Tour of Qatar - Étape # 4Du plat, du plat et encore du plat. Ce n'est pas compliqué, ce sera un sprinteur ou un baroudeur si celui-ci est placé très loin au classement général. Tom Boonen veut la victoire finale au Qatar en 2012. Aucun moyen de négocier avec lui sur ce point. C'est même lui qui nous a suggéré les coureurs pour lui permettre de terminé premier au classement général.
Un gros problème aujourd'hui, le vent. La nature fait des ravages. Il faudra être vigilant et être bien positionné dans le peloton pour ne pas être prit dans une cassure ou nous devrons travailler pour regagner le peloton.
La majeure partie de la course s'est passé sans encombres, c'est dans le final que les choses ont quelque peu changée.
Habituellement c'est
Nikolas Maes nous sert de locomotive, mais aujourd'hui, il n'est pas en très grande forme. Joint par radio d'équipe,
Matthew Brammier a volontier accepté ce rôle pour tenter de nous transporter au devant du peloton à partir des 15 derniers km de l'étape.
Nikolas Maes sera juste derrière lui. Il fait un excellent travail de positionnement sur le reste du peloton, même
Bennati (RSH) et
Haussler (GRM) embarquent en queue de train pour nous suivre.

Sous la banderole des 5 derniers km, le vent est vraiment puissant. Une bordure se forme. Laissant Bennati, Haussler, Cavendish et plusieurs autres sprinteurs mal positionnés pour le sprint final.

Bennati (RSH) doit se résigner à travailler pour emporter un peloton qui joue à " ce n'est pas à moi de travailler pour le groupe, c'est a toi." Bref, l'écart avec le groupe Boonen augmente rapidement et atteint les 30 secondes en 1 km.

Le sprint final est lancé. Vraiment facile pour Tom Boonen encore aujourd'hui, il faut dire que le vent c'est transformé en puissant allié. L'écart au final est de 24 secondes. Plus qu'il n'en fallait pour notre coureur pour reprendre le maillot de leader.


En entrevue d'après course, le ton a grimpé entre Bennati (RSH) et Cavendish (SKY) qui en sont presque venus au coups. Les 2 s'accusaient du point de vue du travail effectué dans le final pour tenté de recoller au groupe Boonen.
Tom Boonen : "Il reste encore 2 jours de courses, rien n'est encore gagné de notre côté et d'autre cyclistes peuvent remporter la course. Il suffit d'un accident, d'un bri mécanique ou d'une autre bordure et s'est fait. Il faut respecter les autres et ne pas en venir au coups pour une simple malchance. J'aurais bien pu être pris dans la bordure et moi aussi j'aurais été frustré et accusé à tord n'importe qui. Nous verrons dans 2 jours qui sera le leader. pour l'instant j'ai seulement 15 secondes d'avance sur Bennati et Cancellara, ce qui est bien peu."
Mort à tout les batteurs d'enfants de ce monde.
Étant moi même père de 3 jeunes enfants,
Je sais de quoi je parle, il n'y a rien de plus plaisant quand un de tes enfants
te regarde, te sourit et te dit je t'aime papa.