Mathieu69 a écrit:freire a écrit:Sauf erreur de ma part :
* disparu depuis quelques années pour ces pts:
"la note de pavé intervient dans l'efficacité d'un coureur dès les premiers km de paris-roubaix"
"l'endurance a un effet après 180km de cours indépendamment de ce qui s'est passé avant "
C'est bien ce que je voulais souligner, en insistant sur le fais que la disparition de ces mécanismes irréalistes dans les derniers opus est une bonne chose pour le jeu, et pour dire que ceux qui critiquent le réalisme actuel du jeu ne s'étaient probablement pas beaucoup posé de question sur le sois disant réalisme des opus précédents.
Concernant les pavés, je me suis trompé
Nous avions modifié l'importance (il y a qq versions) mais pas retiré complètement ce mécanisme.
Retirer l'effet n'était pas plus concluants que celà.
Ca rejoint aussi la suite de tes hypothèses puisqu'un des facteurs clé sur des courses avec secteurs pavés c'est le placement....
Sans trop tirer par les cheveux le fait que la note pavée joue de manière faible tout au long de la course même hors des secteurs a aussi qq part du sens : il incorpore finalement le fait que les bons coureurs pavés dépensent moins d'énergie hors des pavés car ils sont meilleurs pour le placement.
Oui la prise en compte d'un facteur de positionnement serait un plus mais c'est une réflexion de grande envergure, pas un chgt rapide, et surtout pas facilité dans le cas d'une simulation à l'échelle 1/10e
Mathieu69 a écrit:Cela dit, pour en revenir au cas des classiques vallonnées, même si je trouve l'idée du fonctionnement montagne/vallon intéressante, le résultat reste largement perfectible.
On est d'accord et c'est ce pour quoi on est encore dessus actuellement
Mathieu69 a écrit:Sur cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=Ojv995Olekk, on voit bien que même avec une bonne forme du jour, et sans aucun "exploit" de l'IA ou autre, Gilbert n'a quasiment aucune chance de faire ne serait-ce qu'un top 10 sur LBL ...
Merci pour la vidéo.
Mathieu69 a écrit:Cela m'inspire plusieurs remarques (un peu en vrac) :
- déjà il y a un "problème" du mode course simple, où beaucoup de coureurs de GT sont en forme sur LBL, ce qui n'est pas le cas en vrai. Je trouve par contre assez réaliste qu'un coureur de GT en forme sur LBL puisse faire une bonne perf, même sans être un spécialiste de classiques. C'est juste que dans la réalité, tous les coureurs de classiques sont en top forme à LBL, tandis que seuls certains coureurs de GT y viennent en bonne condition et la physionomie d'une course dépend beaucoup de qui y est en forme.
Assez d'accord même si ça n'est pas que ça (mais l'autre pt est abordé juste en dessous => le placement).
A voir si le mode "one-of" mérite (ou pas) qu'on s'attarde sur ce genre de choses?
(la question est lancée, à vos avis ^^)
Personnellement je privilégierais un choix plus fin des coureurs au départ des classiques en "one-of"
Mathieu69 a écrit:- je pense ensuite qu'il manque un mécanisme très important en réalité qui est la capacité des coureurs à frotter et se placer correctement dans le peloton. Pour des courses comme l'Amstel où les côtes sont très courtes, une partie importante de l'intensité physique liée aux côtes se passe avant même celle ci. Et c'est dans ces portions là que les plus grimpeurs perdent beaucoup d'énergie.
+1
sur l'Amstel IRL c'est presque aussi important qu'être bon puncheur...
Le parcours est tellement sinueux, il y a tellement de mini côtes (chacune ou presque engendrant un ralentissement passé le 20e-30e coureur du peloton) et de rétrécissements (ilôts, petites routes dans les champs, traversée de nombreux villages avec tous les objets liés qui provoquent des goulots d'étranglements) qu'un coureur ne faisant pas la course devant perdra une énorme quantité d'énergie, c'est pour moi de loin la classique vallonnée la plus difficile sur ce point.
LBL est un peu moins impacté par cet effet car les routes y sont souvent plus larges, on est plus souvent dans un flot continu peu tortueux que dans la classique hollandaise...mais ça n'empêche pas que quand la course s'emballe il y a des endroits délicats aussi et certains passages où il vaut mieux ne pas traîner derrière (pas en 2017 mais aborder Wanne derrière te garantit une sale demi-heure pour la suite...).
La Flèche Wallonne est un peu entre les deux parce qu'aborder l'ultime ascension du Mur de Huy mal positionné est rhédibitoire mais il y a qq passages pas tjs évident aussi (le pied du récent Mur de Chérave est un peu compliqué)...bon le début est souvent plus simple et la partie stressante dure moins longtemps que sur une Amstel...
L'échelle 1/10e et même une légèrement plus grande rend ce phénomène quasi impossible à reproduire proprement, il faudrait une alternative le simulant (tout en restant compréhensible pour le joueur)...en réalité c'est un phénomène de goulot d'étranglement/ralentissement mais pour ça il faut 10x de place ^^
Mathieu69 a écrit:- et pour finir, l'ajustement même du mécanisme actuel me semble un peu discutable. Devoir être à 99% pour que ce soit la note de Vallon (ou Punch pour moi) (...)
On regarde aussi à son ajustement (un des problèmes parmi plusieurs qui contribuent au souci global)