[PCM 2012] Roubaix-Lille-Metropole [Saison 1]

Quel tour pour ton équipe. Bravo.

Merci

- 3 mars 2012 -

Strade Bianchi (Ita)

Equipe alignée : Efimkin (L-92), Boulo (86), Colin (71), Schmidt (92), Lalouette (85) et Le Corre (78)

Après un premier break bien mérité, nous repartons à l’assaut du circuit européen en alignant une belle équipe sur les 176 bornes du Strade Bianchi et ses célèbres sentiers sauvages. Efimkin et Boulo auront pour mission de rester à l’avant le plus longtemps possible, même si nous ne nous faisons pas de grandes illusions compte tenu des cadors présents comme Gilbert et Sagan.



La Liquigas cadenasse le début de course avec autorité, avant de se résoudre à laisser filer Kessiakoff (Astana), Novikau (Amore & Vita) et Kurek (Utensinord) à 155 bornes de l’arrivée. Nos gars sont d’entrée de jeu très attentifs, veillant à rester à l’avant du peloton sur les 1ers chemins de terre.
Le trio de tête gère lui très bien son affaire et compte 3’35 de marge à 125 kilomètres du but. La chute de Daniel Oss (Liquigas) joue en sa faveur puisqu’elle retarde le véritable déclenchement de la poursuite par ses équipiers.
La Katusha prend les choses en main en envoyant Losada rouler avec les Transalpins en haut du sommet principal de l’épreuve, à 105 bornes du final. Pas de quoi cependant décourager Kessiakoff (Astana), qui réalise un sacré numéro dans les bois et fait même monter l’écart au-delà des 4 minutes ! Costaud le gars…
A 60 kilomètres de Sienne, les échappés possèdent encore 4’05 de liberté. La formation Acqua & Sapone vient alors rouler en tête du peloton avec les Katusha et les Liquigas. La chasse se précise.
L’effet est immédiat. Le rythme imprimé devient dantesque et l’écart diminue nettement. Les décrochages par l’arrière et les chutes sont aussi de plus en plus nombreuses. Nos gars commencent à peiner.
Le Suisse Wyss (BMC) sort en contre comme une fusée à 42 bornes du but, sur un petit chemin très piégeux. Il est imité peu après par Lancaster (Orica), puis Martias et Mangel (Saur). Mais les 4 gaillards ne parviennent pas à semer les gros rouleurs de la Katusha, décidés à fermer la boutique.
A 30 kilomètres de la ligne, les attaquants du jour ne sont plus qu’à 1’37 d’un peloton amputé de plus la moitié de ses coureurs ! Tous les RLM sont encore parmi les 81 bonhommes qui le composent !
5 bornes plus loin c’est au tour de Santambrogio (BMC) de poser une mine. Les coéquipiers de Gilbert sont chauds comme la braise aujourd’hui…
L’échappée de l’Italien ne durera que 4 kilomètres, le temps pour lui de rejoindre le trio de tête, et de se faire avaler avec lui par le peloton. Un groupe de 25 coureurs se détache alors par l’avant, sous l’impulsion des Acqua & Sapone. Efimkin, Boulo et Lalouette s’y accrochent en serrant les dents.
A 13 kilomètres de l’arrivée, Philippe Gilbert (BMC) se dresse sur ses pédales et attaque ! Le Belge est stratosphérique puisqu’il prend très vite une petite minute de marge. Dans le groupe de poursuivants, désormais composé de 17 hommes, Matthieu Boulo jette ses dernières forces pour emmener Efimkin. Magnifique attitude.
Sous la banderole des 5 bornes, Ponzi (Astana) et Sagan (Liquigas) se préparent pour un sprint. Celui-ci ne sera que pour la seconde place car Gilbert est toujours à plus d’une minute. Le champion de Belgique a réussi son coup et s’impose ainsi avec autorité !
Peter Sagan (Liquigas) remporte logiquement le sprint derrière lui, devant Paolini (Katusha), Ginnani (Acqua & Sapone), Langeveld (Orica)….et Efimkin, qui nous récolte donc une splendide 6ème place !! Bravo à lui et à toute l’équipe pour son remarquable travail aujourd’hui !
Matthieu Boulo termine 17ème, devant des gars comme Basso (Liquigas) ou Quinziato (BMC). Lalouette est 24ème. Nous prenons ainsi la 4ème place du classement par équipes !




Nos gars se montrent vigilants sur les 1ers chemins de terre


Promenons-nous dans les bois, derrière la Liquigas et la Katusha


Début des choses sérieuses avec Gilbert qui se prépare à attaquer devant nos RLM


Le Belge est parti. Personne ne le reverra. Efimkin s'accroche dans le groupe de chasse.


Notre leader russe, choyé par ses équipiers toute la journée, va chercher une 6ème place au sprint !

- 3 mars 2012 -

La Flèche Flamande (Bel)

Equipe alignée : Flahaut (L-91), Kneisky (87), Guay (92), Zimine (82), Drouilly (87) et Desriac (81)

Le même jour que le Strade Bianchi, nous envoyons nos sprinteurs se remettre en selle sur la Flèche Flamande, avec 153 kilomètres au programme autour sur Harelbeke, et une arrivée massive à négocier. Le plateau de coureurs inscrits n’est pas monstrueux…il y a peut-être un coup à faire.



C’est sous une pluie atroce que s’élance le peloton. Très vite 3 candidats à l’aventure, dont Christie (Differdange), se manifestent et prennent le large. Nous choisissons de ne pas rouler et de rester bien au chaud.
Le trio de tête s’entend à merveille et compte près de 6 minutes de liberté à 90 bornes de l’arrivée. Les formations TopSport et An Post se décident alors à lancer la poursuite. Tout bénef pour nous çà…
A 35 kilomètres de la ligne, alors que l’écart est tombé à 2’18, Juodvalkis (Landbouwkrediet) sort en contre. Nous prenons alors le risque de sacrifier Zimine et Desriac en les faisant rouler.
Le coup est payant puisque le Lituanien est récupéré sous la banderole des 10 kilomètres, en même temps que les 3 baroudeurs du jour.
A 7 bornes du but, notre train se met en place. Drouilly en est le 1er élément, devant Desriac, Guay, Kneisky et Flahaut. Zimine continue lui d’imprimer un gros train devant.
Drouilly et Zimine s’écartent à environ 4 kilomètres de l’arrivée pour laisser Desriac se désosser. Les An Post nous débordent alors par la gauche, avec l’épouvantail Van Staeyen (TopSport) dans leurs roues.
Ils contraignent ainsi Julien Guay à lancer le sprint de très loin, 2.8 bornes avant la ligne ! Kneisky prend ensuite le relais dans un virage glissant juste après le panneau des 2 kilomètres, et laisse Flahaut produire son effort à la flamme rouge. Notre Ch’timi est à la lutte jusqu’au bout avec Drujon (Auber), Bagdonas (An Post), Amorison (Landouwkrediet), Downing (Endura) et Van Staeyen (TopSport), mais il résiste comme un champion et remporte sa 2ème victoire de la saison !! Bravo !!
Kneisly accroche lui la 9ème place sur sa lancée de poisson-pilote et confirme tout le potentiel de nos bolides du Nord-Pas-de-Calais !!




Une météo toute pourrie, sous laquelle nous laissons bosser les autres en début de course...


...avant de mettre notre train en place sur le final !


Kneisky prend le relais de Julien Guay dans le dernier virage


Denis Flahaut est bien le plus rapide des sprinteurs présents...


...et il remporte ainsi son deuxième bouquet en quelques jours !

- 4 mars 2012 -

Trofeo Zssdi (Ita)

Equipe alignée : Efimkin (L-94), Le Corre (81), Schmidt (94), Zimine (85), Colin (74) et Desriac (83)

Nous alignons 5 coureurs autour d’Efimkin dans la Province de Trieste avec l’ambition de rivaliser avec les Acqua & Sapone de Di Luca et Ginanni sur les 123.7 kilomètres du parcours. L’arrivée grimpante devrait convenir à notre leader russe, en pleine possession de ses moyens.



Comme prévu, les Acqua & Sapone cadenassent le début de course. Il faut ainsi attendre le panneau indiquant les 90 derniers kilomètres pour voir enfin 4 gars, emmenés par Jarrier (Veranda) sortir du peloton.
L’avance des échappés culmine à hauteur des 4 minutes lorsque les équipiers de Di Luca (Acqua & Sapone) mettent la poursuite en route, à environ 60 bornes de la ligne. La route commence à s’élever et les organismes à piocher. Les Miche de Rebellin viennent également bosser gaiement avec leurs compatriotes transalpins.
Contre toute attente, les gars de devant résistent magnifiquement à la chasse et comptent encore 1’30 de marge dans la grande descente situé 20 kilomètres avant le final. José Serpa envoie alors ses Androni au turbin pour essayer de revenir. Le tempo imprimé est infernal !
La bande à Jarrier (Veranda) bascule encore détachée au sommet de la 1ère des deux bosses finales, à 8 bornes de la ligne. Et c’est du coup Di Luca (Acqua & Sapone) en personne qui prend les choses en main sous la bannière des 5 kilomètres, dès l’entame de l’ultime grimpette. Son accélération a pour double effet de récupérer les fuyards et de se faire détacher un groupe de 26 bonhommes. Seuls Efimkin et Schmidt y sont présents pour la RLM.
A 3.4 bornes de l’arrivée, Serpa (Androni) se dresse sur ses pédales et attaque. Ginanni (Acqua & Sapone) fait alors l’effort pour ramener les favoris sur le grimpeur colombien. Ils ne sont plus que 12 en tête de course. Efimkin est encore là.
Davide Rebellin (Miche) pose à son tour une mine 400 mètres avant la flamme rouge. Son offensive provoque le déclenchement d’un sprint lointain. Notre leader russe se cale alors dans la roue de Di Luca.
Le choix est bon puisque le champion italien revient comme une fusée sur Rebellin (Miche) et le dépose. Même Ginnani (Acqua & Sapone), usé par les efforts dépensés pour contenir Serpa (Androni), ne peut suivre. Seul Vlad’Efimkin reste jusqu’au bout dans le sillage de Di Luca (Acqua & Sapone), sans toutefois pouvoir le déborder. Notre gaillard nous décroche tout de même une splendide seconde place, franchement intéressante compte tenu des bons coureurs présents ici. Bravo !




La cote italienne ça nous change des Flandres !


Nos gars protègent Efimkin en admirant le travail d'équipe des Acqua & Sapone


Rebellin (Miche) se prépare à attaquer sur la droite, tandis que Di Luca (Acqua & Sapone) imprime le tempo


Efimkin est le seul à pouvoir rester au contact de Di Luca (Acqua & Sapone) jusqu'à la ligne !

- 11 mars 2012 -

Paris - Troyes (Fra)

Equipe alignée : Guay (L-91), Kneisky (S-88), Boulo (85), Schmidt (92), Drancourt (72) et Desriac (83)

Efimkin gêné par une tendinite au genou, c’est Julien Guay qui est désigné comme leader du commando que nous envoyons sur les 160 bornes bosselées de ce Paris-Troyes…sans grande ambition.



Sous un épatant ciel bleu, les tentatives de sorties se succèdent dès la ligne de départ franchie. Desriac tente bien sa chance, mais il n’est pas dans le bon coup, au contraire de Bideau (Bretagne), qui parvient à filer avec 2 compagnons.
La marge accordée par les An Post et les Cofidis est de 5 minutes. Elle est atteinte à 130 bornes du but et maintenue pendant une bonne cinquantaine de kilomètres, jusqu’au lancement officiel de la poursuite, à laquelle se mêlent les Europcar.
A 40 bornes de l’arrivée, le trio de tête ne compte plus que 2’36 de marge. Les carottes sont bien cuites…
7 kilomètres plus loin, Coyot (Saur) part en contre comme un obus. Matthieu Boulo a juste le temps de se jeter dans sa roue. Mais les 2 bonhommes ne parviennent pas à distancer le peloton et se relèvent très vite.
Pas rassasié, notre jeune crossman remet çà peu après en compagnie de Le Lay (Saur). Le duo revient sur les attaquants du jour sous la banderole des 20 bornes, mais l’écart avec la meute n’est alors que de 44 secondes. Et tout ce joli monde est logiquement avalé 2 kilomètres plus loin.
Bernaudeau (Europcar) pose ensuite une mine à 17 bornes de l’arrivée, au début de la dernière bosselette. Guay et Martias (Saur) sortent derrière lui dans la montée, mais les Cofidis se mettent à la planche pour les reprendre tous les 3 avant de basculer dans la descente. Le rythme imprimé est alors infernal.
Un sprint massif parait alors inévitable, malgré quelques tentatives de puncheurs, vite avortées. A 4 kilomètres de la ligne, Kneisky se retrouve pris en sandwich entre les bolides de la Cofidis, Duque et Petit.
Mais curieusement, personne ne se décide à lancer l’emballage final. Fouchard (Cofidis), Bouyer et Charteau (Europcar) en profitent pour gicler 2.2 bornes ! 5 autres coureurs parmi lesquels Julien Guay tentent alors de les imiter.
Morgan Kneisky se résout donc à faire péter le sprint lui-même sous la bannière des 2 kilomètres. Arnaud Petit (Cofidis) est bien calé dans son sillage. Notre pistard ramène les costauds sur les fuyards tout en puissance, mais il craque sur les 400 derniers mètres.
Bouyer (Europcar) résiste lui jusqu’au bout face aux sprinteurs et déjoue tous les pronostics en s’imposant. Malin le vieux briscard… Il a su profiter de l’attitude curieuse des Cofidis, qui n’ont bizarrement pas voulu lancer le sprint…
Kneisky est finalement le RLM le mieux classé à l’arrivée, puisqu’il termine 16ème. Un résultat pas bien glorieux pour notre équipe, qui n’espérait de toute façon pas grand-chose ici.




La campagne française inspire les Cofidis et les Irlandais d'An Post. Nos RLM sont dans leur sillage, bien au chaud.


Matthieu Boulo aura tenté sa chance par deux fois....en vain.


Kneisky (à droite) bien trop court dans l'emballage final pour gratter un Top 10 !

Tres belle carriere
GG a toi

- 15 mars 2012 -

Istrian Spring Trophy (Cro) – Etape 1/4

Equipe alignée : Efimkin (L-83), Kneisky (S-90), Le Corre (82), Colin (75), Desriac (89) et Zimine (87)

Nous filons en Croatie disputer les 4 étapes de cette charmante petite course pour tenter de récolter quelques primes et quelques points. Nous démarrons par ce prologue de 3.7 bornes sur lequel Efimkin, en petite forme, doit limiter la casse, et faire honneur à son maillot blanc de leader du classement continental.



Boris Zimine est le 1er RLM à s’élancer. Il réalise une performance désastreuse et concède déjà 16 secondes au leader provisoire, Yovchev (Amore & Vita). Florian Le Corre fait lui encore pire en terminant 20 secondes derrière le Bulgare.
Lorsque Morgan Kneisky démarre à son tour, c’est Jacques Van Rensburg (MTN), frêre du rival d’Efimkin sur le Tour d’Afrique du Sud, qui détient le meilleur chrono. Notre pistard nous sort une jolie performance en ne lui rendant que 6 secondes et en prenant la 3ème place provisoire.
Loic Desriac enchaine derrière avec un temps très moyen et finit à 19 secondes du rouleur de la MTN. Anthony Colin termine lui à 21 secondes, juste avant que l’autre Van Rensburg (MTN), Reinardt, réalise exactement le même chrono que son frère, et prend la tête !
Vladimir Efimkin boucle ensuite le parcours dans la douleur, en serrant les dents, mais ne concède que 10 petites secondes sur la ligne aux frangins sud-africains. Pas si mal.
Notre Russe se classe ainsi 16ème au final, tandis que Kneisky en termine à une épatante 6ème place. Joli !




Efimkin et son beau maillot blanc !


- 16 mars 2012 -

Istrian Spring Trophy (Cro) – Etape 2/4

Equipe alignée : Efimkin (L-86), Kneisky (S-92), Le Corre (84), Colin (77), Desriac (90) et Zimine (89)

Une belle 2ème étape de 148.4 bornes au programme de la journée, avec plusieurs belles grimpettes et une redoutable montée finale sur Labin. La sélection devrait s’opérer naturellement à l’avant. Dommage qu’Efimkin revienne de blessure et soit loin de la grande forme.



Après avoir eu du mal à fausser compagnie au peloton, Loic Desriac se retrouve enfin échappé dans la 1ère ascension répertoriée de la journée (3ème Cat.), avec Valgren (Glud) et Partridge (Endura). La collaboration entre les 3 bonhommes est parfaite, et notre Ch’timi passe en tête au sommet, avec 1’26 d’avance sur le gros de la troupe. Il reste encore 123 bornes à parcourir.
Les attaquants, rejoints par 3 autres coureurs dont Torres (Burgos), ne s’économisent pas et atteignent le pied de la seconde grimpette classée (2ème Cat.), à 70 kilomètres de la ligne, avec près de 6 minutes de liberté. Les Miche et PSK semblent toutefois avoir enfin lancé la poursuite.
Si l’écart diminue alors logiquement, Desriac se fait suffisamment mal sur la fin de la montée pour passer une fois de plus le 1er sous la banderole des montagnards.
Notre baroudeur réalise même le triplé comme un vieux roublard sur la 3ème ascension (2ème Cat.) qui vient juste derrière. Il remporte en effet son 3ème prix de la montagne à 53 bornes du but. L’avance du groupe de 6 n’est alors plus que de 3’45.
Desriac se fait par contre surprendre sur le 1er sprint intermédiaire, à 37 kilomètres de l’arrivée, où il prend la dernière place. L’écart est à ce moment-là tombé à 3’08. Il se rattrape en se classant second sous la dernière banderole des grimpeurs 5 bornes plus loin. Le maillot distinctif est pour lui. Les Sud-Africains de la MTN ont pendant ce temps pris la chasse en main. Et çà dépote.
Loic Desriac termine son récital du jour en chopant ensuite la 3ème place sur le second sprint intermédiaire, à 16 kilomètres de l’arrivée. Le peloton est alors à moins de 2 minutes.
Au panneau indiquant les 13 dernières bornes, notre Ch’timi lâche ses compagnons et tente l’aventure en solo. Les 5 gaillards partis avec lui sont vite aspirés par une tête de peloton très nerveuse.
Vladimir Efimkin parvient cependant à s’en extirper pour rattraper son équipier sous la banderole des 10 kilomètres. Du coup Desriac se met à la planche pour emmener son leader. Les 2 RLM arrivent au dernier sprint intermédiaire avec 20 secondes d’avance.
Mais nos gars ne peuvent lutter contre un peloton, amputé d’une grosse soixantaine de coureurs et sont récupérés à moins de 6 bornes du but. Ghyllebert (An Post) pose alors une belle mine. Efimkin, Fernandez (Onda) et Baldo (Atlas) prennent sa roue.
Ne parvenant pas à s’entendre, les 4 hommes sont repris juste avant le panneau des 2 derniers kilomètres. C’est le moment choisi par le Portugais Cabreira (Onda) pour placer l’ultime accélération.
Efimkin se désosse maladroitement pour le reprendre avant la flamme rouge, et se trouve alors trop juste pour suivre la fusée Rebellin (Miche), qui déboule comme un fou et laisse tout le monde sur place.
Le champion italien réalise une fin de montée titanesque et s’impose avec 39 secondes de marge sur les autres favoris !! Efimkin serre tout de même les dents et règles ces derniers pour décrocher une très jolie 2ème place. Bravo !! Le Corre termine lui 11ème, tandis que Kneisky, loin d’être dans son élément, en finit dans le même temps, en 15ème position.



Point sur le classement général :
1- Rebellin (Miche)
2- Efimkin (RLM) à 0’44
3- R.Van Rensburg (MTN) à 0’50
4- J.Van Rensburg (MTN) à 0’50
5- Muller (Nutrixxion) à 0’53
6- Kozubek (Whirlpool) à 0’55
7- Voss (Endura) à 0’56
8- Kneisky (RLM) à 0’56
9- Bibby (Endura) à 0’58
10- Fumagalli (Miche) à 0’58
…
18- Desriac (RLM) à 1’01
56- Zimine (RLM) à 1’17
61- Le Corre (RLM) à 1’21
101- Colin (RLM) à 7’04

Desriac est 1er du classement de la montagne avec 34 points, contre 20 pour Breen (Joker).
Efimkin est 5ème du classement par points avec 24 points, contre 34 pour J.Van Rensburg (MTN).
Kneisky est 3ème du classement des jeunes, à 0’06 de J.Van Rensburg (MTN).
La RLM est 5ème du classement par équipes, avec 0’36 de retard sur la Miche.


Desriac dans la grande échappée du jour...


...à la lutte pour enfiler le maillot de meilleur grimpeur !


Efimkin et les principaux favoris ne peuvent que regarder Rebellin s'envoler sur le final

- 17 mars 2012 -

Classic Loire Atlantique (Fra)

Equipe alignée : Guay (L-91), Flahaut (S-86), Boulo (85), Schmidt (91), Lalouette (83) et Drancourt (76)

L’autre partie de notre équipe revient sur le circuit français pour disputer cette belle course de l’Ouest et ses 183 kilomètres. Denis Flahaut et Julien Guay vont tenter de rester au contact des meilleurs jusqu’au bout…



Aucun RLM n’est candidat à une longue échappée aujourd’hui, avec un vent glacial et les averses qui se succèdent. Nous laissons ainsi, comme les autres, filer Nys (Landbouwkrediet) et Bardet (AG2R) à environ 160 kilomètres de l’arrivée, en choisissant de rester bien au chaud dans la 1ère moitié du peloton.
Rejoints par 3 autres coureurs, parmi lesquels Olejnik (Veranda U), les attaquants bénéficient d’une marge de 6 minutes à 100 bornes du but. Les formations Argos et Cofidis se contentent d’imprimer un tempo modéré derrière eux.
La véritable poursuite est lancée par ces 2 équipes une dizaine de kilomètres plus loin. L’allure du peloton devient alors dantesque, tandis que la pluie redouble d’intensité. Les chutes se succèdent sur une route transformée en patinoire.
Curieusement, la Landbouwkrediet se mêle à la chasse. Nys doit apprécier… L’écart est lui logiquement tombé à 3’38 à 60 bornes de la ligne.
Julien Antomarchi (Type 1), motivé par une petite éclaircie, sort en contre à 37 kilomètres du final. Il est très vite rejoint par son équipier Bertogliati (Type 1).
Les 2 gaillards se mettent à la planche pour revenir en 10 bornes sur les 5 de devant. Mais la FDJ s’est mise à l’ouvrage en tête de peloton et la marge des attaquants n’est alors que de 1’35.
Les hommes de tête sont logiquement avalés à 24 kilomètres de l’arrivée. Bardet (AG2R) insiste toutefois en repartant comme une fusée, avec Boulo, Bouyer (Europcar) et Rutkiewicz (CCC) dans sa roue.
Emmené par les Type 1, le peloton récupère tout ce joli monde juste après le panneau indiquant les 20 dernières bornes. Seul Bouyer (Europcar) ne se résigne pas. Le vétéran d’Europcar réalise un sacré numéro en tenant tête aux équipes de sprinteurs jusqu’à la banderole des 5 kilomètres ! Grosse caisse le gars…
Pendant ce temps Denis Flahaut, bien remonté par Schmidt, s’est calé dans la roue d'Adrien Petit (Coifidis).
A 4.5 bornes du but, Anthony Charteau (Europcar) se met debout sur ses pédales et attaque tel un puncheur, sur une portion montante. Julien Guay cherche à le suivre, mais notre leader du jour, bien émoussé, explose en vol.
Charteau est de toute façon repris par une impressionnante formation Argos à 3 kilomètres de la ligne. Geschke (Argos) lance le sprint 800 mètres plus loin. Il lâche Kluge (Argos) juste avant la flamme rouge, mais ce dernier gère très mal l’enchainement de virages qui mènent au Graal et s’écroule.
Le sprint s’avère alors être un vrai foutoir, et c’est le Colombien Forero (Colombia) qui surprend tout le monde en s’imposant, devant Thomel (NSP) et Bonnet (FDJ). Denis Flahaut, bloqué dans le trafic un bon moment, s’est joliment arraché pour nous choper la 9ème place, devant des gars comme Traksel (Landbouwkrediet) ou Kocjan (Type 1). Pas mal du tout !




Nos gars sont restés tranquille sur la première partie du parcours...


...avant que les équipe de sprinteurs, dont une impressionnante formation Argos, envoient du lourd !


Marquage d'Adrien Petit (Cofidis) par Flahaut à l'approche du final


Flahaut s'arrache pour rentrer dans le Top 10 d'un sprint bordélique !

Très bon récit =)

Adrien Petit et non Arnaud ^^