10 Sep 2010, 13:03
Filippo Pozzato devrait mener la Squadra Azzura durant le mondial à Melbourne dans quelques semaines. Lui qui vient d'avoir 29 ans aujourd'hui, estime que pour bien se préparer, il faut ... s'abstenir de relations sexuelles. Lui qui a une réputation de PlayBoy révèle en fait à la Gazzeta dello Sport que cela ne le gênera pas. Et pour cause, cela fait quelques temps que ça dure :
"Rester éloigné des femmes n'est pas un problème pour moi en ce moment. Pour les championnats du monde, je suis prêt à faire ce sacrifice et beaucoup d'autres. Je n'ai pas eu de rapports sexuels depuis que j'ai rompu avec ma copine pendant le Giro d'Italia. La fin de ma relation fut un moment difficile et au Giro, je dormais à peine deux ou trois heures par nuit. J'étais une épave." révèle-t-il assez indiscrètement.
Si comme tout Italien qui se respecte, la gente féminine l'a beaucoup attiré, il se sent prêt désormais à se donner à fond pour le vélo : "J'ai été étiqueté comme un playboy, mais j'espère que les choses vont changer maintenant. J'ai eu du plaisir dans le passé, comme tout le monde à mon âge. Mais aujourd'hui, je suis à 110% dédié au cyclisme."
Hier, il a assisté à la victoire de Cavendish. Pour autant, le britannique ne lui fait pas peur pour le mondial : "Cavendish remporte l'étape et est en forme, mais je pense toujours que le parcours de Melbourne est trop difficile pour les sprinters comme lui et Farrar. Peut-être je me trompe et qu'il va nous surprendre comme il l'a déjà fais à Milan-Sanremo. Mais pour être honnête, je pense que les gars comme Philippe Gilbert et Freire sont les plus grands favoris."
Le concernant, il sait ce qu'il a à faire : "Je serai très fier de diriger l'équipe d'Italie et gagner le titre mondial serait le point culminant de la carrière de n'importe qui. Je crois que j'ai une bonne chance s'il y a un groupe de trente coureurs qui arrivent ensemble sur la ligne d'arrivée en montée. Je pense que je peux avoir mon mot à dire dans un sprint comme ça. C'est impossible de ne pas faire une erreur lors d'un championnat du monde mais il est important d'en faire le moins possible. C'est la clé. " conclut-il très distinctement.
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