se regardent bêtement, et laissent ainsi les deux hommes creuser un bel écart !
Alors bien entendu notre Ch’timi explose en vol sur la dernière bosse du parcours et se fait lâcher par Kiriyenka (Movistar), mais Boulo se trouve quand même avec 1’29 d’avance sur le peloton à 5.6 bornes du but !!!! L’hallu !!!
Le Biélorusse de la Movistar ne reviendra jamais sur Cancellara, qui s’impose donc en costaud, avec 29 secondes d’avance sur lui. Matthieu Boulo crée la vraie sensation de cette étape en terminant ainsi 3ème, au courage, et en grattant 40 secondes sur le reste du peloton ! Bravo !!!!
Goss (Orica) devance derrière lui Boonen (Omega) pour s’offrir le sprint et la 4ème place. Denis Flahaut prend alors une 12ème place loin d’être vilaine…



Le bilan de la journée est fantastique pour nous puisque Matthieu Boulo monte sur le podium au général après sa magnifique inspiration sur le final. Et cerise sur le gâteau, il enfile maillot de meilleur jeune !!

Point sur le classement général :
1- Cancellara (Radioshack)
2- Kiriyenka (Movistar) à 0’37
3- Boulo (RLM) à 1’27
4- Boonen (Omega) à 1’55
5- Goss (Orica) à 2’03
6- Roelandts (Lotto) à 2’07
7- Nizzolo (Radioshack) à 2’15
8- Roux (FDJ) à 2’15
9- Goddaert (AG2R) à 2’15
10- Dumoulin (Cofidis) à 2’15

Desriac est 7ème du classement de la montagne avec 8 points, contre 18 pour Marcato (Vacansoleil).
Boulo est 9ème du classement par points avec 16 points, contre 37 pour Boonen (Omega).
Boulo est 1er du classement des jeunes, avec 0’48 d’avance sur Nizzolo (Radioshack).
La RLM est 3ème du classement par équipes, avec 1’15 de retard sur la Radioshack.


Desriac file chercher les échappés et se met de lui-même dans une belle galère...


Notre gars recolle bien avec la bande à Marcato (Vacansoleil), avant de vite sauter pour de bon


Magnifique lecture de la course de Matthieu Boulo, qui suit Kiriyenka (Movistar) sur son attaque !


Une tunique de meilleur jeune amplement méritée !

Fidèle a tes habitude, super récit ! J'adore

Fidèle a tes habitude, super récit ! J'adore

Merci pour ton soutien !!


- 03 février 2012 -

Etoile de Bessèges (Fra) - Etape 3/6

Equipe alignée : Boulo (L-76), Flahaut (S-76), Desriac (76), Le Corre (70), Drouilly (70) et Kneisky (71)

Cette 3ème étape de 151.4 kilomètres autour de Bessèges nous offre la triple ascension de Col de Trelys, classé en 1ère catégorie, avant un final bien plus tranquille. La protection de Matthieu Boulo devient notre priorité.



Gatto (Farnese) et Sijmens (Cofidis) mènent la 1ère offensive de la journée, dans la montée initiale du fameux Col de Trelys (1ère Cat.). Ils sont ainsi 7 coureurs, parmi lesquels Morgan Kneisky, à passer sous la banderole des grimpeurs avec une quarantaine de secondes de liberté.
Mais Howard (Orica) et Kloden (Radioshack) ramènent le peloton dans la descente qui suit, sous une pluie battante. Pas de quoi décourager notre Kneisky, qui repart sur la jonction en compagnie de Lemoine (Saur) et Berthou (Bretagne).
Après avoir compté 1’30 d’avance, les 3 hommes sont également récupérés juste avant le 1er sprint intermédiaire, situé à 119 bornes de l’arrivée. Rast et Voigt (Radioshack) semblent décidés à cadenasser la course pour leur leader.
Boucher (FDJ) parvient toutefois à s’extraire juste avant d’attaquer la seconde ascension du Col de Trelys (1ère Cat.). Il emmène avec lui 4 gars, dont Loic Desriac et Nicolas Rouseau (BigMat).
Cette joyeuse bande s’entend bien et passe sous la seconde banderole des montagnards, à 100 kilomètres du but, avec plus de 2 minutes de marge. Desriac n’est que 4ème au sommet.
Peut-être agacé par l’attitude passive de notre Ch’timi, Rousseau (BigMat) décide de partir en solo à 86 bornes de la ligne. Le groupe de 5 bénéficie pourtant d’un écart confortable de 3’21. Boucher (FDJ) fait alors l’effort pour recoller avec les 3 autres bonhommes dans son sillage.
Comme par enchantement, la collaboration redevient parfaite au sein de l’échappée qui ne se dispute même pas le second sprint intermédiaire, situé à 75 kilomètres du final. Desriac a le bol d’être en plein relais au moment de passer sous la banderole. La marge sur le peloton avoisine alors elle les 5 minutes.
Le puncheur de la RLM passe en dernière position sous l’ultime bannière des grimpeurs, 56 bornes avant l’arrivée. Derrière l’échappée, les grosses écuries (Omega Pharma, Orica GreenEdge et Radioshack) ont accéléré. La chasse est donnée. Matthieu Boulo est lui parfaitement placé derrière Cancellara (Radioshack), et bien protégé par Le Corre.
Passé le panneau indiquant les 40 derniers kilomètres, les membres du groupe de tête deviennent hyper nerveux. Boucher (FDJ), Rousseau (BigMat) et Curvers (Argos) attaquent les uns après les autres.
Aucun ne parvient à s’extraire, mais cette ambiance toute pourrie fait le jeu du peloton, qui revient logiquement sous les 2 minutes, à 30 bornes de la ligne. Loic Desriac, décidément poissard en ce moment, est alors victime d’une crevaison qui met un terme à son aventure.
Ses 4 anciens compagnons sont eux de toute façon avalés à hauteur de la banderole des 20 kilomètres. Les équipiers de Boonen (Omega) impriment un train d’enfer et veulent lui offrir un sprint massif.
Les chutes se multiplient et l’une d’elle casse le peloton en deux morceaux. Quelques coureurs ambitieux comme Dumoulin (Cofidis), Breschel (Rabobank) ou Marcato (Vacansoleil) sont piégés. Seuls Drouilly et Desriac manquent à l’appel du côté de la RLM.
C’est donc un 1er groupe de 76 coureurs qui entament les 10 derniers kilomètres. Boulo est toujours calé dans la roue de Spartacus, tandis que Kneisky cherche à remonter Flahaut dans l’ombre des trains déjà prêts à en découdre.
Les Orica-GreenEdge lancent le sprint sous la banderole des 2 kilomètres via Baden Cooke, qui s’écarte vite pour laisser McEwen emmener Matthew Goss. La partition des Australiens est jouée à la perfection, mais d’un peu loin sur ce final légèrement montant. Roelandts (Lotto) en profite pour sauter Goss (Orica) sur la ligne en compagnie de l’étonnant Roux (FDJ). Le Belge remporte ainsi une superbe victoire en costaud !
Denis Flahaut a de son côté explosé en vol peu après la flamme rouge. Il termine à une peu reluisante 45ème place. Heureusement que Matthieu Boulo a mieux géré son affaire. Notre leader est presque resté derrière Cancellara (Radioshack) jusqu’à la ligne, franchie en 13ème position. Pas mal ! Il reste ainsi sur le podium et conserve son maillot de meilleur jeune une journée de plus. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup !



Point sur le classement général :
1- Cancellara (Radioshack)
2- Kiriyenka (Movistar) à 0’37
3- Boulo (RLM) à 1’27
4- Roelandts (Lotto) à 1’47
5- Goss (Orica) à 1’55
6- Boonen (Omega) à 1’55
7- Roux (FDJ) à 2’03
8- Nizzolo (Radioshack) à 2’15
9- Veelers (Argos) à 2’15
10- Phinney (BMC) à 2’15

Desriac est 5ème du classement de la montagne avec 22 points, contre 26 pour Boucher (FDJ).
Boulo est 8ème du classement par points avec 19 points, contre 50 pour Goss (Orica).
Boulo est 1er du classement des jeunes, avec 0’36 d’avance sur Roux (FDJ).
La RLM est 3ème du classement par équipes, avec 1’15 de retard sur la Radioshack.


Notre leader et sa tunique de meilleur jeune, bien protégés par 2 équipiers


Kneisky en (courte) ballade avec Lemoine (Saur) et Berthou (Bretagne)


Boucher (FDJ) attaque Desriac et les 3 autres échappés du jour


Boulo au marquage de Cancellara (Radioshack) et Boonen (Omega Pharma) sur le final pluvieux

Bien pour le maillot de meilleur jeune

- 04 février 2012 -

Etoile de Bessèges (Fra) - Etape 4/6

Equipe alignée : Boulo (L-78), Flahaut (S-79), Desriac (78), Le Corre (73), Drouilly (73) et Kneisky (74)

134.9 bornes au programme de cette 4ème étape, avec quelques grimpettes autour des Baux de Provence avant une arrivée descendante sur Martigues.



Kloden, Voigt et Posthuma (Radioshack) impriment d’entrée de jeu un train d’enfer qui annihile toute les tentatives d’échappées. Le peloton arrive ainsi regroupé au 1er sprint intermédiaire, remporté par Nizzolo (Radioshack) devant Kneisky à 110 bornes de l’arrivée.
7 coureurs, parmi lesquels Amorison (Landbouwkrediet) et Arashiro (Europcar), parviennent toutefois à prendre la poudre d’escampette peu après la bannière. Oscar Gatto (Farnese) est dans le coup. Le rouleur italien donne d’ailleurs de sa personne dans la montée de la côte des Baux (2ème Cat.) et passe en tête au sommet. L’écart est alors de 2’28. La Radioshack semble laisser filer puisqu’aucun coureur n’est dangereux au général.
C’est Lequatre (Bretagne), lui aussi présent dans la groupe des attaquants, qui remporte le second prix de la montagne sur cette même côte des Baux (2ème Cat.), 73 kilomètres avant la ligne. La marge de la joyeuse bande est alors de 4’49, mais les Orica-GreenEdge se mettent à relayer à l’avant du peloton.
La poursuite est ainsi lancée à une allure folle et l’écart se met logiquement à chuter. Il n’est donc plus que de 3’10 lorsque Gatto (Farnese) passe le 1er sous la dernière banderole des grimpeurs, au cœur même des Baux de Provence (3ème Cat.). Le final n’est plus qu’à 48 bornes pour les échappés.
Les coéquipiers de Tom Boonen (Omega) viennent se joindre à la chasse juste après le panneau indiquant les 30 derniers kilomètres, et gèrent à merveille leur affaire. Ils laissent ainsi les fuyards à portée de fusil un long moment avant de les avaler à 9 bornes du final.
Le sprint massif se met alors en place. Deux trains se forment. Celui des Australiens d’Orica-GreenEdge prend la gauche de la route, celui des Omega Pharma la droite. Les Radioshack remontent Nizzolo derrière ce dernier à 3 kilomètres de la ligne. Denis Flahaut s’est également fait très mal pour revenir à sa hauteur.
Le bolide italien semble chaud bouillant puisqu’il demande à Roulston et Rast (Radioshack) de lancer l’emballage de loin, à 2.5 bornes.
Tom Boonen (Omega) attend lui d’avoir passé la flamme rouge pour quitter son poisson pilote Chicchi (Omega) et produire son effort dans la descente finale. Le champion belge est franchement impressionnant ! Il revient sur ses rivaux, dont Nizzolo (Radioshack) et un énorme Matthew Goss (Orica), et les dépasse juste avant la ligne ! Quelle victoire !
Denis Flahaut est resté un bon moment dans son sillage avant de naturellement perdre plusieurs mètres sur le final. Il nous gratte toutefois une 10ème place très intéressante compte tenu du plateau de sprinteurs présent et de son état de forme encore précaire. Bien joué !
Matthieu Boulo assure le coup en terminant 16ème et peut donc dormir avec son maillot de meilleur jeune une nuit de plus. Bravo !



Point sur le classement général :
1- Cancellara (Radioshack)
2- Kiriyenka (Movistar) à 0’37
3- Boulo (RLM) à 1’27
4- Boonen (Omega) à 1’35
5- Roelandts (Lotto) à 1’39
6- Goss (Orica) à 1’43
7- Roux (FDJ) à 2’03
8- Nizzolo (Radioshack) à 2’09
9- Gatto (Farnese) à 2’09
10- Roulston (Radioshack) à 2’13

Desriac est 8ème du classement de la montagne avec 22 points, contre 36 pour Gatto (Farnese).
Boulo est 11ème du classement par points avec 19 points, contre 74 pour Boonen (Omega).
Boulo est 1er du classement des jeunes, avec 0’36 d’avance sur Roux (FDJ).
La RLM est 3ème du classement par équipes, avec 1’15 de retard sur la Radioshack.


Les RLM dans une 1ère partie de peloton où règnent les Radioshack et les Orica-GreenEdge


Flahaut remonte au milieu des sprinteurs, à l'approche du final, dans le sillage de Matthew Goss (Orica)


Les trains Orica-GreenEdge et Omega Pharma entrent en gare de Martigues. Flahaut cherche à suivre le second.


Grâce à l'aspiration d'un Tom Boonen des grands jours, Flahaut termine avec les plus costauds !

- 05 février 2012 -

Etoile de Bessèges (Fra) - Etape 5/6

Equipe alignée : Boulo (L-81), Flahaut (S-82), Desriac (81), Le Corre (75), Drouilly (75) et Kneisky (77)

Dernière petite étape de 80.7 bornes sur Alès avant le chrono final. L’ascension du Col de la Baraque pourrait faire office de juge de paix…



Notre objectif étant de dédier toute l’équipe à la protection de Matthieu Boulo, nous restons bien au chaud sur l’entame de cette étape et ne participons pas aux nombreuses tentatives d’échappés qui se succèdent.
A l’image d’un Gregory Rast impressionnant, les Radioshack cadenassent les 25 premiers kilomètres de course en reprenant tous les fuyards. Ce n’est qu’à 55 bornes du but qu’un groupe de 8, emmené par Gatto (Farnese) et Grivko (Astana), parvient enfin à creuser un petit écart.
Les échappés s’entendent bien et atteignent le début de la grimpette du jour avec 3 minutes de marge et encore 35 kilomètres à parcourir. Les Radioshack, par l’intermédiaire de Roulston et Posthuma ont eux décidé d’accélérer en tête de peloton.
Cette montée en rythme des équipiers du leader Cancellara (Radioshack) a deux effets : L’écart avec les attaquants diminue et l’écrémage par l’arrière est effroyable. Florian Le Corre réalise alors un travail exceptionnel pour escorter au mieux Matthieu Boulo. Il permet ainsi à notre jeune coureur de rester aux avant-postes.
A quelques encablures du sommet, alors que les échappés sont à moins de 2 minutes, plusieurs funambules comme El Fares (Type 1), Kiryienka (Movistar), Vinokourov (Astana) ou Roy (FDJ) tentent de sortir d’un peloton amputé de plus de la moitié de ses membres.
Boulo reste lui sagement à côté de Fabian Cancellara (Radioshack). Bien lui en a pris puisque le Suisse fait rouler ses troupes pour récupérer un à un ces courageux avant de basculer au sommet.
Sous la bannière des 20 kilomètres, les 8 gars de devant voient le peloton principal, constitué de 96 coureurs, revenir à 1’20. Casar (FDJ), Le Lay (Saur) et ce diable de Vinokourov (Astana) repartent alors en contre dans une descente très technique.
A 13 bornes de la ligne, les 3 intercalés peinent à semer la Radioshack. L’allure dantesque imprimée par la formation du maillot rouge n’empêche toutefois pas Kiryienka (Movistar) de lancer une nouvelle offensive ! Cancellara (Radioshack) en personne vient alors lui fermer la porte ! C’est lui le patron !
3 kilomètres plus loin c’est Hoogerland (Vacansoleil) qui en remet une couche et oblige Voigt (Radioshack) à se mettre à la planche pour ramener son boss. Pendant ce temps, Casar (FDJ), Le Lay (Saur) et Vinokourov (Astana), que l’on avait presque oubliés, ont rejoint la tête de course.
Tout ce beau monde est 50 secondes devant ce qu’il reste du peloton à 7 bornes de l’arrivée. Mais 2 tentatives du puncheur Ballan (BMC) ramènent le gros de la troupe sur les échappés. Boulo est lui astucieusement bien calé dans la roue de Cancellara depuis de nombreux kilomètres.
Tous les cadors encore présents tentent plus ou moins leur chance sur la fin sinueuse du parcours. En vain. Boonen (Omega) essaie lui de partir en costaud à la flamme rouge, mais il craque à quelques mètres de la ligne. Les principaux sprinteurs n’ont visiblement pas digéré le Col de la Baraque, et c’est Sandy Casar (FDJ), admirablement remonté par Vichot (FDJ), qui le saute au dernier moment et remporte une magnifique victoire ! Quel roublard !!!
Boonen (Omega) est donc finalement 2ème devant Cancellara (Radioshack), 3ème. Matthieu Boulo termine lui 23ème, avec les meilleurs et conserve ainsi son maillot de meilleur jeune. Il est toutefois dépassé par le Belge au classement général, avec le jeu des bonifications.
Denis Flahaut n’a pas eu le coffre pour jouer un rôle quelconque sur l’emballage final. Je suis un peu inquiet par les performances de notre tête de gondole annoncée…mais j’essaie de me rassurer en misant sur un meilleur état de forme à venir pour notre Ch’timi.



Point sur le classement général :
1- Cancellara (Radioshack)
2- Kiriyenka (Movistar) à 0’45
3- Boonen (Omega) à 1’31
4- Boulo (RLM) à 1’35
5- Roelandts (Lotto) à 1’47
6- Goss (Orica) à 1’51
7- Casar (FDJ) à 2’03
8- Roux (FDJ) à 2’11
9- Nizzolo (Radioshack) à 2’17
10- Gatto (Farnese) à 2’17

Desriac est 8ème du classement de la montagne avec 22 points, contre 36 pour Gatto (Farnese).
Boulo est 12ème du classement par points avec 19 points, contre 94 pour Boonen (Omega).
Boulo est 1er du classement des jeunes, avec 0’36 d’avance sur Roux (FDJ).
La RLM est 3ème du classement par équipes, avec 1’15 de retard sur la Radioshack.


Toute la RLM en action pour mettre Boulo dans les meilleures dispositions


Superbe sacrifice de Le Corre dans l'ascension du Col de la Baraque, pour garder son leader à l'avant


Matthieu Boulo dans le sillage de Cancellara à l'approche du final


Superbe victoire de Casar (FDJ), le plus frais sur la ligne. Boulo (en bas de l'écran) termine encore au contact des meilleurs.